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Bilbo - 22 Kepler 1505 TUP
Théo fut ravi de voir Bruhuk lui amener une branche idéale pour servir de torche, car non seulement le briquet commençait à être brulant dans sa main, mais de plus les va-et-vients qu'il lui faisait faire n'étaient guère efficaces et il commençait à avoir quelques piqures de taons-bulle sur les parties exposées de sa peau qui irradiaient une douleur cuisante. Il essaya de résister à l'envie de se gratter, car il était probable que ça n'arrangerait rien, bien au contraire.

Au bout de la troisième heure de marche dans les conditions difficiles des marais bilboniens, la fatigue se faisait à présent sentir. Une gangue de boue séchée alourdissait ses bottes, il avait de plus en plus de mal à lever les pieds hors des fondrières fangeuses où le groupe se trainait, la chaleur et la sueur rendaient ses vêtements poisseux. Sa vigilance s'émoussait, et il regardait moins souvent sur les côtés et l'arrière de la colonne, de plus en plus concentré sur le simple fait d'avancer.

Il aperçut avec soulagement l'épave de la navette automatique. Parvenu à proximité de l'engin, il arma son fusil, fit le tour de l'épave à la recherche de tout élément qui pourrait indiquer si celle-ci avait déjà reçu de la visite : empreintes sur le sol probablement sèché par la chaleur résiduelle de la coque, marques de mains ou de pieds sur l'enveloppe énergisée...

Il avisa l'écoutille de service perchée à deux mètres vingt du sol et déclara :

"Qui me fait la courte échelle, que j'essaye d'ouvrir ce truc ?"
"Veille qui veut vivre" (devise des officiers artilleurs de la Guilde Navyborg)
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