2014-05-02, 08:53 AM
Le secrétaire Hicks leva une main en voyant la fébrilité qui s’emparaient de certains, les propositions fuser, les livres holographique sortir de leurs poches …
Un instant, madame, messieurs.
Nous, « je » ne suis pas persuadé que ce navire ait quoi que ce soit à voir avec votre mission.
L’alerte que nous avons lancée porte justement sur le bouclage de notre espace aérien : tout navire à propulsion énergétique qui prendra l’air risque de se voir tracer et, si nos moyens nous le permettent, abattu.
Votre bulle y compris si nous ne vous donnons pas de vecteur d’approche spécifique. D’ailleurs … celle-ci est-elle armée ?
Monsieur Spoutkin, En ce qui concerne votre hypothèse de marchandises cachée à bord de la barge et d’un navire venant la récupérer avant votre propre récupération c’est aussi une des multiples possibilités … Néanmoins cela n’aurait rien à voir avec « autochtone », un habitant de notre planète, client et fournisseur étant des galactiques.
Il se tourna ensuite en direction de Jim.
Nous disposons de dirigeables militaires de surveillance, mais requérir leur assistance à ce stade attirerait l’attention sur la zone et … aboutirait à terme à rendre impossible toute dissimulation à la population des évènements.
Il écouta la demande de madame Zonk. Il soupira : disons que « si » vous parvenez à dissimuler parfaitement cotre équipement sur une barge et que « si » vous ne l’utilisez qu’en absence certaine de témoins … cela pourrait se faire. Après inspection de vos travaux.
…
Pendant ce temps chacun s’activait sur ses terminaux en forme d’éventail, de livre … La liaison sécurisée ne posa pas de problème : Spoutkin put prendre le contrôle à distance. Rien n’avait bougé au sein du Varlet. Aux alentour le hangar était toujours plongé dans l’obscurité … la bulle était prête au cas de besoin.
Jim se connecta au satellite et demanda une légère modification de sa trajectoire. Sur son orbite le petit engin qui était recouvert d’une coque qui le faisait ressembler à un simple bloc ferreux astro-pèlerin, ouvrit ses évents et alluma ses moteurs à ion, se repositionnant de manière idéale. Il signala ensuite qu’il était prêt et commença à transmettre ses images et relevés.
[hrp]Deux petits jets de 5d6 sous intelligence + communication 3D s’il te plait Jim ? Oui, c’est très difficile.[/hrp]
Le train était entré en ville.
Ils avaient longé pendant une dizaine de minutes la mer sur laquelle le jour s’était levé. Les voiles blanches et les panaches de fumée des vapeurs se détachaient dans la brume matinale.
Au détour d’un virage ils purent apercevoir la ville, accrochée au sommet d'une falaise au pied de laquelle un port commercial peuplé de grues, de navires de charges, crachait sa fumée noire qui tachait la craie blanche.
Les bâtiments de brique peintes de blanc de chaux au toit de zinc ne faisaient jamais plus de trois étages. C’était une architecture sobre, d’un dépouillement presque géométrique. Seuls quelques bâtiments de paraient de marbre parfois rosé, de statues et autres sculptures.
Le train s’immobilisa en gare, dans une voie un peu isolée, le long d’un quai de bois sur pilotis dont la structure de fer ouvragé supportait un toit.
Trois calèches tirés chacune par deux lézards bipèdes géants, des zulbims comme ils devaient l’apprendre, se rangèrent sur le quai en attende de leurs passagers.
Monsieur Hicks leur expliqua : notre engin mettrait trop de temps à être débarqué et rembarqué … nous devons de plus nous séparer : je dois me rendre à notre antenne locale afin de collecter quelques informations. Mais le secrétaire Dji reste à votre disposition pour vous accompagner. Il assurera la liaison avec moi en cas de soucis.
Ils descendirent ensuite du train et purent prendre place dans les calèches dans laquelle ont pouvait installer six personnes confortablement. Monsieur Hicks pris une des calèches pour lui seul et les autres purent se répartir comme ils le souhaitaient dans les deux autres.
La calèche de Hicks s'éloignait déjà quand monsieur Dji monta naturellement dans celle où avait pris place Zelda. Où nous rendons nous maintenant ? En direction des boutiques de la ville haute pour les emplettes ? Ou dans la ville basse du coté des marécages pour la barge ? Leur conducteur de calèche, un homme de petite taille au visage cuit par le soleil au point d’avoir la teinte d’un gant de cuir et autant de ride dont le chapeau haut de forme s’ornait du ruban rouge traditionnel des maitres de zulbims était penché sur son siège attendant la réponse, mâchonnant une chique qui passait d’une joue à l’autre.
Alors qu’il s’était installé dans son siège Théo reçut la réponse à son message :[ De Bureau à racailles : En cas de danger pour vos vies abandonnez la mission. Bonhomme Richard, classe IV de la division Nova, se déroute pour assistance éventuelle. Arrivée dans système dans 27 heures.Terminé.]
