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Oz - 20 Kepler 1505 TUP - Le départ
#1
Nous venons de

Les jours avaient filé avec célérité, les travaux s’enchainant et ne se ressemblant pas.

Le Songe avait été réparé, testé, ses coursives briqués et une couche de peinture avait même put être appliquée sur la coque extérieur.

Oslar, avec une application quasi maniaque avait repeint en lettres noires le nom du Songe d’Aran en lettres cursives et en lettres normalisées son numéro d’identification. Un filet bleu rehaussait la ligne du navire, entourant les ouvertures, sas et trappes. Les lampes externes avaient été remplacées, illuminant la livrée blanche du vieux transistel.

Le Songe sortait enfin de son sommeil.

La Lieutenante Watanabe avait même réussie, usant de son influence occulte et mystérieuse auprès du jardinier de la base, à leur faire livrer arbustes, orchidées et autres plantes.

Ce microcosme végétal avait trouvé naturellement sa place dans le petit jardin ornemental.

L’amie de Théo les avait amené à leur bord et les avait disposé avec l’aide de Bruhuk, bombardé jardinier en chef pour l’occasion.

Fort heureusement pour le ballik les plantes étaient accompagnées d’un cadeau supplémentaire : un petit logimec jardinier qui semblait avoir connu des jours meilleurs.

C’était un modèle totalement obsolète, une simple boite de couleur orangée au dessus de deux pattes courtaudes. Incapable de communiquer autrement que par un ballet de diodes sur une de ses faces, il se dandinait gravement autour des plantes, ses trappes corporelles s’ouvrant pour déplier sécateur sonique, petite pelle gravitique, dispensateur d’engrais et arrosoir automatique.



Le vol intra-système et les essais des armes avait été un moment magique pour les pilotes et les artilleurs, même si cela n’avait pas été sans stress. La dérive des commandes les avait entrainés dans un lacet presque incontrôlé, le navimec avait mit les pouces, se déconnectant, incapable de reprendre le contrôle et laissant Spoutkin aux commandes manuelles. C’est à l’instinct qu’il avait réussit à arrêter de faire tournoyer les étoiles autour d’eux, retrouvant la ligne, compensant « à la main » les commandes faussées.

Bruhuk, Oslar, aidés par les pilotes de relèves et la commandante, avaient fini par mettre le doigt sur les bugs informatique, changer un réseau de câble optronique mangé par une sorte de moisissure exotique. Et comme par miracle le songe qui s’était comporté jusque là en cheval sauvage s’était alors transformé en gentil poney. Obéissant au doigt et à l’œil, répondant aux moindres sollicitations. Chacun des pilotes avait pris place à la barre, ajustant à son souhait la réponse des commandes.

Les tirs s’étaient déroulés dans une ceinture d’astéroïdes glacés. Les artilleurs, Jim au premier chef, avaient put s’en donner à cœur joie … ce n’étaient pas les cibles qui manquaient. Ils avaient réduit en poussières et en vapeur les masses de plusieurs kilotonnes de glace gelées, enchainant les tirs et les étalonnages. Encore une fois les premiers résultats avaient été décevant, les tirs manquant de précision. Il avait fallut plusieurs heures pour parvenir à un étalonnage parfait.

Leur retour à la base avait été l’occasion de tester les moteurs. Une pointe de vitesse leur avait été permise et des sauts, retours, micro sauts, avaient été enchainés, au grand dam de ceux qui avaient l’estomac délicat.

C’est épuisés mais heureux qu’ils avaient rejoint le silo blindé sur OZ. Ils étaient prêts.



Dom avait enfin une infirmerie digne de ce nom. L’autodoc fonctionnait, ses armoires étaient pleines des médicaments, instruments, consommables de première nécessité.

Chacun à bord avait put ramener ses effets personnels dans sa cabine et ceux qui le souhaitaient avaient put la personnaliser. Comble du bonheur le contrôle environnemental était maintenant pleinement fonctionnel, l’air sain, débarrassé de ses odeurs de brulé qui avaient marquées leurs premières heures à bord. Pour ne rien gâcher l’autocook était à nouveau pleinement fonctionnel, Zelda, on ne sait trop comment, avait réussi à trouver quelques programmes supplémentaires, permettant ainsi à Bruhuk de déguster un merveilleux jus d’escargot de marais comme dans ses souvenirs d’enfance.

Jim avait, avec l’aide des mécaniciens remis en place l’armurerie et put commander quelques armes afin de compléter celle-ci*.

Les dernières heures furent néanmoins mouvementées. Les chargements arrivèrent. Celui expédié par l’ami de Jim suscita pas mal d’ennuis et surtout une inspection poussée de la part des services des douanes.

Il s’agissait de pièces d’armes. Des caisses, caissons emplis de poignées, de viseurs, de contrôleurs de charges.

Néanmoins il y manquait systématiquement les canons, concentrateur d’énergie, focaliseurs qui permettaient de les utiliser et qui seuls étaient considérés comme soumis à licence d’exportation.

Officiellement la marchandise était légale, mais l’attitude des douaniers laissait à penser qu’ils n’étaient nullement dupe … sans nul doute un autre navire, rapide, transportait-il ces éléments essentiels en toute discrétion vers Jonction.

Ils firent le plein. Le cout de l’antimatière, ajouté aux pièces de rechange dont il avait bien fallut regarnir le magasin de la salle des machine avait achevé d’assécher les fonds qui avaient été mis à leur disposition …

Idéalement il leur aurait fallut des passagers pour assurer leur rentabilité. Mais qui accepterait de voyager avec eux jusqu’à Jonction sans savoir précisément où ils comptaient s’arrêter ?

Un miracle se produisit alors.

Monsieur Tybot les contacta. Une de ses nièces et trois de ses amis se trouvaient sur une station minière en espace profond à deux années lumières de Mandrake. La station, Makili70, étaient située sur une planète errante, riche en uranium.

Sa nièce, Léa Lime, souhaitait se rendre à Jonction avec ses potes. Elle n’était pas contre des escales et n’avait pas de limite de temps. Le petit groupe souhaitait transporter en outre deux hibernateurs.

Ils étaient prêts à payer le billet au tarif de la guilde pour un trajet direct vers Jonction.

Evidemment cela représentait un manque à gagner si d’aventure le Songe s’écartait trop de cette destination, mais faute de plan de vol clairement établi il serait sans doute difficile de trouver des passager de point à point.**

Enfin arriva le moment où tout était prêt. Le ciel et le triche lumière attendait. Les amis avaient fait leurs adieux, maitre Folas les avait contactés pour les ultimes papiers, permis et enregistrements légaux.

Restait maintenant à savoir quelle serait leur prochaine destination.

A vous.


[hrp]* Une arme légère à distance au choix par membre d’équipage, trois combinaisons NT6, quatre abestos multi-taille, 6 grenades (au choix), deux communicateurs à neutrino, quatre systèmes de vision nocturne, quatre lance-grappins avec enrouleur sur monofilament énergétisé, une arme de contact par personne (vibrodague, karatapoigne, matraque neurale). Merci de me donner la liste détaillée.

** si vous les prenez à bord on simplifiera les calculs de rentabilité en considérant (sauf si vous me faites le tour de la galaxie) que vous rentabilisez votre voyage, cout d’antimatière et entretient courant du navire compris. C’est vous qui me dites ce que vous souhaitez faire.[/hrp]
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