2014-03-09, 11:02 PM
Spoutkin était au plot lorsqu’ils émergèrent.
Au loin l’étoile double, une naine rouge et une naine bleu étroitement enlacées, unies par un pont de matière ignée, éclairait de ses photons les planètes qui tournaient autour d’elles.
Son esprit était connecté aux capteurs du Songe d’Aran, relié au navordi. A la vision reconstituée se superposait la carte de navigation lui indiquant comment aborder l’approche de la station dont il entendait l’indicatif d’appel.
Il se glissa dans le cône de couverture que lui offrait Sauron. Ça allait être délicat, il ne faudrait pas trop trainer, mais il pouvait compter sur les indications de la station. Comme la balise le lui avait indiqué, il coupa les feux de navigation, éteignit les lumières de la coque et opacifia les verrières, se contentant des images reconstituées holographiques …
Sauron, la géante gazeuse, rougeâtre, à l’atmosphère violement traversée par des tempêtes en rubans, entourées par de lunes se rapprochait rapidement.
…
Chacun était à son poste, rompant avec ses cycles de navigation, certain que bientôt ils pourraient prendre un peu de repos, une fois à quai.
…
Zelda était à son fauteuil, observant la manœuvre : chacun était bien occupé et le silence régnait, brièvement entrecoupé par les indications des uns et des autres.
…
Théo écoutait les communications. C’était calme, très calme sur la gamme des hyperondes. Balise d’approche, communications militaires cryptées lointaine … Il bascula sur les ondes courtes sur laquelle sa console lui signalait une forte activité. C’était une cacophonie. Des centaines de communications, de sources radios, qui toutes venaient de Bilbo. Il écouta quelques instants … des communications hertziennes terrestres, des émissions de radio d’information et de loisir. Il gouta les formes archaïques de la langue utilisée, c’était une émission de fiction, un feuilleton radiophonique … Une histoire à l’eau de rose, d’une riche fille d’industrielle qui s’était enfuie de chez elle et travaillait comme fille au pair … les bruitages ajoutés étaient marrants.
…
Jim se tenait à la console d’armement … pas de cible en vue, pas de navire. Hummmmm … Qu’est ce que c’était que ça ? Il contrôla la lecture de la représentation tactique.
Non loin de leur objectif, Angmar Station, il y avait en orbite basse de la géantes des satellites artificiels. Ils dérivaient, se tenant toujours sur la face cachée à la vue de Bilbo. Il y en avait une trentaine, dont une entourée d’une noria de navettes.
Il demanda un agrandissement optique. Cela ressemblait à des lentilles d’eau à la surface d’une mare d’eau … elles se déplaçaient avec lenteur, gardant un espace constant entre chacune. Il agrandit encore, percevant les détails. Mazette : il ne s’était pas rendu compte de la taille de chacune : elles faisaient entre trente et cent kilomètres de diamètre mais étaient toutes construites selon le même modèle. Une plateforme technique avec une longue tige qui plongeait vers la surface de la géante, surmonté par un champ de force qui enfermait en son sein un environnement planétaire artificiel. En zoomant il put voir des chaines de montagne surmontées de nuages …
…
Dom se tenait dans un coin de la passerelle. Pas de bobos, pas de blessés, rester à l’infirmerie ne présentait aucun intérêt. Il fut le premier à percevoir de ses yeux la station spatiale. Angmar. Un modèle colonial standard, capable d’accueillir un classe V en cas de besoin, stockant antimatière pour les navires de passage, pouvant accueillir jusqu’à deux milles habitants … Elle se trouvait en orbite haute de la géante, au dessus des satellites de loisir. Sa forme en champignon était tout à fait reconnaissable et utilisée depuis plus de trois millénaires.
…
Après sa crise de larmes qui avait évacué une partie de son stress, quelques heures de sommeil Oslar avait rejoint Bruhuk aux machines. Il passa devant l’établi où le ballik avait commencé à monter son logimec de course.
[hrp]Au fait c’est pour faire quoi ce logimec ?[/hrp]
Il rejoignit le ballik qui se concentrait sur le fonctionnement des varlets. Ils pouvaient suivre l’approche sur les écrans tri-vi qui relayaient les images de la passerelle.
Les moteurs tournaient rond … Il se concentra sur les taches d’entretien qui les attendaient : changement de filtres, petites réparations, une fuite d’eau potable dans les quartiers passager.
…
Arrivé à 2000 km de la station ils furent interpelés par le contrôle d’approche. L’image tridi d’un homme en combinaison de travail grise se matérialisa sur la passerelle. La trentaine, dégarni, aux traits légèrement asiatique. Songe d’Aran de contrôle Angmar. Bienvenue à Bilbo. Nous prenons le contrôle de votre navire pour l’approche final, merci de me transmettre les commandes de manœuvre.
Spoutkin vit s’allumer sur sa console la demande … attendant son autorisation.
L’homme continua : quel est le but de votre visite ? Comptez-vous vendre des marchandises à bord ? Avez-vous des besoins d’avitaillement ? D’antimatière ?
