2009-01-03, 01:06 PM
(excuse, je n'avais pas vu ton post :oops: )
[Quand même une bonne nouvelle ...]
Madame Norjansk, toujours très entourée, ne s'était aperçue de rien. En fait, elle continuait sa conférence, assise au sommet d'une toute petite déclivité gazonnée. Il y avait au moins cent personnes, assises en cercle ou accroupies, qui buvaient ses paroles. De temps en temps fuysait une question. L'une d'elle, qui avait suscité un léger remous :
- Un auditeur : "Dame, votre opinion sur le principe de précaution a évolué au cours de votre vie. Pouvez-vous nous en dire un mot ?"
- Madame Norjansk : "Oui." Un long silence. Elle avait les deux mains jointes devant la bouche, comme en méditation. Tous respectèrent cela. "Certains d'entre vous le savent, le début de ma carrière fut imprégné d'une boulimie expérimentale sans retenue aucune. Avec le temps, je juge la Constantine Thelma NORJANSK d'alors avec sévérité. J'ai fait des bêtises, certaines vénielles, d'autres plus graves. Avec le recul, et sans vouloir étouffer toute créativité, je pense que toute introduction d'une nouvelle espèce vivante, quelle que soit sa nature, dans un milieu sauvage "primal" (!) doit être précédée puis accompagnée d'études d'impact longues, minutieuses, répétées et de ce fait très coûteuses. Il y a deux siècles, j'étais tenante du "laissez faire, il ne peut en sortir que du bien ; ou alors on réparera. Ce temps est maintenant révolu." Elle développa et étaya ces propos pendant près d'un quart d'heure, ce qui pour un discours improvisé autour d'un glass de tchamp était remarquable.
La deuxième heure était pratiquement terminée quand chacun alla se coucher, à l'exception de quelques étudiants passionnés qui durent deviser longtemps encore.
[Quand même une bonne nouvelle ...]
khrys Wrote:Que faisait la cliente? C'était aussi devenu un sujet épineux... :roll:Fort heureusement, l'incident avait été remarqué par fort peu de monde. Oh, on parlerait ici ou là, mais monsieur Edelman, qui connaissait bien les Tréfoliens, savait que cela n'irait pas bien loin. En principe.
Madame Norjansk, toujours très entourée, ne s'était aperçue de rien. En fait, elle continuait sa conférence, assise au sommet d'une toute petite déclivité gazonnée. Il y avait au moins cent personnes, assises en cercle ou accroupies, qui buvaient ses paroles. De temps en temps fuysait une question. L'une d'elle, qui avait suscité un léger remous :
- Un auditeur : "Dame, votre opinion sur le principe de précaution a évolué au cours de votre vie. Pouvez-vous nous en dire un mot ?"
- Madame Norjansk : "Oui." Un long silence. Elle avait les deux mains jointes devant la bouche, comme en méditation. Tous respectèrent cela. "Certains d'entre vous le savent, le début de ma carrière fut imprégné d'une boulimie expérimentale sans retenue aucune. Avec le temps, je juge la Constantine Thelma NORJANSK d'alors avec sévérité. J'ai fait des bêtises, certaines vénielles, d'autres plus graves. Avec le recul, et sans vouloir étouffer toute créativité, je pense que toute introduction d'une nouvelle espèce vivante, quelle que soit sa nature, dans un milieu sauvage "primal" (!) doit être précédée puis accompagnée d'études d'impact longues, minutieuses, répétées et de ce fait très coûteuses. Il y a deux siècles, j'étais tenante du "laissez faire, il ne peut en sortir que du bien ; ou alors on réparera. Ce temps est maintenant révolu." Elle développa et étaya ces propos pendant près d'un quart d'heure, ce qui pour un discours improvisé autour d'un glass de tchamp était remarquable.
La deuxième heure était pratiquement terminée quand chacun alla se coucher, à l'exception de quelques étudiants passionnés qui durent deviser longtemps encore.