2014-08-28, 09:29 PM
Zelda au terme de sa sieste rejoignit donc la passerelle de commandement ou le capitaine observait la manœuvre, jambes légèrement écartées et mains croisées derrière le dos. Il tourna légèrement la tête à l’entrée de la jeune femme, hochant la tête pour signifier qu’il avait perçu sa présence.
Il observa les nuages et ordonna : la barre à droite, dix degrés, maintenez-nous face au vent … moteurs un et deux, réduisez de cent tours.
Madame ? Mon lieutenant ne vous a pas averti ? Mais peut être que vous dormiez … Nous ne pouvons rester sur site pendant la nuit. Nos croiseurs au large nous annoncent un front de pluie avec des rafales de 40 à 60 nœuds pendant cette nuit. De plus nos batteries ne sont qu’à 70 % de leur charge optimales … Je ne ferai pas courir de risque à mon bâtiment.
Nous allons rejoindre notre base, y passer la nuit, refaire le plein de gaz et de lest, remplacer nos batteries et nous vous rejoindrons demain.
Si vous le permettez je vais vous débarquer. Et nous allons bien entendu vous confier une radio. Madame …
Il se retourna : barre de profondeur à moins 5 degrés, moteurs plus cinquante tours … rapprochez vous de cet ilot. Son ton se fit légèrement sarcastique : il serait dommage que nos invités se mouillent les pieds.
Le second qui s’était tenu légèrement en retrait jusque là, claqua des talons et invita Zelda à le suivre.
Ce faisant elle passa devant l’infirmerie où par la porte ouverte elle entraperçu Dom qui échangeait avec le médecin du bord.
Ce dernier était un homme à l’apparence joviale, au court collier de barbe grise qui encadrait un visage poupin rose. Il avait accueillit Dom avec une certaine réserve, mais les questions que celui-ci lui avait posé avait achevé de le convaincre qu’il n’avait pas à faire à un envahisseur mais à un collègue.
Il lui avait donc ouvert ses placards, se tiroirs avec toute la bonne volonté du monde. Soigneusement rangés, étiquetés, se trouvaient drogues, onguents, mais aussi plantes et minéraux permettant à tout pharmacien expérimenté de créer des produits par trop instable pour être préparés à l’avance.
Dom put faire le choix dans ce qui lui convenait et placer le tout dans une mallette de bois couverte de cuir dans laquelle de petits compartiments matelassés pouvaient accueillir une trentaine de fioles, seringues, coupelles, tubes de verre, petit mortier en céramique ainsi qu’un petit réchaud à alcool.
Un peu plus loin elle pénétra dans l’armurerie où le reste de ses compagnons se trouvaient déjà.
Le local était relativement petit et il fallait presque jouer des coudes pour pouvoir récupérer ce qui leur avait été promis : Elle mit la main sur la radio, une trousse contenant un lance fusée et six fusées, deux vertes, deux rouges et deux blanches. Ces deux dernières, leur précisa le second, était éclairantes, c'est-à-dire ralenties pendant leur chute par un parachute, qui donnaient grâce au phosphore qu’elles contenaient une lumière blanche éclatante pendant une vingtaine de secondes.
Pendant ce temps Bruhuk avait mis la main sur des grenades. Des grenades à manche dont l’armurier, un sergent au visage creusé et à la moustache noire, leur avait rappeler le fonctionnement : dévisser au bas du manche la capsule, récupérer dans le manche creux l’anneau accroché à la ficelle, tirer sur la ficelle pour amorcer le détonateur … lancer le tout avant les dix secondes … plus ou moins deux secondes. … donc à 5 ou 6 pour plus de sécurité.
L’odeur qui régnait ici rappelait des choses à Jim.
Une odeur d’huile de lin, de graisse d’arme, de cuir graissé … Il lui semblait être revenu à l’académie militaire, lors des cours de xéno-armement du Major Blake. « Ceci les petits gars est un fusil à culasse mobile … Je sais que vous faites grand cas de vos fusils laser, mais vous trouverez ces armes dans pas mal de civilisations NT3 et 4 … avec des variations bien entendu.
