2014-04-12, 08:45 AM
Le directeur leva les yeux de son livre lorsque tous les membres de l’équipege du songe revinrent dans son bureau.
Sophia s’était levé et examinait une petite sculpture en bronze représentant un lézard géant se battant avec un homme dénudé tout juste vêtu d’un pagne et d’un poignard. Elle reposa celle-ci, levant une main devant son visage pour étouffer le rire qui lui vint lorsqu’elle dévisagea la petite troupe.
Ses yeux pétillaient d’amusement.
Ce fût néanmoins le directeur qui parla le premier.
Monsieur Calderon, vous pourrez sans difficulté passer pour un vétéran de la cavalerie de la reine, quant à vous monsieur Irazacky, un gentleman farmer sera un rôle que vous pourrez assumer, des bordures des mers du sud … votre groupe ethnique y est fortement représenté.
Elle regarda des pieds à la tête Zelda. Madame Zonk … Le choix d’un pantalon est objectivement atypique, un jupe aurait été plus appropriée … Peut être une fille de la noblesse, de retour d’une sortie campagnarde ?
Il posa enfin son œil ouvert derrière son monocle sur la silhouette trapue de Bruhuk, quant à vous ser, vous pouvez passer pour un serviteur. Peut être de monsieur (il désigna Théo) ou de Madame … un palefrenier ? Un chauffeur peut être.
Aux questions quant à l’équipement technologique il répondit en pressant un bouton, qui fit se déverrouiller un placard mural dont les portes coulissèrent, révélant dans leur écrin une gamme complète d’armes et équipements camouflées, karatapoigne en forme de bijoux ou de bracelets de cuir, paral masqués sous forme de revolvers chromés (parfaitement fonctionnels précisa-t-il), vibrodague ressemblant à des kriss … et ainsi de suite. Il y avait aussi des localisateurs, des pads cachés au milieu de livres … Bref, tout ce qui était nécessaire à leur opération. Ils purent faire leur choix et compléter leur équipement.
Il répondit spécitiquement à Bruhuk : oui, pas de soucis pour votre « bolas » ou toute arme NT1-2 ou 3.
Pendant qu’ils faisaient leur choix il se leva tenant entre ses mains une petite cassette qu’il n’ouvrit pas pour l’instant.
Tous les objets sont traités pour s’auto détruire dans trois jours … Il ouvrit la boite qu’il tenait et en sorti des bourses de cuir ou de velours qu’il tendit à chacun après mure réflexion. A l’intérieur de chacun il y avait une liasse de billets imprimés représentant le profil d’une femme jeune et dont la valeur s’étalonnait entre 1 et 100 couronnes. Il y avait aussi des pièces de cuivres, d’argent et quelques rares pièces d’or … Voila qui vous permettra de faire votre voyage confortablement. … a titre indicatif vous disposez chacun entre vos mains d’une année de salaire d’un homme ou d’une femme de la classe moyenne.
Il ouvrit enfin un petit écrin qui se trouvait au fond de la cassette. Il y avait là des bijoux boucles d’oreilles, bagues,, bracelets, broches … Ce sont des enregistreurs légaux : portez les en permanence, vous me les confirez à votre retour, nous en analyserons les images afin de nous assurer que vous n’avez pas commis d’infraction. Il se saisit d’un bracelet et indiqua l’endroit ou se trouvait un poinçon sur celui-ci. Il s’agit d’un interrupteur que vous pouvez déclencher à l’aide d’une aiguille ou d’une pointe : il commande un émetteur d’urgence qui emmétra sans discontinuer pendant 48 heures, nous permettant de vous localiser. Ne l’utilisez qu’en cas de réel danger pour vos vies : c’est l’Armée qui serait chargée de vous exfiltrer.
Voilà … A oui, encore une chose. Il retourna vers son bureau et fit glisser une partie du plateau qui dévoila un panneau de commande holographique : Il les fit passer devant lui les uns après les autres … Et plongea ensuite la main dans un des tiroirs pour en sortir des liasses de documents jaunis qu’il tendit à chacun. Vos papiers d’identification. Effectivement il s’agissait de pièce d’identité, avec une photographie en noir et blanc, donnant leur nom, leur lieu de naissance, leur âge, qualité et de quelques documents annexes, lettres, billets de train usagés, factures factices … bref tout ce qui pouvait leur permettre d’assumer leur identité fictive.
Bien … Je suivrai avec intérêt votre expédition et aurais plaisir à vous revoir à votre retour.
