2016-02-06, 09:27 AM
Alors que chacun se préparait Le Songe parcourut les derniers kilomètres qui les rapprochait des mécanismes de gravité artificielle : cela éviterait des kilomètres de marche inutile et maximiserait la vitesse de réaction du Songe en cas de besoin.
Nonono ouvrait la route, furetant, recherchant un passage vers la surface qu'ils pourraient emprunté. Brise avait renoncé à aller voir de trop prés la couche antigrav : les lectures de niveaux d'énergie là dedans et des arcs d'énergie qui s'y produisaient rendaient le coin malsain pour un logimec et ... sans doute pour un être biologique. Néanmoins Brise prit le temps de calculer, si l'hypothèse de Théo était juste l'énergie nécessaire à la génération d'un champ planétaire complet. S'y avait eu des dents il aurait sifflé entre celles-ci : Il y avait une source d'énergie hallucinante sur cette planète. Des sources ? Il vérifia ... Non, les centrales nucléaires qu'ils avaient découvertes associées à celles qu'ils devinaient, ne suffiraient pas. Tout au plus à fournir 30 % de ce qui était necessaire et vu leurs emplacements il aurait été prêt à parier que celle-ci servaient plutôt de source secondaires en cas de défaillance de cette mystérieuse source principale.
Théo gardait un œil sur les relevés du Tri-sonar alors qu'il s'équipait. Alors qu'ils se rapprochaient de la couche de gravité artificielle le relevé se modifia : à 24 km sous leurs pieds, la roche avait fait place à un espace libre où l'on devinait un relief : montagnes, cours d'eau qui avaient creusé de profondes gorges, torrents d'altitudes, glaciers, crêtes enneigées ... Il y avait de l'activité biologique aussi, une fine couche : végétaux, mais aussi des animaux. Pas de source de haute énergie.
Jim tout en s'équipant regardait les images retransmises par la sonde de Brise : cette dernière s'approchait d'un lieu qui aurait fait un hangar parfait si ce n'était que le tunnel qui menait en direction de la surface semblait éboulé sur ses 17 km inférieurs*. Soudain il demanda à Brise que la sonde s'immobilise et zoom dans un coin de la pièce. Un instant plus tard il demanda à la commandante de revenir sur la passerelle.
Dans un coin de la salle que Nonono filmait en tri-vi il y avait un tas informe de quelques mètres cubes, carbonisé, mais on y devinait encore des ossements carbonisés, des restes d'armure métallique, d'armes blanches jetés pêle-mêle. Des débris l'on pouvait voir l'arrondit typique de fragments de crânes humain aux orbites obscures dont le blanc constatait de la couche de cendres noirâtre.
Dom était certain que ce n'était pas vieux : l'os n'avait pas pris la teinte marronnasse et la patine que le temps finissait à apporter. Par ailleurs il était presque certain que c'était un lance flamme à plasma qui avait fait cela : les os avaient explosés sous la chaleur intense, alors que la moelle, la matière cérébrale les liquides qui y étaient enfermés se sublimaient et transformaient en vapeur. Ces gens avaient été incinérés vivants ou peu de temps après leur mort. Il aurait parié sur la dernière hypothèse : l'emplacement des os et des armures laissait à penser qu'on avait entasser les corps dans un coin de la pièce pour maximiser la chaleur renvoyée par les murs. Ce n'était pas la première fosse commune que son expérience de médecin militaire lui avait fait voir. Il estimait à 80 à 120 personnes le nombre de personnes incinérées ici.
Spoutkin qui avait été témoin de toute la scène avait demandé au puit tri-vi une représentation de l'ensemble de la pièce : il y avait des impacts de tir sur les murs, des tirs de laser nourris et au sol des traces. Des traces de pas dans la fine couche de suie qui avait recouvert tout : des traces de semelle de bottes militaires, au moins 5 personnes différentes. Mais aussi des traces sous cette fine couche, ce qui ressemblait furieusement aux patins d'atterrissage du Songe : la forme correspondait, l'empattement aussi.
