2015-12-25, 07:52 PM
L'approche prudente demandée leur demanda presque huit heures. Heures utilisées à l'écoute, au survol de la surface, au relevé topographique précis ... Sans être beaucoup plus avancé : ils avaient examiné avec soin les sites où avait été placé des équipements d'imagerie géologiques, parfois distants de plusieurs milliers de kilomètres les uns des autres. Il n'y avait plus rien : les sondes fouisseuses avaient disparues. Seul restait sur place les trous d'enfouissement, des traces de pas multiples et des traces d'atterrissage. Les formes des semelles correspondaient à des pieds humains, couverts de combinaison énergétiques. Quand aux trace d'atterrissage cela évoquait un bulle, mais aussi les patins de secours du Songe; d'ailleurs c'était ceux-ci qui s'étaient posés premier : la bulle était venu plus tard. Pour récupérer les sondes ? Peut-être.
Après avoir tergiversé ils décidèrent de se poser sur le site où Kald pensait que se situait le camp principal au plus profond de la plus profonde faille de la planète sans nom.
Ils s'engagèrent dans le défilé dans une descente verticale, illuminant les parois qui se rétrécissaient à l'aide des phares de leur varlet ... en absence d'atmosphère la lumière portait loin et les taches de lumières de leurs spots dansaient alors qu'ils s'enfonçait dans les profondeurs.
Ils passèrent à l'endroit où avaient été placées les charges explosives. Pas de doute : ce n'était pas un effondrement naturel. Jim qui avait dans sa carrière militaire utilisé pas mal d'explosif aurait mis sa main à couper qu'il s'agissait d'un explosif militaire brisant, des charges gravitiques. On l'utilisait généralement pour détruire des bâtiments, saboter des engins. Pas le genre de matos qu'on trouvait à chaque coin de rue.
Kald estima le volume arraché des parois et leur annonça que selon ses estimations le camp original se trouvait maintenant enfoui sous cinq cent mètres de décombres. Au passage il éclaira quelques traces sur la parois : emplacement de spots, de relais de communication ... qui avaient disparus eux aussi. Ne restait que les points d'attache. C'était ces restes d'installations qui lui avait fait conclure à la présence d'un camp de base ici.
Enfin ils parvinrent au sommet de l'éboulement. Le sol, bien que chamboulé semblait stable et les parois presque verticales étaient seulement écartées de trois cent mètres.
Les patins de secours du Songe se déplièrent et la délicatesse d'une libellule ils se posèrent, coupant les varlets dans la foulée pour économiser le précieux carburant.
[hrp]Et maintenant ?[/hrp]
Après avoir tergiversé ils décidèrent de se poser sur le site où Kald pensait que se situait le camp principal au plus profond de la plus profonde faille de la planète sans nom.
Ils s'engagèrent dans le défilé dans une descente verticale, illuminant les parois qui se rétrécissaient à l'aide des phares de leur varlet ... en absence d'atmosphère la lumière portait loin et les taches de lumières de leurs spots dansaient alors qu'ils s'enfonçait dans les profondeurs.
Ils passèrent à l'endroit où avaient été placées les charges explosives. Pas de doute : ce n'était pas un effondrement naturel. Jim qui avait dans sa carrière militaire utilisé pas mal d'explosif aurait mis sa main à couper qu'il s'agissait d'un explosif militaire brisant, des charges gravitiques. On l'utilisait généralement pour détruire des bâtiments, saboter des engins. Pas le genre de matos qu'on trouvait à chaque coin de rue.
Kald estima le volume arraché des parois et leur annonça que selon ses estimations le camp original se trouvait maintenant enfoui sous cinq cent mètres de décombres. Au passage il éclaira quelques traces sur la parois : emplacement de spots, de relais de communication ... qui avaient disparus eux aussi. Ne restait que les points d'attache. C'était ces restes d'installations qui lui avait fait conclure à la présence d'un camp de base ici.
Enfin ils parvinrent au sommet de l'éboulement. Le sol, bien que chamboulé semblait stable et les parois presque verticales étaient seulement écartées de trois cent mètres.
Les patins de secours du Songe se déplièrent et la délicatesse d'une libellule ils se posèrent, coupant les varlets dans la foulée pour économiser le précieux carburant.
[hrp]Et maintenant ?[/hrp]