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Oz - 20 Kepler 1505 TUP - Le départ
#68
[Quatre heures avant l’arrivée dans le système de Bilbo]

Conformément à la demande de la commandante Théo avait stoppé en espace profond le Songe d’Aran.

Le transistel dérivait dans l’espace inter stellaire, capteurs en alerte, chichement éclairé par les étoiles lointaines.

A son siège le pilote écouta les transmissions, les signaux radios, plus par habitude qu’à la recherche de quelque chose. Il écouta pendant un long moment les bruit de fond de l’espace, les radiations, les échos d’étoile moribondes explosant. Puis il se leva, branchant le navordi qui les avertirait en cas de danger … Ils devaient tous se retrouver pour le diner de la commandante.



Bruhuk quant à lui avait terminé ses exercices.

Le bidon ne faisait pas le fier.

Il était retourné à sa cabine et avait prit une bonne douche de boue. Il s’était ensuite raclé, séché et avait copieusement étalé sur son épiderme la crème que lui avait donné Dom. Fin prêt il prit donc la direction de la cafétéria.



Oslar avait passé une partie de la soirée en salle des machines avec la jeune femme. Elle ne connaissait pas bien non plus les Padesha, tout au plus en avait-elle croisé certains commerçants qui étaient venus en délégation sur Mandrake. Ils ne lui faisaient nullement l’impression de créatures violente ou issues d’un milieu particulièrement difficile. Des esthètes, des commerçants. Mais pas des guerriers.

En consultant quelques bases de données du bord ils purent ensemble réaliser une affiche holographique visible et lisible pour la plupart des races rencontrées.

Elle se redressa s’étirant. Elle récupéra l’affiche et la roula. Consultant son chrono elle s’exclama : tu as vu l’heure ? On a juste le temps de se rafraichir pour le repas de la commandante. Elle s’approcha et lui fit une bise sur la joue. Merci encore. C’est superbe. Elle se dirigea ensuite vers la sortie qui s’ouvrit automatiquement avant qu’elle n’y arrive. Elle se retourna avant de disparaitre en direction de sa cabine : on se voit tout à l’heure ok ?



Dom avait utilisé ses talents pour soigner l’homme de l’art de sa gueule de bois rampante. Néo souhaitait seulement réveiller ses « tous petits », ses caniches nains. L’opération se fit sans difficulté. Dom apprit au passage le les chiots étaient des animaux génétiquement modifiés, stériles, créés de toute pièce par une entreprise de génie génétique de Borskum non loin du centre galactique. Ils avaient été spécifiquement conçus pour bien résister à la cryogénisation.

Bientôt Dom fut entouré par des boules de poil pastel qui jappaient, couinaient, éternuaient, se poursuivaient dans la salle des hibernateurs.

Néo se saisit de la main de Dom pour la lui serrer, faisant disparaitre cette dernière dans la sienne. On se revoit au brunch ? La commandante nous y a conviés. J’ai hâte de les faire travailler. Slat ! Skar ! A ces ordres les petits chiens se groupèrent autour de lui, l’accompagnant vers sa cabine.



Spoutkin avait préparé le repas. Il savait qu’il faudrait pas mal de variété, tant à cause de la présence de Bruhuk que de l’horaire forcément décalé de l’ensemble de l’équipage. Certains seraient au petit déjeuner et d’autres au diner … quant à lui, après avoir disposé des buffets ou chacun pourrait piocher en fonction de ses gouts et de son espèce Il retourna brièvement à sa cabine pour se rafraichir.

Ce faisant il s’interrogea sur ce qu’il prendrait … Café ? Jus de fruit ? Un simili alcool sans alcool ?



Zelda fut tirée de ses comptes par le buzzer du logimec domestique intégré à ses quartiers. Commandante ? Je me permets de vous rappeler devait d’être la première à votre repas de gala. N’êtes vous pas l’hôte du bord ? L’appareil avait un accent Priman à couper au couteau. Elle n’aurait pas été autrement plus étonnée qu’il puisse renifler de manière supérieure en cas de besoin.

Effectivement elle avait juste le temps de se rafraichir et de retrouver les autres. Elle non plus n’avait pas beaucoup dormi. En se redressant elle sentit quelques courbatures. Pas assez de sport ? trop de confort ? Devenait-elle, minute après minute vieille.



123 … Han ! … 124 Han ! … Jim en était à ses 125 ième pompes matinales quand le carillon de sa cabine sonna. Il essuya la sueur grâce à la grande serviette multi-usage que les manuels de survie de l’armée engageaient à toujours garder à porter de main avant d’ouvrir.

C’était mademoiselle Léa qui se tenait devant lui. Elle était vétue d’un kimono ajusté de soie jaune brodés de motifs verts géométriques. Elle portait sous un bras une grande coupe de simili verre contenant ce qui ressemblait à une salade de fruit et dans l’autre main un sac … elle tendit ce dernier au responsable de la sécurité : Les neutralisateurs font une salade de fruit indigeste. Je vous les rend donc. Quant à la salade de fruit, je vous attends à la cafêt pour la déguster. Vous m’en direz des nouvelles. Recette familiale ajouta-t-elle en clignant de l’œil.

Se dandinant de manière charmante sur ses sandales de bois elle fit ensuite demi-tour, se dirigeant vers la salle à manger.

[hrp] Donc tout le monde se retrouve au repas de la commandante. Vous arrivez dans l’ordre de vos posts.[/hrp]
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