2014-09-02, 09:03 PM
Jim passa le premier ... et fut le premier à s’enfoncer jusqu’aux chevilles dans la boue noire et collante. Il fait quelques pas et avisa un tronc couché derrière lequel il s’accroupit pour faire le point sur les alentours. Ca avait l’air un peu plus sec vers le sommet, mais il maintînt sa position le temps de faire un tour d’horizon.
Bientôt le vrombissement sourd des moteurs du dirigeable s’estompa, vite remplacé par la rumeur de la vie qui hantait ces lieux et qui s’était tue brièvement avec leur arrivée.
Comme chaque planète avait son odeur, chaque lieu avait son âme, ses bruits, sa musique.
La musique de ce lieu était faite de stridulations de créatures invisibles, de grognements gutturaux dans les arbres lointains, de clapotis d’eau troubles dérangés par de mystérieuses créatures dont les mouvements ridaient les eaux noirâtres.
Zelda déplia son éventail avec un claquement sec, observant la carte tri-Vi qui de déploya devant ses yeux … Hummm quatre cent mètres entre leur position et le lieu de crash principal.
Elle leva les yeux, croisant le regard de Jim … des nappes de brouillard commençaient à se lever, masquant les alentours de leurs rubans ouatés.
L’humidité se referma sur eux avec l’obscurité, alors que les soleils de Bilbo disparaissaient derrière l’horizon.
Jim avait terminé son inspection. Rien de notable pour l’instant, sauf de petits globes volants, semblables à des petites gouttes de pluie qui voletaient autour de lui, propulsés par de rapides contraction de leur paroi externe transparente … c’était plutôt mignon. Il changea d’idée quand l’un d’entre eux se posa sur sa main et changea de couleur, virant au rouge vif alors qu’il ressentait une vive brulure.
Pendant ce temps Bruhuk reniflait l’air avec application. Ce n’était pas chez lui mais cela lui parlait, lui évoquait des souvenirs, titillant son cerveau reptilien de délicieux stimuli. Au-delà des remugles de végétaux en décomposition, d’eau croupie, d’odeur animale, flottait dans l’air une odeur étrangère. Fumée, métal surchauffé, composantes plastique brulées, huile minérale … Odeurs qui n’avaient rien à faire ici. Il se tourna sur lui-même conscient que Théo lui parlait … Oui, c’était plus fort par là. C’était précisément la direction dans laquelle Zelda pointait son éventail.
Dom avait fait quelques pas, s’arrachant ses bottes à la gangue de boue pour rejoindre Jim, tout en gardant la main sur la crosse du révolver qui battait sa cuisse… marrant ces gouttes de pluie volantes qui les entouraient. C’était visiblement biologique et attiré par eux … la lumière se faisait crépusculaire. Peut être qu’ils se guidaient sur leur rayonnement infrarouge ? En tout cas ils avaient l’air de ne pas s’intéressé du tout à Bruhuk, mais flottaient aussi doucement en direction de Zelda et de Théo …
(à vous)
Bientôt le vrombissement sourd des moteurs du dirigeable s’estompa, vite remplacé par la rumeur de la vie qui hantait ces lieux et qui s’était tue brièvement avec leur arrivée.
Comme chaque planète avait son odeur, chaque lieu avait son âme, ses bruits, sa musique.
La musique de ce lieu était faite de stridulations de créatures invisibles, de grognements gutturaux dans les arbres lointains, de clapotis d’eau troubles dérangés par de mystérieuses créatures dont les mouvements ridaient les eaux noirâtres.
Zelda déplia son éventail avec un claquement sec, observant la carte tri-Vi qui de déploya devant ses yeux … Hummm quatre cent mètres entre leur position et le lieu de crash principal.
Elle leva les yeux, croisant le regard de Jim … des nappes de brouillard commençaient à se lever, masquant les alentours de leurs rubans ouatés.
L’humidité se referma sur eux avec l’obscurité, alors que les soleils de Bilbo disparaissaient derrière l’horizon.
Jim avait terminé son inspection. Rien de notable pour l’instant, sauf de petits globes volants, semblables à des petites gouttes de pluie qui voletaient autour de lui, propulsés par de rapides contraction de leur paroi externe transparente … c’était plutôt mignon. Il changea d’idée quand l’un d’entre eux se posa sur sa main et changea de couleur, virant au rouge vif alors qu’il ressentait une vive brulure.
Pendant ce temps Bruhuk reniflait l’air avec application. Ce n’était pas chez lui mais cela lui parlait, lui évoquait des souvenirs, titillant son cerveau reptilien de délicieux stimuli. Au-delà des remugles de végétaux en décomposition, d’eau croupie, d’odeur animale, flottait dans l’air une odeur étrangère. Fumée, métal surchauffé, composantes plastique brulées, huile minérale … Odeurs qui n’avaient rien à faire ici. Il se tourna sur lui-même conscient que Théo lui parlait … Oui, c’était plus fort par là. C’était précisément la direction dans laquelle Zelda pointait son éventail.
Dom avait fait quelques pas, s’arrachant ses bottes à la gangue de boue pour rejoindre Jim, tout en gardant la main sur la crosse du révolver qui battait sa cuisse… marrant ces gouttes de pluie volantes qui les entouraient. C’était visiblement biologique et attiré par eux … la lumière se faisait crépusculaire. Peut être qu’ils se guidaient sur leur rayonnement infrarouge ? En tout cas ils avaient l’air de ne pas s’intéressé du tout à Bruhuk, mais flottaient aussi doucement en direction de Zelda et de Théo …
(à vous)