Un instant, madame, messieurs.
Nous, « je » ne suis pas persuadé que ce navire ait quoi que ce soit à voir avec votre mission.
L’alerte que nous avons lancée porte justement sur le bouclage de notre espace aérien : tout navire à propulsion énergétique qui prendra l’air risque de se voir tracer et, si nos moyens nous le permettent, abattu.
Votre bulle y compris si nous ne vous donnons pas de vecteur d’approche spécifique. D’ailleurs … celle-ci est-elle armée ?
Monsieur Spoutkin, En ce qui concerne votre hypothèse de marchandises cachée à bord de la barge et d’un navire venant la récupérer avant votre propre récupération c’est aussi une des multiples possibilités … Néanmoins cela n’aurait rien à voir avec « autochtone », un habitant de notre planète, client et fournisseur étant des galactiques.
Il se tourna ensuite en direction de Jim.
Nous disposons de dirigeables militaires de surveillance, mais requérir leur assistance à ce stade attirerait l’attention sur la zone et … aboutirait à terme à rendre impossible toute dissimulation à la population des évènements.
Il écouta la demande de madame Zonk. Il soupira : disons que « si » vous parvenez à dissimuler parfaitement cotre équipement sur une barge et que « si » vous ne l’utilisez qu’en absence certaine de témoins … cela pourrait se faire. Après inspection de vos travaux.
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Pendant ce temps chacun s’activait sur ses terminaux en forme d’éventail, de livre … La liaison sécurisée ne posa pas de problème : Spoutkin put prendre le contrôle à distance. Rien n’avait bougé au sein du Varlet. Aux alentour le hangar était toujours plongé dans l’obscurité … la bulle était prête au cas de besoin.
Jim se connecta au satellite et demanda une légère modification de sa trajectoire. Sur son orbite le petit engin qui était recouvert d’une coque qui le faisait ressembler à un simple bloc ferreux astro-pèlerin, ouvrit ses évents et alluma ses moteurs à ion, se repositionnant de manière idéale. Il signala ensuite qu’il était prêt et commença à transmettre ses images et relevés.
[hrp]Deux petits jets de 5d6 sous intelligence + communication 3D s’il te plait Jim ? Oui, c’est très difficile.[/hrp]
Le train était entré en ville.
Ils avaient longé pendant une dizaine de minutes la mer sur laquelle le jour s’était levé. Les voiles blanches et les panaches de fumée des vapeurs se détachaient dans la brume matinale.
Au détour d’un virage ils purent apercevoir la ville, accrochée au sommet d'une falaise au pied de laquelle un port commercial peuplé de grues, de navires de charges, crachait sa fumée noire qui tachait la craie blanche.
Les bâtiments de brique peintes de blanc de chaux au toit de zinc ne faisaient jamais plus de trois étages. C’était une architecture sobre, d’un dépouillement presque géométrique. Seuls quelques bâtiments de paraient de marbre parfois rosé, de statues et autres sculptures.
Le train s’immobilisa en gare, dans une voie un peu isolée, le long d’un quai de bois sur pilotis dont la structure de fer ouvragé supportait un toit.
Trois calèches tirés chacune par deux lézards bipèdes géants, des zulbims comme ils devaient l’apprendre, se rangèrent sur le quai en attende de leurs passagers.
Monsieur Hicks leur expliqua : notre engin mettrait trop de temps à être débarqué et rembarqué … nous devons de plus nous séparer : je dois me rendre à notre antenne locale afin de collecter quelques informations. Mais le secrétaire Dji reste à votre disposition pour vous accompagner. Il assurera la liaison avec moi en cas de soucis.
Ils descendirent ensuite du train et purent prendre place dans les calèches dans laquelle ont pouvait installer six personnes confortablement. Monsieur Hicks pris une des calèches pour lui seul et les autres purent se répartir comme ils le souhaitaient dans les deux autres.
La calèche de Hicks s'éloignait déjà quand monsieur Dji monta naturellement dans celle où avait pris place Zelda. Où nous rendons nous maintenant ? En direction des boutiques de la ville haute pour les emplettes ? Ou dans la ville basse du coté des marécages pour la barge ? Leur conducteur de calèche, un homme de petite taille au visage cuit par le soleil au point d’avoir la teinte d’un gant de cuir et autant de ride dont le chapeau haut de forme s’ornait du ruban rouge traditionnel des maitres de zulbims était penché sur son siège attendant la réponse, mâchonnant une chique qui passait d’une joue à l’autre.
Alors qu’il s’était installé dans son siège Théo reçut la réponse à son message :[ De Bureau à racailles : En cas de danger pour vos vies abandonnez la mission. Bonhomme Richard, classe IV de la division Nova, se déroute pour assistance éventuelle. Arrivée dans système dans 27 heures.Terminé.]