2014-04-17, 11:28 PM
Le Silo hangar de la station Angmard s’illumina sans bruit. Le Songe d’Aran reprit vie. Le long de ses flancs brillamment éclairés, les mâchoires qui maintenaient en place les nombreux ombilics techniques se détachèrent en silence. Les fragiles gangues de glace, qui s’était formées aux extrémités des plots magnétiques d’amarrages se désagrégèrent en fines poudres scintillantes.
Spoutkin et Théo donnèrent l’impulsion et lancèrent les machines. Le Songe d’Aran glissa lentement hors de son berceau.
Sur la passerelle, Zelda supervisait les opérations. Elle était immobile debout face à la baie panoramique. Lorsque le navire passa à hauteur du contrôle de navigation, elle fit un signe de main pour de saluer les trois jeunes officiers qui la suivaient des yeux. Leurs regards incrédules en disait long sur l’étrange tableau que représentait équipage sur le pont.
Préparée avec soin par le premier pilote, le plan de vol holographique se matérialisa sur la console centrale. Le navire suivait méticuleusement un cap calculé avec soin. Pour le moment, Sauron éclipsait encore le transistel à la vue de Bilbo. Mais Zelda activa, par un effleurement de l'index, l’opacification des verrières. Les feux de position du navire s’éteignirent à leur tour. Blackout visuel...
Dans l’espace, le Corsaire filait avec célérité. Spoutkin suivait son plan de vol au millimètre. Il plongea dans le cône de nuit de Bilbo. Dans la salle des machines, Bruhuk contrôlait seul les propulseurs. Il régla plusieurs paramètres et la vitesse du navire s’éleva rapidement.
Théo lança une série de scan trisonar et récupéra des images en relief. Sous la fine couche nuageuse, s’étendait une chaîne de montagnes aux sommets enneigés. L’océan s’étendait au-delà. Les images se superposaient au plan de vol et la zone d’atterrissage fut rapidement balisée. Spoutkin initia la descente. Le Songe d’Aran fondit tel un boulet de canon chauffé à blanc vers la haute mer. La surface se rapprochait à une vitesse vertigineuse. Spoutkin ne semblait pas inquiet. Ses fringantes moustaches, éternellement dressées vers le firmament, semblaient exorciser et extirper toutes angoisses. Le navire chutait, chutait, chutait... Avec un brin de suspense et une maîtrise théâtrale de la gestuel il inversa laconiquement les polarités gravifiques. Les plaques répulsives frémirent en bourdonnant sourdement. Théo anticipa la manœuvre et contrôla un début de roulis.
Le vent soufflait avec légèreté. Le Songe d’Aran vint s’abattre au dessus de la surface océanique. Un banc de brume l’enveloppa timidement tandis que des volutes cendrées léchaient sa coque surchauffée.
Bruhuk eut fort à faire pendant les dernières minutes de la descente. Lorsque Spoutkin inversa la poussée antigravifique, le choc en retour se matérialisa par une vague d’énergie titanesque. Certes, la coque en hyper filament en encaissa une bonne partie mais le flot résiduel représentait encore une formidable quantité d’énergie.
Le navire se déplaça ensuite en rase motte vers les bases montagnes où se trouvait la station de dirigeables désaffectée.
Spoutkin et Théo donnèrent l’impulsion et lancèrent les machines. Le Songe d’Aran glissa lentement hors de son berceau.
Sur la passerelle, Zelda supervisait les opérations. Elle était immobile debout face à la baie panoramique. Lorsque le navire passa à hauteur du contrôle de navigation, elle fit un signe de main pour de saluer les trois jeunes officiers qui la suivaient des yeux. Leurs regards incrédules en disait long sur l’étrange tableau que représentait équipage sur le pont.
Préparée avec soin par le premier pilote, le plan de vol holographique se matérialisa sur la console centrale. Le navire suivait méticuleusement un cap calculé avec soin. Pour le moment, Sauron éclipsait encore le transistel à la vue de Bilbo. Mais Zelda activa, par un effleurement de l'index, l’opacification des verrières. Les feux de position du navire s’éteignirent à leur tour. Blackout visuel...
Dans l’espace, le Corsaire filait avec célérité. Spoutkin suivait son plan de vol au millimètre. Il plongea dans le cône de nuit de Bilbo. Dans la salle des machines, Bruhuk contrôlait seul les propulseurs. Il régla plusieurs paramètres et la vitesse du navire s’éleva rapidement.
Théo lança une série de scan trisonar et récupéra des images en relief. Sous la fine couche nuageuse, s’étendait une chaîne de montagnes aux sommets enneigés. L’océan s’étendait au-delà. Les images se superposaient au plan de vol et la zone d’atterrissage fut rapidement balisée. Spoutkin initia la descente. Le Songe d’Aran fondit tel un boulet de canon chauffé à blanc vers la haute mer. La surface se rapprochait à une vitesse vertigineuse. Spoutkin ne semblait pas inquiet. Ses fringantes moustaches, éternellement dressées vers le firmament, semblaient exorciser et extirper toutes angoisses. Le navire chutait, chutait, chutait... Avec un brin de suspense et une maîtrise théâtrale de la gestuel il inversa laconiquement les polarités gravifiques. Les plaques répulsives frémirent en bourdonnant sourdement. Théo anticipa la manœuvre et contrôla un début de roulis.
Le vent soufflait avec légèreté. Le Songe d’Aran vint s’abattre au dessus de la surface océanique. Un banc de brume l’enveloppa timidement tandis que des volutes cendrées léchaient sa coque surchauffée.
Bruhuk eut fort à faire pendant les dernières minutes de la descente. Lorsque Spoutkin inversa la poussée antigravifique, le choc en retour se matérialisa par une vague d’énergie titanesque. Certes, la coque en hyper filament en encaissa une bonne partie mais le flot résiduel représentait encore une formidable quantité d’énergie.
Le navire se déplaça ensuite en rase motte vers les bases montagnes où se trouvait la station de dirigeables désaffectée.
"Va où tu veux, meurs où tu peux..."