Ne ricanez pas monsieur Highway : Bien manié ça vous tue un homme à deux cent mètre aussi surement d’un tir de fusil blaster. »
Le claquement en deux temps de la culasse qu’on ouvrait le ramena à l’instant présent, dissipant ses souvenirs.
Il observa comment l’armurier introduisait la lame chargeur de 6 cartouches dans le magasin, les systèmes de sureté, le fonctionnement de la hausse micrométrique … Rien que de très classique, si ce n’était la bretelle qui permettait en la dédoublant de porter l’arme sur son dos à la façon d’un sac. Il récupéra une cartouchière de 10 lames chargeurs. Tout cela pesait son poids. Rajouterait-il une baïonnette pour faire bonne figure ? Il récupéra son fusil et, sans avoir mi de munition referma la culasse en deux temps, poussant en avant le levier d’armement avant de le verrouiller vers le bas. Clic ! Clac !
Une fois équipés (on leur remit aussi des lampes à batterie électrique, la radio demandée et si ils le souhaitaient des tentes de toile), ils purent se rendre dans la partie basse de la nacelle : le jour déclinait rapidement et le dirigeable maintenait un point fixe au dessus d’une petite éminence dominant le marécage alentours, talus couvert de courts arbustes qui dominait le marécage alentours.
Ils se trouvaient à deux mètres du sol, ils observèrent un instant par une trappe s’ouvrant à leurs pieds, la végétation bousculée par le souffle des hélices.
On déroula une échelle de corde, qui leur permit de descendre les uns après les autres après quelques acrobaties, jusqu'au au sol.
Dji les salua, hurlant pour dominer le bruit des moteurs et le tumulte du vent : Je vous laisse, je vous rejoindrai demain. Il agita la main alors que le dirigeable s’éloignait dans le soleil couchant.
[hrp]Et maintenant ?[/hrp]
Il observa les nuages et ordonna : la barre à droite, dix degrés, maintenez-nous face au vent … moteurs un et deux, réduisez de cent tours.
Zelda Zonk Wrote: Combien de temps pouvez-vous rester sur zone ? Une fois que nous aurons débarqué, je vous demanderais de patrouiller à distance. Nous avons besoin de calme ! Mais au cas où la liaison radio devenait impossible, nous utiliseront une fusée rouge en cas de d'urgence... Et si nous n'avons plus besoin de votre soutien, une verte pour vous signaler de repartir... Capitaine, vous seriez galant de me déposer au plus près…" Zelda lui sourit.
Madame ? Mon lieutenant ne vous a pas averti ? Mais peut être que vous dormiez … Nous ne pouvons rester sur site pendant la nuit. Nos croiseurs au large nous annoncent un front de pluie avec des rafales de 40 à 60 nœuds pendant cette nuit. De plus nos batteries ne sont qu’à 70 % de leur charge optimales … Je ne ferai pas courir de risque à mon bâtiment.
Nous allons rejoindre notre base, y passer la nuit, refaire le plein de gaz et de lest, remplacer nos batteries et nous vous rejoindrons demain.
Si vous le permettez je vais vous débarquer. Et nous allons bien entendu vous confier une radio. Madame …
Il se retourna : barre de profondeur à moins 5 degrés, moteurs plus cinquante tours … rapprochez vous de cet ilot. Son ton se fit légèrement sarcastique : il serait dommage que nos invités se mouillent les pieds.
Le second qui s’était tenu légèrement en retrait jusque là, claqua des talons et invita Zelda à le suivre.
Ce faisant elle passa devant l’infirmerie où par la porte ouverte elle entraperçu Dom qui échangeait avec le médecin du bord.
Ce dernier était un homme à l’apparence joviale, au court collier de barbe grise qui encadrait un visage poupin rose. Il avait accueillit Dom avec une certaine réserve, mais les questions que celui-ci lui avait posé avait achevé de le convaincre qu’il n’avait pas à faire à un envahisseur mais à un collègue.
