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Jonction – 28 Kepler 1505 TUP
#41
Quelques instant après la question de Théo la voix de Zelda tomba depuis le communico : Non, ce n'est pas normal à ce que m'en dit JeanJee. On entendit des chuchotements avant que Zelda reprenne : ça pourrait être à la limite l'œuvre d'une faction tentant de rentrer discrètement des marchandises volées dans le secteur des habitations. Ca c'est déjà produit.

La voix de Kald se substitua à celle de Zelda : Le point d'entrée du piratage est un nœud de communication situé au niveau IIIA dans un secteur technique inhabité à environ 300 mètres de votre position. J'essaye de dérouter leur signal sans succès pour l'instant. Je vous tiens au courant de mes avancés. Terminé.

Brise commença, non sans avoir bipé à l'attention de ses compagnons, pour l'heure occupés aux soucis techniques du holster de Spoutkin, à retirer la plaque d'accès. Si les plans transmis étaient exactes c'était un couloir de maintenance parallèle au conduit d'air principal, donnant sur celui-ci par des trappes de visite de loin en loin.

Il y avait 9 visses en titane et un verrouillage magnétique complémentaire qui solidarisait la plaque à la paroi. Du dessous de la plateforme de Brise, un bras mécanique terminé par un antique tournevis électrique se déploya, dévissant en quelques secondes 7 des 9 visses ... une petite décharge de darc industriel neutralisa la charge du plastacier. Il dévissa ensuite l'avant dernière visse, dans le but de faire pivoter la plaque autour de l'axe de la dernière et ... rien ! la plaque ne bougea pas.

En pestant (mais en haïkiu*) il se rendit compte que les couches de peintures successives avaient littéralement collées la trappe au mur. Il déploya un bras complémentaire avec en terminaison un petit émetteur à ultrason qui trouva la fréquence de la peinture et entreprit de réduire celle-ci en poussière.

[hrp]J'ai fais le jet derrière mon paravent virtuel à ta place.[/hrp]

A la dernière minute, avant que la plaque soit tout à fait libérée, pris d'un pressentiment, il glissa son bras le plus fin doté d'une pulville cybernétique de l'autre coté de celle-ci. Pas de câble (mais ça aurait été une solution low-tech) pas de faisceau laser visible, de système volumétrique ou de déclencheur optique ... rien de suspect à ce stade.

Il libéra la plaque, qui se mit à pendouiller accrochée à la dernière visse. Le tunnel étroit qui s'ouvrait au delà était emplit de câbles, faisceaux, tubulures et tuyaux transportant eau, électricité, liquide de refroidissement et évacuant en retour les déchets. Il faisait au moins une cinquantaine de mètres, éclairé de loin en loin par des diodes d'urgences.

Il faudrait ramper sur une dizaine de mètres avant de parvenir à la jonction sur le couloir d'aération dont semblait provenir l'odeur qu'avait perçu Bruhuk.

[hrp]Bienvenu Spoutkin.[/hrp]

Spoutkin semblait ne pas s'en sortir avec le holster : pourtant ce n'était pas un système à verrouillage à bouton, mais bien un système NT4, à verrouillage magnétique : un petit capteur détectait la main a proximité et libérait littéralement l'arme dans la paume de son propriétaire quand celle-ci s'approchait. Encore fallait-il ne pas se gratter l'aisselle au risque, comme cela s'était produit, de donner un faux signal et de voir son arme atterrir à ses pieds.
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* Saleté de serrure,
dois-je pousser ou tirer ?
Peut-être tourner ?
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