2014-02-02, 01:35 AM
Ils avaient atteint la zone de navigation libre. Le contrôle navigation d’Oz les informa qu’ils sortaient la zone d’interdiction de transition triche lumière et que le passage était à leur discrétion.
Bonne route Songe d’Aran, puisse les vents du triche lumière vous être favorable.
Zelda « écoutait » dans son esprit le songe d’Aran. Son cœur battait au rythme du convertisseur AM, ses yeux englobaient l’espace en une sphère complète par les capteurs de coque du transistel. Elle entendait les transmissions, les balises des navires au départ qui s’écartaient comme des graines de pissenlits dans le vent solaire … Chaque navire s’éloignait avant de disparaître en une lueur octarine signalant son passage.
C’était Bruhuk qui était en salle des machines quand il reçut l’ordre de créer un passage. Il caressa le clavier holographique, laissant ses mains danser sur les touches de lumière. Les varlets changèrent d’harmonique, se lançant brièvement un chant d’allégresse en Mi avant que le navire plonge vers un ailleurs inconnu des règles de l’univers sensible.
Ils naviguaient à présent en direction approximative de Maliki70, dans une soupe gris cacao, veinée de tintinnabules citron rugueux … Enfin ils retrouvaient le triche lumière, mais le triche lumière les retrouvait ils ?
Le vol ne dura que quelques minutes.
Au commandement, Bruhuk inversa la manœuvre. Le moteur varlet émit une plainte atonale et les étoiles se remirent à briller à travers la verrière panoramique de la passerelle.
Ce fût Spoutkin au siège de copilote qui repéra Maliki70. Une sphère d’obscurité qui masquait certaines étoiles … quelques instants plus tard le signal de la balise automatique leur confirmait qu’ils étaient bien arrivés.
Leur vecteur d’approche leur fut donné par un contrôleur de vol à la voix fatiguée, visiblement réveillé par leur arrivée. Il s’enquit s’ils bossaient sur la compagnie T-M-A et sur le motif de leur visite. Il enregistra la réponse, les informa que les armes, alcool, drogues étaient interdites dans les installations minière.
Ils s’approchèrent à demi-vitesse de la planète. C’était un monde froid, obscure, arraché de son système depuis plusieurs millions d’années, à la surface marbrée d’impacts, de cratères, balafrée par de profonds canyons qui sur leurs instruments apparaissaient comme autant de cicatrices.
La base minière principale se situait au fond d’un de ces canyons. Ils descendirent dans de celui-ci, guidé par les feux de signalisation, allumant leurs phares d’atterrissage, balayant dans les faisceaux de lumière la pierre noire couverte de glace millénaire.
Les installations étaient essentiellement souterraines. Au fond du canyon seules trois plateformes d’atterrissage trahissait sa présence. Les aires étaient vastes, capable d’accueillir des classe V.
Ils s’approchèrent se posant au centre du cercle de lumière rouge clignotant, enserrés par les immenses parois de pierre verticale au sommet desquels quelques étoiles isolées brillaient.
Ils coupèrent les moteurs, se posant sur leurs patins de force, alors que la plateforme commençait à descendre, les emmenant sous la surface.
Ils ne descendirent que de quelques dizaines de mètres avant de s’immobiliser. Un couloir pressurisé s’accola bientôt au navire, au niveau du sas passager.
Sur les écrans de contrôle ils virent se présenter une jeune femme brune aux mèches rouges, aux yeux oranges, vêtue d’une combinaison moulante et dont le front s’ornait d’un symbole de Ying et de Yang lumineux.
Elle tapota à la porte … Hé Ho ? Il y a quelqu’un ?
Bonne route Songe d’Aran, puisse les vents du triche lumière vous être favorable.
Zelda « écoutait » dans son esprit le songe d’Aran. Son cœur battait au rythme du convertisseur AM, ses yeux englobaient l’espace en une sphère complète par les capteurs de coque du transistel. Elle entendait les transmissions, les balises des navires au départ qui s’écartaient comme des graines de pissenlits dans le vent solaire … Chaque navire s’éloignait avant de disparaître en une lueur octarine signalant son passage.
C’était Bruhuk qui était en salle des machines quand il reçut l’ordre de créer un passage. Il caressa le clavier holographique, laissant ses mains danser sur les touches de lumière. Les varlets changèrent d’harmonique, se lançant brièvement un chant d’allégresse en Mi avant que le navire plonge vers un ailleurs inconnu des règles de l’univers sensible.
Ils naviguaient à présent en direction approximative de Maliki70, dans une soupe gris cacao, veinée de tintinnabules citron rugueux … Enfin ils retrouvaient le triche lumière, mais le triche lumière les retrouvait ils ?
Le vol ne dura que quelques minutes.
Au commandement, Bruhuk inversa la manœuvre. Le moteur varlet émit une plainte atonale et les étoiles se remirent à briller à travers la verrière panoramique de la passerelle.
Ce fût Spoutkin au siège de copilote qui repéra Maliki70. Une sphère d’obscurité qui masquait certaines étoiles … quelques instants plus tard le signal de la balise automatique leur confirmait qu’ils étaient bien arrivés.
Leur vecteur d’approche leur fut donné par un contrôleur de vol à la voix fatiguée, visiblement réveillé par leur arrivée. Il s’enquit s’ils bossaient sur la compagnie T-M-A et sur le motif de leur visite. Il enregistra la réponse, les informa que les armes, alcool, drogues étaient interdites dans les installations minière.
Ils s’approchèrent à demi-vitesse de la planète. C’était un monde froid, obscure, arraché de son système depuis plusieurs millions d’années, à la surface marbrée d’impacts, de cratères, balafrée par de profonds canyons qui sur leurs instruments apparaissaient comme autant de cicatrices.
La base minière principale se situait au fond d’un de ces canyons. Ils descendirent dans de celui-ci, guidé par les feux de signalisation, allumant leurs phares d’atterrissage, balayant dans les faisceaux de lumière la pierre noire couverte de glace millénaire.
Les installations étaient essentiellement souterraines. Au fond du canyon seules trois plateformes d’atterrissage trahissait sa présence. Les aires étaient vastes, capable d’accueillir des classe V.
Ils s’approchèrent se posant au centre du cercle de lumière rouge clignotant, enserrés par les immenses parois de pierre verticale au sommet desquels quelques étoiles isolées brillaient.
Ils coupèrent les moteurs, se posant sur leurs patins de force, alors que la plateforme commençait à descendre, les emmenant sous la surface.
Ils ne descendirent que de quelques dizaines de mètres avant de s’immobiliser. Un couloir pressurisé s’accola bientôt au navire, au niveau du sas passager.
Sur les écrans de contrôle ils virent se présenter une jeune femme brune aux mèches rouges, aux yeux oranges, vêtue d’une combinaison moulante et dont le front s’ornait d’un symbole de Ying et de Yang lumineux.
Elle tapota à la porte … Hé Ho ? Il y a quelqu’un ?