2014-04-15, 08:26 PM
Jim s'installa à la console tactique et y entra les données que lui avait transmis Sophia et de représentant du BAI. L'ordinateur digéra les information, les interpola et émit un bip indiquant qu'il était prêt.
Bilbo s'afficha au dessus de la console en une sphère holographique criante de vérité.
Du coin de l'œil Jim vérifia le code temporel qui s'affichait en bas de la représentation. Ce n'était pas une image en temps réel mais une reconstitution faite d'après des clichés historiques, dont le plus ancien datait de trois mois et le plus récent d'une semaine.
Il vérifia par acquis de conscience. C'était bien ce qu'il pensait : le BAI ne disposait que d'un satellite. Un modèle militaire furtif déclassé, qui disposait de moteurs à Ion lui permettant de se déplacer en orbite basse. Il était pour l'heure centré sur la capitale du Royaume de l'Union : Bergamote. Les capacités optiques du satellite étaient néanmoins excellentes ... Il zooma, les rues de la capitale lui bondissant au visage. Il observa un instant les rues dans lesquelles des engins autoporteur à vapeur coexistaient avec des voitures tirés par des lézards bipèdes. La nuit commençait à tomber sur les bâtiments de brique et de marbres, voyant s'allumer de ci et de là les éclairages publiques au gaz, s'illuminer les fenêtres et les phares du port balayer la mer.
Hé ... on lui avait transmis les codes des moteurs à Ion du satellite ... Il pouvait repositionner celui-ci au besoin.
Il caressa la surface du globe, la faisant tourner* en direction de la zone d'atterrissage prévu ... Les hangars à dirigeable promis se trouvaient alignés d'un sommet d'une structure géologique étrange, une sorte de vaste plateau rocheux situé au sommet d'un pic culminant à quatre cent mètres d'altitude, dominant une région boisée inhabitée. Le lieu se trouvait à trois cent kilomètres de Bergamote, à l'intérieur des terres. Il n'y avait que peu de signes d'habitation : une voie de chemin de fer avec une gare qui servait visiblement à charger des billes de bois qui attendaient sur leurs quais ferroviaires, quelques exploitations sylvicoles isolées, une petite garnison de quelques dizaines d'hommes qui assurait la garde de la base de dirigeable abandonnée.
Il appela les prévision météorologiques qui se superposèrent : la nuit serait, hélas, assez claire, mais une formation de brouillard sur la mer leur permettrait de couvrir une partie de la distance à condition de voler bas. En effet le vecteur d'approche proposé les faisait entrer dans l'atmosphère au dessus de la mer afin que la trainée de gaz ionisés ne trahisse pas leur présence au dessus du continent par trop peuplé.
[hrp]*Jim songea t'il un instant à jouer un peu avec le globe holographique, à le faire tourner entre ses doigts, à jongler d'une main à l'autre avec celui-ci ? ... L'histoire ne le dit pas ;-)
...
Plus sérieusement si quelqu'un quand il est prêt veut faire la description du vol d'approche et de l'atterrissage, ce serait avec plaisir.[/hrp]
Bilbo s'afficha au dessus de la console en une sphère holographique criante de vérité.
Du coin de l'œil Jim vérifia le code temporel qui s'affichait en bas de la représentation. Ce n'était pas une image en temps réel mais une reconstitution faite d'après des clichés historiques, dont le plus ancien datait de trois mois et le plus récent d'une semaine.
Il vérifia par acquis de conscience. C'était bien ce qu'il pensait : le BAI ne disposait que d'un satellite. Un modèle militaire furtif déclassé, qui disposait de moteurs à Ion lui permettant de se déplacer en orbite basse. Il était pour l'heure centré sur la capitale du Royaume de l'Union : Bergamote. Les capacités optiques du satellite étaient néanmoins excellentes ... Il zooma, les rues de la capitale lui bondissant au visage. Il observa un instant les rues dans lesquelles des engins autoporteur à vapeur coexistaient avec des voitures tirés par des lézards bipèdes. La nuit commençait à tomber sur les bâtiments de brique et de marbres, voyant s'allumer de ci et de là les éclairages publiques au gaz, s'illuminer les fenêtres et les phares du port balayer la mer.
Hé ... on lui avait transmis les codes des moteurs à Ion du satellite ... Il pouvait repositionner celui-ci au besoin.
Il caressa la surface du globe, la faisant tourner* en direction de la zone d'atterrissage prévu ... Les hangars à dirigeable promis se trouvaient alignés d'un sommet d'une structure géologique étrange, une sorte de vaste plateau rocheux situé au sommet d'un pic culminant à quatre cent mètres d'altitude, dominant une région boisée inhabitée. Le lieu se trouvait à trois cent kilomètres de Bergamote, à l'intérieur des terres. Il n'y avait que peu de signes d'habitation : une voie de chemin de fer avec une gare qui servait visiblement à charger des billes de bois qui attendaient sur leurs quais ferroviaires, quelques exploitations sylvicoles isolées, une petite garnison de quelques dizaines d'hommes qui assurait la garde de la base de dirigeable abandonnée.
Il appela les prévision météorologiques qui se superposèrent : la nuit serait, hélas, assez claire, mais une formation de brouillard sur la mer leur permettrait de couvrir une partie de la distance à condition de voler bas. En effet le vecteur d'approche proposé les faisait entrer dans l'atmosphère au dessus de la mer afin que la trainée de gaz ionisés ne trahisse pas leur présence au dessus du continent par trop peuplé.
[hrp]*Jim songea t'il un instant à jouer un peu avec le globe holographique, à le faire tourner entre ses doigts, à jongler d'une main à l'autre avec celui-ci ? ... L'histoire ne le dit pas ;-)
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Plus sérieusement si quelqu'un quand il est prêt veut faire la description du vol d'approche et de l'atterrissage, ce serait avec plaisir.[/hrp]