Il les considéra une seconde … si vous le permettez j’aimerai "immortaliser" cet instant. Il commença à fouiller dans son foutoir et en sortit une grosse boite de bois, montée sur un trépied de la même matière. Alors qu’il le mettait en place il leur demanda de s’assembler dans un tableau vivant devant la tapisserie qui ornait son bureau : il invita Zelda à s’asseoir dans le fauteuil, à bruhuk de se tenir debout sur le coté, une main posée sur l’accoudoir, à Spoutkin de s’asseoir à ses pieds, et au autres de se tenir derrière le fauteuil.
Se retranchant derrière la boite qui s’ornait de lentilles, Il se saisit d’une lampe xénon omnidirectionnelle tout en expliquant : j’ai dut promettre aux services incendie de la station ne de plus utiliser de phosphore … Souriez … ne bougez plus … Ils furent brièvement éblouis.
C’est dans « la boite ». Je ferais des tirages argentiques pour chacun, vous les aurez à votre retour, mais je conserverai la plaque de verre si vous n’y voyez pas d’inconvénients. Pour ma collection personnelle.
Il revint ensuite à son bureau et tapotant de rechef sur son clavier holographique émit un soupir de satisfaction. Haaaa. Ils ont répondu. Vous avez votre point de rendez-vous avec les secrétaires de l’ombre : Ils vous attendent dans deux heures à la surface, dans une ancienne base militaire désaffectée, une station de dirigeables qui dispose d’hangars assez vastes pour camoufler votre varlet. De là ils vous prendront en charge et vous assisteront.
Il leur tendit une aiguille de données avec les coordonnées du point de rendez-vous.
Il compléta son propos : nous devrez vous poser tout feux éteints de nuit … vous trouverez sur l’aiguille les lieux à ne pas survoler car très peuplés et les couloirs de navigations habituellement utilisés par les dirigeables. Il y a aussi sur celle-ci les textes légaux concernant le cadre de votre intervention, je vous conseille de le lire.
Voilà C’est tout … Madame la directrice ? Autre chose ? Sophia secoua la tête négativement.
Bien. Je crois que votre navire vous attend. Je vous souhaite bonne chance et n’oubliez pas le cadre légal de votre mission. Je n’aurai aucun plaisir à vous faire jeter en prison si vous ne le respectez pas, mais je n’hésiterais pas à le faire.
Il leur ouvrit la porte.
[hrp]A vous[/hrp]
Sophia s’était levé et examinait une petite sculpture en bronze représentant un lézard géant se battant avec un homme dénudé tout juste vêtu d’un pagne et d’un poignard. Elle reposa celle-ci, levant une main devant son visage pour étouffer le rire qui lui vint lorsqu’elle dévisagea la petite troupe.
Ses yeux pétillaient d’amusement.
Ce fût néanmoins le directeur qui parla le premier.
Monsieur Calderon, vous pourrez sans difficulté passer pour un vétéran de la cavalerie de la reine, quant à vous monsieur Irazacky, un gentleman farmer sera un rôle que vous pourrez assumer, des bordures des mers du sud … votre groupe ethnique y est fortement représenté.
Elle regarda des pieds à la tête Zelda. Madame Zonk … Le choix d’un pantalon est objectivement atypique, un jupe aurait été plus appropriée … Peut être une fille de la noblesse, de retour d’une sortie campagnarde ?
Il posa enfin son œil ouvert derrière son monocle sur la silhouette trapue de Bruhuk, quant à vous ser, vous pouvez passer pour un serviteur. Peut être de monsieur (il désigna Théo) ou de Madame … un palefrenier ? Un chauffeur peut être.
Aux questions quant à l’équipement technologique il répondit en pressant un bouton, qui fit se déverrouiller un placard mural dont les portes coulissèrent, révélant dans leur écrin une gamme complète d’armes et équipements camouflées, karatapoigne en forme de bijoux ou de bracelets de cuir, paral masqués sous forme de revolvers chromés (parfaitement fonctionnels précisa-t-il), vibrodague ressemblant à des kriss … et ainsi de suite. Il y avait aussi des localisateurs, des pads cachés au milieu de livres … Bref, tout ce qui était nécessaire à leur opération. Ils purent faire leur choix et compléter leur équipement.
Il répondit spécitiquement à Bruhuk : oui, pas de soucis pour votre « bolas » ou toute arme NT1-2 ou 3.
Pendant qu’ils faisaient leur choix il se leva tenant entre ses mains une petite cassette qu’il n’ouvrit pas pour l’instant.
