2014-02-15, 12:36 AM
Zelda était sous l'emprise des impulsions neuromantiques qui transitaient à travers le réseau câblé de ses douilles de poignet. Par dessus tout, elle aimait sentir la chaleur des vagues de données la posséder. Sans résister, elle bascula dans un état second. C'était toujours un moment d'une intime délicatesse. Un moment unique pendant lequel la machine et la jeune femme s'unissait... Frémissant, son esprit ne pu retenir l’écho d'un nano-souvenir arraché aux limbes de son passé.
Zelda avançait lentement dans la ruelle étroite du quartier sud de l'astroport de Kharg, les sens tendus instinctivement. Quelque chose claqua devant elle. Elle se raidit. Une forme décampa de derrière un caisson poubelle renversé. Un petit animal qui cherchait sa proie. Des yeux miroitant luirent comme elle passait devant sa cachette... Au fond de la ruelle, sur la gauche, une ouverture à peine plus large qu'un homme...
Elle ralentit en s'approchant. Sa peau se hérissa en guise d'avertissement. Il faisait trop sombre... Zelda fit halte. Ne pas passe par là... Elle se retourna pour revenir sur ses pas. Soudain, elle entendit un cri. Elle s'arrêta de nouveau. C'était un cri aigu, strident. Elle fit volte-face. S'accroupit. Un faible éclat bleuté ceignit ses poignets.
En deux pas Zelda atteignit l'ouverture et se précipita dans la ruelle. Le cri résonna encore. Une femme, songea-t-elle, une fille, puis elle corrigea son impression en contemplant la scène. Non, pas une jeune fille, un enfant, un petit garçon blottit contre un mur. Il avait les poings serrés, sous la terreur, impuissant face à deux hommes. Ils étaient vêtus de tuniques couvertes de symboles sectaires, leurs visages cachés derrière un masque de cuir grotesque, avec becs et cornes. Zelda n'avait aucun doute sur leur intentions.
L'un deux se retourna comme elle s'approchait. Zelda vit, sous le masque de l'acolyte, l'éclat pervers d'un regard fiévreux. Puis, elle perçu le mouvement de la lame tenue comme une épée dans la main gantée. Elle montait en un coup destiné à l'éventrer. Zelda sauta de côté. Le tranchant de sa main siffla en fendant l'air, brisant net le poignet de son agresseur. La main de Zelda remonta ensuite vivement vers la partie inférieure du masque, trouvant et enfonçant profondément du poing la glotte cartilagineuse... L'homme fit un pas en avant, s'effondra sur les genoux et mourut étouffé en quelques secondes. Sans s'arrêter, Zelda bondit vers le second agresseur. Son index et son majeur formaient un poinçon raidis, renforcés par le champs de force du karatapoigne. Ils se dirigèrent vers l’œil, s'enfoncèrent dans la boite crânienne, tournèrent et ressortirent maculés de sang et de cervelle fraîche.
Puis la douleur se fit sentir. Son adversaire avait réussi à lui percer le flanc avant de mourir. Le manche de son couteau était planté dans sa chair. Du sang coulait le long de sa hanche et de sa cuisse... Elle perdit connaissance, en apercevant le gamin s'enfuir à tout jambe.
Le parfum sucré-salé du triche lumière et la caresse soyeuse du ruban luminescent que Spoutkin avait choisit de suivre la ramena à bord. La jeune femme n'avait été absente qu'une fraction de seconde.
D'une voie douce, à peine audible...
Merci Spoutkin, je prends la première veille, vous pouvez aller vous reposer. Ayez également la délicatesse de préparer un repas pour nos passagers et pour l'équipage. Nous ferons une halte d'une heure en espace conventionnel pour honorer la table de nos hôtes. Puis nous replongerons.
Zelda régla la luminosité ambiantes de la passerelle au minimum. Dans la pénombre enveloppante de son siège de pilote, la silhouette immobile de la jeune femme évoquait le corps pétrifié d'une déesse endormie au cœur d'un sanctuaire technologique.
Zelda avançait lentement dans la ruelle étroite du quartier sud de l'astroport de Kharg, les sens tendus instinctivement. Quelque chose claqua devant elle. Elle se raidit. Une forme décampa de derrière un caisson poubelle renversé. Un petit animal qui cherchait sa proie. Des yeux miroitant luirent comme elle passait devant sa cachette... Au fond de la ruelle, sur la gauche, une ouverture à peine plus large qu'un homme...
Elle ralentit en s'approchant. Sa peau se hérissa en guise d'avertissement. Il faisait trop sombre... Zelda fit halte. Ne pas passe par là... Elle se retourna pour revenir sur ses pas. Soudain, elle entendit un cri. Elle s'arrêta de nouveau. C'était un cri aigu, strident. Elle fit volte-face. S'accroupit. Un faible éclat bleuté ceignit ses poignets.
En deux pas Zelda atteignit l'ouverture et se précipita dans la ruelle. Le cri résonna encore. Une femme, songea-t-elle, une fille, puis elle corrigea son impression en contemplant la scène. Non, pas une jeune fille, un enfant, un petit garçon blottit contre un mur. Il avait les poings serrés, sous la terreur, impuissant face à deux hommes. Ils étaient vêtus de tuniques couvertes de symboles sectaires, leurs visages cachés derrière un masque de cuir grotesque, avec becs et cornes. Zelda n'avait aucun doute sur leur intentions.
L'un deux se retourna comme elle s'approchait. Zelda vit, sous le masque de l'acolyte, l'éclat pervers d'un regard fiévreux. Puis, elle perçu le mouvement de la lame tenue comme une épée dans la main gantée. Elle montait en un coup destiné à l'éventrer. Zelda sauta de côté. Le tranchant de sa main siffla en fendant l'air, brisant net le poignet de son agresseur. La main de Zelda remonta ensuite vivement vers la partie inférieure du masque, trouvant et enfonçant profondément du poing la glotte cartilagineuse... L'homme fit un pas en avant, s'effondra sur les genoux et mourut étouffé en quelques secondes. Sans s'arrêter, Zelda bondit vers le second agresseur. Son index et son majeur formaient un poinçon raidis, renforcés par le champs de force du karatapoigne. Ils se dirigèrent vers l’œil, s'enfoncèrent dans la boite crânienne, tournèrent et ressortirent maculés de sang et de cervelle fraîche.
Puis la douleur se fit sentir. Son adversaire avait réussi à lui percer le flanc avant de mourir. Le manche de son couteau était planté dans sa chair. Du sang coulait le long de sa hanche et de sa cuisse... Elle perdit connaissance, en apercevant le gamin s'enfuir à tout jambe.
Le parfum sucré-salé du triche lumière et la caresse soyeuse du ruban luminescent que Spoutkin avait choisit de suivre la ramena à bord. La jeune femme n'avait été absente qu'une fraction de seconde.
D'une voie douce, à peine audible...
Merci Spoutkin, je prends la première veille, vous pouvez aller vous reposer. Ayez également la délicatesse de préparer un repas pour nos passagers et pour l'équipage. Nous ferons une halte d'une heure en espace conventionnel pour honorer la table de nos hôtes. Puis nous replongerons.
Zelda régla la luminosité ambiantes de la passerelle au minimum. Dans la pénombre enveloppante de son siège de pilote, la silhouette immobile de la jeune femme évoquait le corps pétrifié d'une déesse endormie au cœur d'un sanctuaire technologique.
"Va où tu veux, meurs où tu peux..."