[hrp]à vous[/hrp]
[hrp]Post édité suite à une bévue de ma part quant à l'emplacement du salon passager[/hrp]
Au loin l’étoile double, une naine rouge et une naine bleu étroitement enlacées, unies par un pont de matière ignée, éclairait de ses photons les planètes qui tournaient autour d’elles.
Son esprit était connecté aux capteurs du Songe d’Aran, relié au navordi. A la vision reconstituée se superposait la carte de navigation lui indiquant comment aborder l’approche de la station dont il entendait l’indicatif d’appel.
Il se glissa dans le cône de couverture que lui offrait Sauron. Ça allait être délicat, il ne faudrait pas trop trainer, mais il pouvait compter sur les indications de la station. Comme la balise le lui avait indiqué, il coupa les feux de navigation, éteignit les lumières de la coque et opacifia les verrières, se contentant des images reconstituées holographiques …
Sauron, la géante gazeuse, rougeâtre, à l’atmosphère violement traversée par des tempêtes en rubans, entourées par de lunes se rapprochait rapidement.
…
Chacun était à son poste, rompant avec ses cycles de navigation, certain que bientôt ils pourraient prendre un peu de repos, une fois à quai.
…
Zelda était à son fauteuil, observant la manœuvre : chacun était bien occupé et le silence régnait, brièvement entrecoupé par les indications des uns et des autres.
…
Théo écoutait les communications. C’était calme, très calme sur la gamme des hyperondes. Balise d’approche, communications militaires cryptées lointaine … Il bascula sur les ondes courtes sur laquelle sa console lui signalait une forte activité. C’était une cacophonie. Des centaines de communications, de sources radios, qui toutes venaient de Bilbo. Il écouta quelques instants … des communications hertziennes terrestres, des émissions de radio d’information et de loisir. Il gouta les formes archaïques de la langue utilisée, c’était une émission de fiction, un feuilleton radiophonique … Une histoire à l’eau de rose, d’une riche fille d’industrielle qui s’était enfuie de chez elle et travaillait comme fille au pair … les bruitages ajoutés étaient marrants.
…
Jim se tenait à la console d’armement … pas de cible en vue, pas de navire. Hummmmm … Qu’est ce que c’était que ça ? Il contrôla la lecture de la représentation tactique.
Non loin de leur objectif, Angmar Station, il y avait en orbite basse de la géantes des satellites artificiels. Ils dérivaient, se tenant toujours sur la face cachée à la vue de Bilbo. Il y en avait une trentaine, dont une entourée d’une noria de navettes.
Il demanda un agrandissement optique. Cela ressemblait à des lentilles d’eau à la surface d’une mare d’eau … elles se déplaçaient avec lenteur, gardant un espace constant entre chacune. Il agrandit encore, percevant les détails. Mazette : il ne s’était pas rendu compte de la taille de chacune : elles faisaient entre trente et cent kilomètres de diamètre mais étaient toutes construites selon le même modèle. Une plateforme technique avec une longue tige qui plongeait vers la surface de la géante, surmonté par un champ de force qui enfermait en son sein un environnement planétaire artificiel. En zoomant il put voir des chaines de montagne surmontées de nuages …
…
Dom se tenait dans un coin de la passerelle. Pas de bobos, pas de blessés, rester à l’infirmerie ne présentait aucun intérêt. Il fut le premier à percevoir de ses yeux la station spatiale. Angmar. Un modèle colonial standard, capable d’accueillir un classe V en cas de besoin, stockant antimatière pour les navires de passage, pouvant accueillir jusqu’à deux milles habitants … Elle se trouvait en orbite haute de la géante, au dessus des satellites de loisir. Sa forme en champignon était tout à fait reconnaissable et utilisée depuis plus de trois millénaires.
…
Après sa crise de larmes qui avait évacué une partie de son stress, quelques heures de sommeil Oslar avait rejoint Bruhuk aux machines. Il passa devant l’établi où le ballik avait commencé à monter son logimec de course.
[hrp]Au fait c’est pour faire quoi ce logimec ?[/hrp]
Il rejoignit le ballik qui se concentrait sur le fonctionnement des varlets. Ils pouvaient suivre l’approche sur les écrans tri-vi qui relayaient les images de la passerelle.
Les moteurs tournaient rond … Il se concentra sur les taches d’entretien qui les attendaient : changement de filtres, petites réparations, une fuite d’eau potable dans les quartiers passager.
…
Arrivé à 2000 km de la station ils furent interpelés par le contrôle d’approche. L’image tridi d’un homme en combinaison de travail grise se matérialisa sur la passerelle. La trentaine, dégarni, aux traits légèrement asiatique. Songe d’Aran de contrôle Angmar. Bienvenue à Bilbo. Nous prenons le contrôle de votre navire pour l’approche final, merci de me transmettre les commandes de manœuvre.
Spoutkin vit s’allumer sur sa console la demande … attendant son autorisation.
L’homme continua : quel est le but de votre visite ? Comptez-vous vendre des marchandises à bord ? Avez-vous des besoins d’avitaillement ? D’antimatière ?
[hrp]à vous[/hrp]
[hrp]Post édité suite à une bévue de ma part quant à l'emplacement du salon passager[/hrp]