Tous les objets sont traités pour s’auto détruire dans trois jours … Il ouvrit la boite qu’il tenait et en sorti des bourses de cuir ou de velours qu’il tendit à chacun après mure réflexion. A l’intérieur de chacun il y avait une liasse de billets imprimés représentant le profil d’une femme jeune et dont la valeur s’étalonnait entre 1 et 100 couronnes. Il y avait aussi des pièces de cuivres, d’argent et quelques rares pièces d’or … Voila qui vous permettra de faire votre voyage confortablement. … a titre indicatif vous disposez chacun entre vos mains d’une année de salaire d’un homme ou d’une femme de la classe moyenne.
Il ouvrit enfin un petit écrin qui se trouvait au fond de la cassette. Il y avait là des bijoux boucles d’oreilles, bagues,, bracelets, broches … Ce sont des enregistreurs légaux : portez les en permanence, vous me les confirez à votre retour, nous en analyserons les images afin de nous assurer que vous n’avez pas commis d’infraction. Il se saisit d’un bracelet et indiqua l’endroit ou se trouvait un poinçon sur celui-ci. Il s’agit d’un interrupteur que vous pouvez déclencher à l’aide d’une aiguille ou d’une pointe : il commande un émetteur d’urgence qui emmétra sans discontinuer pendant 48 heures, nous permettant de vous localiser. Ne l’utilisez qu’en cas de réel danger pour vos vies : c’est l’Armée qui serait chargée de vous exfiltrer.
Voilà … A oui, encore une chose. Il retourna vers son bureau et fit glisser une partie du plateau qui dévoila un panneau de commande holographique : Il les fit passer devant lui les uns après les autres … Et plongea ensuite la main dans un des tiroirs pour en sortir des liasses de documents jaunis qu’il tendit à chacun. Vos papiers d’identification. Effectivement il s’agissait de pièce d’identité, avec une photographie en noir et blanc, donnant leur nom, leur lieu de naissance, leur âge, qualité et de quelques documents annexes, lettres, billets de train usagés, factures factices … bref tout ce qui pouvait leur permettre d’assumer leur identité fictive.
Bien … Je suivrai avec intérêt votre expédition et aurais plaisir à vous revoir à votre retour.
Il les considéra une seconde … si vous le permettez j’aimerai "immortaliser" cet instant. Il commença à fouiller dans son foutoir et en sortit une grosse boite de bois, montée sur un trépied de la même matière. Alors qu’il le mettait en place il leur demanda de s’assembler dans un tableau vivant devant la tapisserie qui ornait son bureau : il invita Zelda à s’asseoir dans le fauteuil, à bruhuk de se tenir debout sur le coté, une main posée sur l’accoudoir, à Spoutkin de s’asseoir à ses pieds, et au autres de se tenir derrière le fauteuil.
Se retranchant derrière la boite qui s’ornait de lentilles, Il se saisit d’une lampe xénon omnidirectionnelle tout en expliquant : j’ai dut promettre aux services incendie de la station ne de plus utiliser de phosphore … Souriez … ne bougez plus … Ils furent brièvement éblouis.
C’est dans « la boite ». Je ferais des tirages argentiques pour chacun, vous les aurez à votre retour, mais je conserverai la plaque de verre si vous n’y voyez pas d’inconvénients. Pour ma collection personnelle.
Il revint ensuite à son bureau et tapotant de rechef sur son clavier holographique émit un soupir de satisfaction. Haaaa. Ils ont répondu. Vous avez votre point de rendez-vous avec les secrétaires de l’ombre : Ils vous attendent dans deux heures à la surface, dans une ancienne base militaire désaffectée, une station de dirigeables qui dispose d’hangars assez vastes pour camoufler votre varlet. De là ils vous prendront en charge et vous assisteront.
Il leur tendit une aiguille de données avec les coordonnées du point de rendez-vous.
Il compléta son propos : nous devrez vous poser tout feux éteints de nuit … vous trouverez sur l’aiguille les lieux à ne pas survoler car très peuplés et les couloirs de navigations habituellement utilisés par les dirigeables. Il y a aussi sur celle-ci les textes légaux concernant le cadre de votre intervention, je vous conseille de le lire.
Voilà C’est tout … Madame la directrice ? Autre chose ? Sophia secoua la tête négativement.
Bien. Je crois que votre navire vous attend. Je vous souhaite bonne chance et n’oubliez pas le cadre légal de votre mission. Je n’aurai aucun plaisir à vous faire jeter en prison si vous ne le respectez pas, mais je n’hésiterais pas à le faire.
Il leur ouvrit la porte.
[hrp]A vous[/hrp]