2014-02-09, 03:20 PM
Dom Irazacky Wrote:[hrp]Oui, je sais Oslar, tu es objectivement compétent mais Dom n'en a cure. Il est singulièrement obsédé par son métier, il possède un sens de la hiérarchie particulièrement aigu (la faute à la formation et à l'éducation) donc lorsqu'il a l'impression que tu le bypass ou (pire) que tu remets en question sa compétence (au sens large) et bien il réagit violemment : physiquement ou oralement.[/hrp]La colère combattait la lâcheté... Puis Oslar, écouta, blème de rage, le laïus de Dom...
Après la réception du message d'Oslar Dom se précipita hors de son infirmerie, courant dans les coursives pour retrouver ce dernier. Lorsqu'il le trouva enfin il se dirigea vers lui avec un regard lourd de menace, il s'approcha mais resta à distance convenable.
[Glacial]
Toi et moi mon petit bonhomme, on a un sérieux problème ...
Dom pointa du doigt Oslar et ses yeux se firent fentes.
[Voix sourde]
Je me contrefous du diplôme qu'on t'a filé, des 3 maigres connaissances que tu crois avoir, je me fous de tes manières outrées mais je sais une chose, tu n'est pas médecin, tu ne le seras jamais. Tu n'as pas les tripes, pas l'envergure, pas le courage et à la première bourde tu reviendra vers moi en pleurant en hurlant "J'comprends pas j'ai pourtant fait tout comme il fallait" et en me demandant de tout rattraper.
Je vais essayer d'être gentil cette fois, contente toi de ton domaine et passes par moi pour ce qui est relatif à la santé de l'équipage et arrêtes d'essayer de me doubler, j'en sais plus que toi. Et tes petites expériences sur les Baliks, tu arrêtes aussi, j'ai des réponses, poses tes questions.
Et finit par filer dans sa cabine les poings serrés. En pensant fortement "La différence entre les médecins et Dieu, c'est que Dieu ne s'est jamais pris pour un médecin...". Et il passa au plus court, bravant même la règle des 3 mètres qu'il venait pourtant de se fixer, dans les coursives étroites de la salle des machines, tellement il était en colère.
Une fois dans sa cabine, un grand "blonk" se fit entendre quand il donna un coup de poing dans la cloison en plastacier, qui s'en déforma qque peu, pour le coup... Et la douleur le fit revenir sur terre... Heureusement il n'avait pas visé une poutrelle, qui pour le coup aurait risqué de lui péter le poing... Il avait mal au poignet, mais doutait que ce soit cassé... Peut-être foulé... Mais il préférait mourir que de laisser l'armoire à glace s'occuper de lui, même pour de la bobologie...
Il serait capable de me coller un patch blindé de somnifères pour m'administrer de force un produit pour "me soigner" de ma folie supposée...
Il voulait faire une cabine sur mesure à Bruhuk. Donc il alla se changer les idées en récupérant un max d'info sur son monde d'origine, et si c'est possible, qques photos. Il fit ça, et commença à imaginer comment recréer une apparence similaire à la planète d'origine de Bruhuk. Et il commença en parallèle à remplir la feuille de demande d'étude pour un tissus auto-régulateur d'hygrométrie et de température auprès de la loge tekno, ce qui lui permit au passage de demander si quelqu'un avait fait une étude pour la personnalisation de cabines de vaisseaux varlet, ce qui a surement été le cas, vu la diversité des Êtres peuplant la galaxie...
Donc Oslar commençait à se calmer un peu et se demanda bien comment il pourrait un jour collaborer avec une personne aussi imbue de sa science, allant jusqu'à douter que quelqu'un puisse savoir une partie de ce que lui savait.
En soupirant il rédigea le message en prenant sur lui pour être le plus calme et le plus correct possible à l'intention de Dom (il n'aurait pas la force de lui dire entre 4 yeux, donc autant passer par la messagerie...) Après de multiples révision de son texte, il envoya :
Titre : OK, on ne s'aime pas
Texte : Je pense que notre dernier entrevue peut donner un aperçu du fossé qui nous sépares. Je ne vous fais aucune confiance, et oui, je ne suis pas un kamikaze qui vais foncer tête baissée dans un gars qui fait 2 têtes de plus que moi et qui en plus a des bras qui ressemblent à mes cuisses... Alors traitez moi de lâche si vous le voulez, mais si vous voulez la bagarre, vous n'aurez que des évitements... J'appelle ça l'instinct de survie... Pas vous?
Mais ceci étant dit, nous sommes dans un espace clos, et nous serons au moins quelques fois amenés à collaborer plus ou moins ensembles. De mon côté, si je dois être en permanence à surveiller mes arrières pour voir si vous n'êtes pas dans les parages ne me rendra pas des plus productifs dans mon travail, donc nous n'y gagnerons ni l'un ni l'autre.
Donc je vous propose ceci : un accord de non agression contre une non ingérance dans nos domaines respectifs. Vous voulez prescrire une pommade bourrée d'antihistaminiques, tant mieux. Même si je pense qu'il faut commencer par une simple pommade hydratante...
Du moment que vous me laissez tranquille, je resterai dans ma salle des machines tant que vous ne viendrez pas m'y chercher, auquel cas je vous laisserais vous occuper des moteurs pendant que j'essayerai ma méthode pour me soigner ou soigner les autres...
Mais il se trouve qu'ayant vendu mon entreprise qui vivotait plutôt bien pour participer à l'effort de rénovation du songe d'Aran, je ne peux plus faire marche arrière et quitter le vaisseau...
Alors ce que je vous propose est que vous vous occupiez de la santé de Bruhuk, et moi de chercher comment faire pour qu'une récidive ne se reproduise pas... A cause d'un environnement inadapté pour lui.
Au passage, veuillez trouver ci-joint en témoignage de bonne volonté le résultat de mes recherches sur la composition atmosphérique de la planète de Bruhuk ainsi que l'analyse du spectre lumineux de son soleil et quelques clichés que j'ai glané sur le réseau. J'espère reproduire dans sa cabine le même genre de condition... Si ça ne vous gènes pas...
Et quand il en sortira, fabriquer une sorte de vêtement qui recrée les conditions hygrométriques et de température de sa planète...