2009-01-01, 10:28 PM
[Heureux d'en sortir ...]
Monsieur Orkalys sortit de la sauterie avec un soulagement certain. Ces gens sont la crème, l'élite, des têtes ; c'est entendu. Mais ils auraient tout à gagner à prendre une bonne biture de temps en temps ! pensa-t-il.
La soirée était très belle. Monsieur Orkalys décida de faire quelques pas. Les pelouses étaient taillées au millimètre, les haies alignées comme des scorpionautes en revue devant l'Empereur, les bosquets droits comme les tours de Prima. Tout ceci respirait la paix, si on exceptait les vigiles, qui avaient enfilé les armures légères et les pris pétards (en l'occurrence des combis paralyseurs/lasers). Khaadaric Orkalys discuta avec deux d'entre eux, et eut la confirmation que ceci était lié à la venue de Madâââââme.
Continuant sa route, son regard fut attiré par un attroupement au sommet d'une collinette qui surplombait une pelouse d'une hauteur vertigineuse de 3 mètres. On avait l'air de bien s'y amuser, aussi le soldat y dirigea-t-il ses pas.
C'étaient des Léh'Otakus, des fans de propulsion Lehouine, qui avaient monté un télécran géant qui allait permettre de voir le départ de l'Olaff Nissimens, maintenant imminent. Ils étaient assez sympas. Monsieur Orkalys se retrouva rapidement avec un dream dans les mains. C'était une boisson légèrement euphorisante, qui ne contenait pas une molécule d'alcool. Ils parlèrent de tout et de rien en attendant le grand moment. Ce fut rapide. Les moteurs du géant n'avaient pas cessé de fonctionner, vu qu'il n'était pas en orbite, mais en point fixe stabilopropulsé au-dessus de l'astroport de Descartes. On vit que le régime du moteur changeait, et on brancha le télécran en mode TriD.
Impressionnant !
On avait maintenant l'impression de flotter dans le vide, à côté du Lehouine grandeur nature. Il commença à se déhaler doucement. Au bout de quelques instants, un Ohhhhhhh ! stupéfait se fit entendre. Au lieu de filer vers le grand vide, le Olaff Nissimens partait de biais, à petite pseudo-vitesse : visiblement, il manoeuvrait. Il monta ainsi doucement jusqu'à l'altitude de 29700 kilomètres, là où se situait l'orbite géostationnaire de Tréfolia. Et là : l'incroyable se produisit. Les champs de forces des grandes soutes se désopacifièrent, puis s'escamotèrent. Et il largua doucement mais régulièrement sa cargaison. Khaadaric Orkalys n'y connaissait pas grand chose, mais quand même assez pour se rendre compte que ce n'était pas très normal, ce que d'ailleurs lui confirmait les exclamation qu'il entendait.
Le gros vaisseau mit sept minutes, pas une de plus, à tout éjecter ; puis il donna un très bref coup de moteur qui lui permit de se dégager des marchandises qui flottaient librement au-dessus de Descartes. Quand il en fut à grande distance (deux fois la longueur de sa Veuve) il ré-alluma son terrifiant moteur et mit le cap vers le vide. Une demi-heure plus tard, il s'enveloppa d'un halo qui devint très lumineux et passa en Triche-Lumière.
Les Otakus restèrent une loooongue minute sans voix , puis les conversations reprirent comme jamais.
Monsieur Orkalys sortit de la sauterie avec un soulagement certain. Ces gens sont la crème, l'élite, des têtes ; c'est entendu. Mais ils auraient tout à gagner à prendre une bonne biture de temps en temps ! pensa-t-il.
La soirée était très belle. Monsieur Orkalys décida de faire quelques pas. Les pelouses étaient taillées au millimètre, les haies alignées comme des scorpionautes en revue devant l'Empereur, les bosquets droits comme les tours de Prima. Tout ceci respirait la paix, si on exceptait les vigiles, qui avaient enfilé les armures légères et les pris pétards (en l'occurrence des combis paralyseurs/lasers). Khaadaric Orkalys discuta avec deux d'entre eux, et eut la confirmation que ceci était lié à la venue de Madâââââme.
Continuant sa route, son regard fut attiré par un attroupement au sommet d'une collinette qui surplombait une pelouse d'une hauteur vertigineuse de 3 mètres. On avait l'air de bien s'y amuser, aussi le soldat y dirigea-t-il ses pas.
C'étaient des Léh'Otakus, des fans de propulsion Lehouine, qui avaient monté un télécran géant qui allait permettre de voir le départ de l'Olaff Nissimens, maintenant imminent. Ils étaient assez sympas. Monsieur Orkalys se retrouva rapidement avec un dream dans les mains. C'était une boisson légèrement euphorisante, qui ne contenait pas une molécule d'alcool. Ils parlèrent de tout et de rien en attendant le grand moment. Ce fut rapide. Les moteurs du géant n'avaient pas cessé de fonctionner, vu qu'il n'était pas en orbite, mais en point fixe stabilopropulsé au-dessus de l'astroport de Descartes. On vit que le régime du moteur changeait, et on brancha le télécran en mode TriD.
Impressionnant !
On avait maintenant l'impression de flotter dans le vide, à côté du Lehouine grandeur nature. Il commença à se déhaler doucement. Au bout de quelques instants, un Ohhhhhhh ! stupéfait se fit entendre. Au lieu de filer vers le grand vide, le Olaff Nissimens partait de biais, à petite pseudo-vitesse : visiblement, il manoeuvrait. Il monta ainsi doucement jusqu'à l'altitude de 29700 kilomètres, là où se situait l'orbite géostationnaire de Tréfolia. Et là : l'incroyable se produisit. Les champs de forces des grandes soutes se désopacifièrent, puis s'escamotèrent. Et il largua doucement mais régulièrement sa cargaison. Khaadaric Orkalys n'y connaissait pas grand chose, mais quand même assez pour se rendre compte que ce n'était pas très normal, ce que d'ailleurs lui confirmait les exclamation qu'il entendait.
Le gros vaisseau mit sept minutes, pas une de plus, à tout éjecter ; puis il donna un très bref coup de moteur qui lui permit de se dégager des marchandises qui flottaient librement au-dessus de Descartes. Quand il en fut à grande distance (deux fois la longueur de sa Veuve) il ré-alluma son terrifiant moteur et mit le cap vers le vide. Une demi-heure plus tard, il s'enveloppa d'un halo qui devint très lumineux et passa en Triche-Lumière.
Les Otakus restèrent une loooongue minute sans voix , puis les conversations reprirent comme jamais.