2015-09-16, 09:08 PM
Zelda quitta la table et salua Mama Felit au passage.
A l’extérieur du rade l’activité battait à son plein… Des gamins en guenilles déambulaient en bringeballant des bidons de fer blanc attachés par des câbles. Ils entrechoquaient en rythme des timbales en plastique, tout en vantant la qualité et la pureté de leur eau de distillation. Un va et vient incessant animaient la foule bigarrées des bas-fonds. C’était comme si rien n’avait changé depuis toutes ces années.
Devant elle, un bourdonnement grave raisonna en chœur. Zelda reconnu cette mélopée. La foule s’écarta instinctivement. Zelda fit de même pour laisser passer un carré de quatre bonzes Lamentins. Ils étaient vêtus de sarouels rouges serrés aux mollets par des rubans de soie noirs, un poncho blanc couvrait leurs épaules et un large chapeau conique ombrait leur visage. Ils transportaient, dans de larges écharpes, le pain de la rédemption œcuménique et infinie. Ils avançaient d’un pas lent, en rang serré, récitant inlassablement de leur voix grave le soutra des âmes perdues. Une dizaine de va nue pieds les suivaient, la tête baissées, un quignon de pain à la main. Nul n’aurait osé s’en prendre aux moines et à leurs ouailles.
Plus loin, Zelda reconnu la face tatouée de Zotras… C'était un pickpocket de seconde main, pas très doué… Enfant, Zelda s’amusait à lui faire les poches… Aujourd'hui, il était vieux et ressemblait à un vagabond. Zelda sourit en se remémorant le facétieux Zotras qu’elle avait connue. En passant près de lui, elle glissa habilement dans le revers de sa poche une plaque de 100 ducats… De quoi tenir un repas chaud et une alcôve pour une semaine…
Enfin ! L’échoppe de Papagayo était en vu. C’était une modeste cahute, solidement bâtie, en tôles de plastacier soudées au chalumeau moléculaire. Une bâche en plasteel avait été dressée pour former un haut-vent de fortune sous lequel quelques personnes, portant paquets sous cape, attendaient leur tour. Le regard suspicieux...
Un écriteau annonçait la couleur à qui savait lire l’InterGal : ici on ne discute pas !
A l’extérieur du rade l’activité battait à son plein… Des gamins en guenilles déambulaient en bringeballant des bidons de fer blanc attachés par des câbles. Ils entrechoquaient en rythme des timbales en plastique, tout en vantant la qualité et la pureté de leur eau de distillation. Un va et vient incessant animaient la foule bigarrées des bas-fonds. C’était comme si rien n’avait changé depuis toutes ces années.
Devant elle, un bourdonnement grave raisonna en chœur. Zelda reconnu cette mélopée. La foule s’écarta instinctivement. Zelda fit de même pour laisser passer un carré de quatre bonzes Lamentins. Ils étaient vêtus de sarouels rouges serrés aux mollets par des rubans de soie noirs, un poncho blanc couvrait leurs épaules et un large chapeau conique ombrait leur visage. Ils transportaient, dans de larges écharpes, le pain de la rédemption œcuménique et infinie. Ils avançaient d’un pas lent, en rang serré, récitant inlassablement de leur voix grave le soutra des âmes perdues. Une dizaine de va nue pieds les suivaient, la tête baissées, un quignon de pain à la main. Nul n’aurait osé s’en prendre aux moines et à leurs ouailles.
Plus loin, Zelda reconnu la face tatouée de Zotras… C'était un pickpocket de seconde main, pas très doué… Enfant, Zelda s’amusait à lui faire les poches… Aujourd'hui, il était vieux et ressemblait à un vagabond. Zelda sourit en se remémorant le facétieux Zotras qu’elle avait connue. En passant près de lui, elle glissa habilement dans le revers de sa poche une plaque de 100 ducats… De quoi tenir un repas chaud et une alcôve pour une semaine…
Enfin ! L’échoppe de Papagayo était en vu. C’était une modeste cahute, solidement bâtie, en tôles de plastacier soudées au chalumeau moléculaire. Une bâche en plasteel avait été dressée pour former un haut-vent de fortune sous lequel quelques personnes, portant paquets sous cape, attendaient leur tour. Le regard suspicieux...
Un écriteau annonçait la couleur à qui savait lire l’InterGal : ici on ne discute pas !
"Va où tu veux, meurs où tu peux..."