Il lui avait donc ouvert ses placards, se tiroirs avec toute la bonne volonté du monde. Soigneusement rangés, étiquetés, se trouvaient drogues, onguents, mais aussi plantes et minéraux permettant à tout pharmacien expérimenté de créer des produits par trop instable pour être préparés à l’avance.
Dom put faire le choix dans ce qui lui convenait et placer le tout dans une mallette de bois couverte de cuir dans laquelle de petits compartiments matelassés pouvaient accueillir une trentaine de fioles, seringues, coupelles, tubes de verre, petit mortier en céramique ainsi qu’un petit réchaud à alcool.
Un peu plus loin elle pénétra dans l’armurerie où le reste de ses compagnons se trouvaient déjà.
Le local était relativement petit et il fallait presque jouer des coudes pour pouvoir récupérer ce qui leur avait été promis : Elle mit la main sur la radio, une trousse contenant un lance fusée et six fusées, deux vertes, deux rouges et deux blanches. Ces deux dernières, leur précisa le second, était éclairantes, c'est-à-dire ralenties pendant leur chute par un parachute, qui donnaient grâce au phosphore qu’elles contenaient une lumière blanche éclatante pendant une vingtaine de secondes.
Pendant ce temps Bruhuk avait mis la main sur des grenades. Des grenades à manche dont l’armurier, un sergent au visage creusé et à la moustache noire, leur avait rappeler le fonctionnement : dévisser au bas du manche la capsule, récupérer dans le manche creux l’anneau accroché à la ficelle, tirer sur la ficelle pour amorcer le détonateur … lancer le tout avant les dix secondes … plus ou moins deux secondes. … donc à 5 ou 6 pour plus de sécurité.
L’odeur qui régnait ici rappelait des choses à Jim.
Une odeur d’huile de lin, de graisse d’arme, de cuir graissé … Il lui semblait être revenu à l’académie militaire, lors des cours de xéno-armement du Major Blake. « Ceci les petits gars est un fusil à culasse mobile … Je sais que vous faites grand cas de vos fusils laser, mais vous trouverez ces armes dans pas mal de civilisations NT3 et 4 … avec des variations bien entendu.
Ne ricanez pas monsieur Highway : Bien manié ça vous tue un homme à deux cent mètre aussi surement d’un tir de fusil blaster. »
Le claquement en deux temps de la culasse qu’on ouvrait le ramena à l’instant présent, dissipant ses souvenirs.
Il observa comment l’armurier introduisait la lame chargeur de 6 cartouches dans le magasin, les systèmes de sureté, le fonctionnement de la hausse micrométrique … Rien que de très classique, si ce n’était la bretelle qui permettait en la dédoublant de porter l’arme sur son dos à la façon d’un sac. Il récupéra une cartouchière de 10 lames chargeurs. Tout cela pesait son poids. Rajouterait-il une baïonnette pour faire bonne figure ? Il récupéra son fusil et, sans avoir mi de munition referma la culasse en deux temps, poussant en avant le levier d’armement avant de le verrouiller vers le bas. Clic ! Clac !
Une fois équipés (on leur remit aussi des lampes à batterie électrique, la radio demandée et si ils le souhaitaient des tentes de toile), ils purent se rendre dans la partie basse de la nacelle : le jour déclinait rapidement et le dirigeable maintenait un point fixe au dessus d’une petite éminence dominant le marécage alentours, talus couvert de courts arbustes qui dominait le marécage alentours.
Ils se trouvaient à deux mètres du sol, ils observèrent un instant par une trappe s’ouvrant à leurs pieds, la végétation bousculée par le souffle des hélices.
On déroula une échelle de corde, qui leur permit de descendre les uns après les autres après quelques acrobaties, jusqu'au au sol.
Dji les salua, hurlant pour dominer le bruit des moteurs et le tumulte du vent : Je vous laisse, je vous rejoindrai demain. Il agita la main alors que le dirigeable s’éloignait dans le soleil couchant.
[hrp]Et maintenant ?[/hrp]