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Angmar Station - 21 Kepler 1505 TUP
#88
A la demande de Dom Sophia acquiesça : cette maladie est effectivement quasiment éradiqué dans le reste de la galaxie connue et ne touche que les humains. Monsieur Bruhuk vous échappez à la vaccination obligatoire. Elle sourit.

Elle redevint sérieuse : vous aurez bien entendu accès à toutes les ressources sanitaires de la station et à la carte génétique du virus. Attendez un instant … Elle récupéra son pad holographique et tapota quelques instants. Je viens de vous donner accès à nos bases de données.

Dom put pendant la fin du vol se pencher sur cette maladie. Connue depuis presque cinq cents ans elle s’était rependue au sein de la galaxie à partir d’un monde de la frontière nommé Tibérias-Golup. Un virus indigène ayant muté pour s’adapté à ses hôtes humains. Contagieux, mortel, elle restait en sommeil pendant des années avant de se réveiller brutalement par action d’un second virus, une simple grippe … Les symptômes étaient une démangeaison prononcée, suivit d’un état apathique, une augmentation de la température et un gonflement des vaisseaux cutanés qui finissaient par prendre l’apparence de vers, donnant son nom à la maladie.

Pendant sa formation Dom avait étudié ce virus, mais ça ne faisait pas de mal de se raffraichir la mémoire.



Elle écouta Bruhuk et de rechef se pencha sur son pad pour lui donner accès aux relevés des enregistreurs de bord, des transmissions, des cahiers d’entretien … Il y avait des heures et des heures d’analyse en perspective.

Des radiations ? théoriquement les moteurs antimatière devraient avoir converti lors du crash leur réservoirs … Mais si vous avez le moindre doute n’hésitez pas.

[hrp]Pour l’analyse comme ça dans la navette sans soutien particulier c’est 4d6 sous intelligence + informatique.[/hrp]



La navette de luxe s’amarra à un sas privé, qui donnait directement à la section administrative de la station.

Un garde la prévôté qui semblait s’ennuyer sec dans sa guérite blindée les dévisagea, scanna, avant de leur ouvrir la porte blindée qui menait aux bureaux.

Les couloirs n’avaient rien de luxueux, blancs et gris, une courte moquette perle et quelques plantes holographiques pour donner des touches de couleur et de verdures. Sophia les précéda jusqu’à une section fermée par une porte portant le logo de la BAI : une main, une pince et un tentacule entourant une représentation stylisée de la galaxie.

Elle pressa sur le bouton d’appel qui se trouvait sur le coté de la porte.

Une voix trainante répondit, derrière la porte en verre dépoli. Ouiiii ? J’arrive ! Un instant …

La porte glissa découvrant la silhouette rebondie d’un malachite à la peau marron, vêtu d’une salopette qui jadis avait dut être élégante, mais aurait mérité un repassage en règle. Curieusement le malachite tenait devant son œil un antique monocle à travers lequel il dévisagea ceux qui se présentaient à sa porte.

Ma’am la directrice … Messieurs, ser, je vous attendais, veuillez me suivre.

Il les fit pénétrer dans son « bureau ».

C’était un vaste local, dont la verrière donnait sur l’espace, mais qui était emplit d’un capharnaüm insensé. La fenêtre était masquée par une tapisserie représentant une chasse à court avec des chiens courants, mais les cavaliers étaient juchés sur des sortes de lézards bipèdes à long cou … Le reste de la pièce était emplit de meubles de bois massif, doré parfois, de livres antiques aux couvertures de cuir, de cousins, de tissus, de vases, de tissus, de vêtements brodés, de lampes de cuivre et de verre.

Mais asseyez vous, asseyes-vous donc.

Le malachite s’assit derrière un bureau massif dont les panneaux étaient recouvert de marqueterie florale alors que ses invités recherchaient un endroit ou s’asseoir.

Il fallut déplacer quelques vêtements, des piles de livre, mais chacun put s’asseoir.

Le malachite porta de nouveau son monocle à l’œil : Voila donc l’équipe qui va tenter de réparer la malheureuse faute de votre équipe technique madame la directrice.

Messieurs les rêgles sont simple : vous ne devez en aucun cas jouer aux dieux avec les indigènes de Bilbo. C’est une civilisation fragile, à la recherche de sa voie … Vous ne devez en aucun cas vous faire remarquer.

Tous les objets technologiques que vous emporterez avec vous sera traité non seulement plombé, mais aussi traité au chronoslime. Pour ceux qui ne connaissent pas cette substance il s’agit d’un agent chimique qui dégradera les composantes opticoélectroniques que l’on trouve dans les objets NT4, 5 et 6 après 72 heures … L’on peut bien entendu le neutraliser avant la fin de cette période. Un communicateur orbital, à user avec parcimonie. Des armes
… ses doigts tambourinèrent sur le plateau du bureau couvert de cuir vert … défensives et verrouillées.

… Il agita la main : Vous me ferez passer la liste de ce que vous voulez emporter et je vous dirai ce qui est bon ou non.

Nos services …
il tendit la main vers une porte latérale, dispose d’un vaste stock de vêtements adaptés, d’acessoires de mode, sacs … bref, tout ce qu’il vous faut pour ne pas détonner.

Quand à vous monsieur … il tourna son monocle en direction de Bruhuk … Je vais vous prêter un projecteur holographique qui permettra de vous faire passer pour un habitant de la planète … Vous serez petit et trapu, mais ce n’est pas ce qui manque : les carences alimentaires, les soins déplorables, voir les malformations génétiques ne sont pas rares.

Il appuya sur un bouton qui fit glisser la porte de la réserve : je vous laisse choisir et essayer les vêtements que vous souhaitez, je vous attends ici.

Il sembla ensuite se désintéresser d’eux et récupéra un ouvrage qui trainait sur sa table et dont une fleur séchée servait de marque page.

[hrp]A vous … pour info les vêtements sont tous dans un style néo-victorien.[/hrp]
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