Thread Rating:
  • 0 Vote(s) - 0 Average
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
Bilbo - 22 Kepler 1505 TUP
La flamme du briquet à amadou de Théo illumina la nuit de sa flamme jaune et dansante … les créatures s’éloignèrent paresseusement, pour revenir de plus belle au couvert de l’obscurité quand la flamme s’éloignait.

Zelda avait plongé les mains dans la boue et après avoir inspecté celle-ci et vu détaler des vers et des petits crustacés s’interrogea : était-il bien raisonnable d’étaler ce bouillon de culture sur sa douce peau ?

Par reflexe Jim avait écrasé la bestiole, qui avait éclaté sous l’impact … une cloque se formait sur son bras et ça démangeait.

Il fallut attendre que Bruhuk rejoigne Théo avec le bâton qu’il avait trouvé : la longue expérience des milieux humide lui permit de trouver une plante dont les pistils enfermés dans une cosse cirée était relativement sec … après plusieurs minutes d’acharnement ils parvinrent en faire crachoter le flambeau improvisé, pendant que chacun essayait d’éloigner les taons bulles, non sans écoper de quelques piqures malgré tout. Plus que la chiche lumière, les créatures détestèrent la fumée noire et grasse qui se répandit tout autour, les laissant en paix

…Disons le la progression en direction de l’épave ne fut pas une partie de plaisir.

Il leur fallut trois longues heures pour parvenir à ce qui restait de du cargo automatisé. Il fallut récupérer une des chaussures de Dom perdue dans un trou et éloigner en tirant quelques coups de feu en l’air un bec-hache trop curieux qui était venu à la lisière de la lumière avec deux de ses congénères voir s’ils pourraient faire un repas des étranges créatures qui avaient envahi leur domaine. La tache la plus harassante fut de se dégager de la boue qui s’infiltrait partout, les couvrant d’une couche noirâtre et craquante au fur et à mesure qu’elle séchait. Zelda eut enfin le bain de boue qu’elle avait souhaité. On verrait plus tard pour les conséquences sanitaires.

Le seul qui avait l’air de s’amuser c’était Bruhuk. La boue était une seconde nature pour lui … et il pataugeait avec délice, allant de l’un à l’autre pour les aider à avancer et à s’extirper du sol gluant.

Enfin ils parvinrent à la longue tranchée emplie d’eau noire au bout de laquelle ils devinèrent dans les lueurs de la torche et des lampes l’éclat métallique du plastacier mis à nu lors de sa longue glissade dans le marais.

Quelques minutes plus tard ils étaient au pied de l’épave. La coque énergisée en avait subie de dures, la structure avait pliée sous l’effort, mais … dans l’ensemble elle semblait encore en une seule pièce. La cellule contenant l’avionique et la cabine de pilotage de secours était à demi enterrée, mais une des écoutilles de service était encore accessible.

[hrp]A vous.[/hrp]
Reply


Messages In This Thread

Forum Jump:


Users browsing this thread: 6 Guest(s)