[hrp]* je précise qu'il y a d'autres puits non obstrués qui mènent à l'intérieur et à la terre creuse : en moyenne tous les 15 km. Les autres ne semblent pas obstrués.[/hrp]
Nonono ouvrait la route, furetant, recherchant un passage vers la surface qu'ils pourraient emprunté. Brise avait renoncé à aller voir de trop prés la couche antigrav : les lectures de niveaux d'énergie là dedans et des arcs d'énergie qui s'y produisaient rendaient le coin malsain pour un logimec et ... sans doute pour un être biologique. Néanmoins Brise prit le temps de calculer, si l'hypothèse de Théo était juste l'énergie nécessaire à la génération d'un champ planétaire complet. S'y avait eu des dents il aurait sifflé entre celles-ci : Il y avait une source d'énergie hallucinante sur cette planète. Des sources ? Il vérifia ... Non, les centrales nucléaires qu'ils avaient découvertes associées à celles qu'ils devinaient, ne suffiraient pas. Tout au plus à fournir 30 % de ce qui était necessaire et vu leurs emplacements il aurait été prêt à parier que celle-ci servaient plutôt de source secondaires en cas de défaillance de cette mystérieuse source principale.
Théo gardait un œil sur les relevés du Tri-sonar alors qu'il s'équipait. Alors qu'ils se rapprochaient de la couche de gravité artificielle le relevé se modifia : à 24 km sous leurs pieds, la roche avait fait place à un espace libre où l'on devinait un relief : montagnes, cours d'eau qui avaient creusé de profondes gorges, torrents d'altitudes, glaciers, crêtes enneigées ... Il y avait de l'activité biologique aussi, une fine couche : végétaux, mais aussi des animaux. Pas de source de haute énergie.
Jim tout en s'équipant regardait les images retransmises par la sonde de Brise : cette dernière s'approchait d'un lieu qui aurait fait un hangar parfait si ce n'était que le tunnel qui menait en direction de la surface semblait éboulé sur ses 17 km inférieurs*. Soudain il demanda à Brise que la sonde s'immobilise et zoom dans un coin de la pièce. Un instant plus tard il demanda à la commandante de revenir sur la passerelle.
Dans un coin de la salle que Nonono filmait en tri-vi il y avait un tas informe de quelques mètres cubes, carbonisé, mais on y devinait encore des ossements carbonisés, des restes d'armure métallique, d'armes blanches jetés pêle-mêle. Des débris l'on pouvait voir l'arrondit typique de fragments de crânes humain aux orbites obscures dont le blanc constatait de la couche de cendres noirâtre.
Dom était certain que ce n'était pas vieux : l'os n'avait pas pris la teinte marronnasse et la patine que le temps finissait à apporter. Par ailleurs il était presque certain que c'était un lance flamme à plasma qui avait fait cela : les os avaient explosés sous la chaleur intense, alors que la moelle, la matière cérébrale les liquides qui y étaient enfermés se sublimaient et transformaient en vapeur. Ces gens avaient été incinérés vivants ou peu de temps après leur mort. Il aurait parié sur la dernière hypothèse : l'emplacement des os et des armures laissait à penser qu'on avait entasser les corps dans un coin de la pièce pour maximiser la chaleur renvoyée par les murs. Ce n'était pas la première fosse commune que son expérience de médecin militaire lui avait fait voir. Il estimait à 80 à 120 personnes le nombre de personnes incinérées ici.
Spoutkin qui avait été témoin de toute la scène avait demandé au puit tri-vi une représentation de l'ensemble de la pièce : il y avait des impacts de tir sur les murs, des tirs de laser nourris et au sol des traces. Des traces de pas dans la fine couche de suie qui avait recouvert tout : des traces de semelle de bottes militaires, au moins 5 personnes différentes. Mais aussi des traces sous cette fine couche, ce qui ressemblait furieusement aux patins d'atterrissage du Songe : la forme correspondait, l'empattement aussi.
[hrp]* je précise qu'il y a d'autres puits non obstrués qui mènent à l'intérieur et à la terre creuse : en moyenne tous les 15 km. Les autres ne semblent pas obstrués.[/hrp]