2013-12-28, 09:59 AM
Théo écouta le petit concert improvisé par Dom, d'abord distraitement, puis, au fur et à mesure que la mélodie mélancolique jouée par le toubib emplissait chaque recoin de la passerelle, avec une boule de plus en plus gênante au fond de la gorge. Il sentait ses yeux s'humidifier et fut soulagé lorsque les dernières notes tintèrent. Il détourna le regard, alla se rassoir à la console tactique, apparia son plot vertébral à l'ordinateur et se mit au travail.
La vérification des systèmes offensifs et défensifs ne lui prit pas très longtemps. Tout l'équipement était opérationnel et il suffirait d'un étalonnage en conditions de tir réelles pour ajuster la configuration et re-calibrer le programme infotir. Les diagnostics qu'il lança lui indiquèrent que la batterie antinavire était restée en position armée et les systèmes tactiques en mode acquisition jusqu'à la récupération du Songe d'Aran. Les mêmes tests effectués sur les tourelles grasers lui révélèrent qu'avant leur mise hors-ligne, celles-ci étaient configurées pour le ciblage de véhicules terrestres légers. Il laissa un premier rapport sur la messagerie interne de Zelda pour lui faire part de ses découvertes en même temps qu'une demande de test des fleurs de la mort en Espace profond à contresigner et à transmettre aux autorités militaires et astroportuaires de Mandrake, afin de terminer la remise en fonction de l'armement.
Puis il s'attaqua à la configuration du système de sécurité interne, en collaboration avec Zelda et Jim. La cabine mécanicien du pont 3 fut attribuée à Oslar, tandis que la cabine passager no 5 revint à Ser Bruhuk. Il configura les capteurs de sécurité de la cabine équipage no 3 sur le dossier biométrique de Spoutkin, et ceux de la cabine no 4 sur le sien.
Ceci fait, il consulta sa messagerie personnelle, et constata qu'Eladia avait répondu aux deux requêtes de restitution des objets saisis à bord du Songe d'Aran -- celle de Jim et la sienne. Il semblait que ce serait difficile, la Division Nova considérant que tous ces effets sans exception constituaient des pièces à conviction. Il prit l'initiative de contacter Maitre Folas pour lui demander son avis. Le Fidèle Légiste lui répondit une paire d'heures plus tard, joignant à son message de multiples références à des textes de loi et des jurisprudences. A peine eut-il accédé aux banques de données publiques du Cosmob et ouvert les pages correspondantes que de longs prolégomènes rédigés dans le jargon abscons cher au coeur des juristes depuis des temps immémoriaux se déroulèrent dans sa vision virtuelle. Le deuxième paragraphe eut raison de lui, et il transmit l'information dans une deuxième note destinée à Zelda.
[hrp]MdJ demande un test d'Intelligence + Loi Universelle avec un MOD +3 contre une difficulté de 4d6 mais mon personnage est inexpérimenté dans cette compétence et n'a que 16% de chance de réussite.
A vot' bon coeur...[/hrp]
Eladia lui avait aussi transmis les coordonnées de divers magasins de surplus militaires, où ils pourraient s'équiper en armes de service déclassées et matériel aux standards de l'Armée Impériale, à des prix inférieurs de 10% aux tarifs officiels, voire plus si on parvenait à négocier. Le commerce n'était pas son fort, mais Zelda leur avait dit qu'elle avait souvent accompagné l'ancien commissaire de bord du Songe, aussi ces informations rejoignirent également la messagerie de la skipper.
Théo se déconnecta de l'ordinateur de bord et rejoignit Jim et Ser Bruhuk qui commençaient à évaluer les réparations nécessaires au niveau de l'armurerie. Il put ainsi répondre directement à la demande du chef de la sécurité, lui indiquant qu'il ne possèdait qu'un paralyseur, et qu'il était actuellement dans une poche scellée de son sac de voyage disposant d'une sécurité palmaire. Ledit sac était posé sur le plancher de la passerelle, à proximité de la console tactique. Puis ils examinèrent ce qui restait de l'armurerie. En fait de réparation, il s'agirait d'une réfection complète, avec changement de la porte d'accès, installation d'un nouveau système de fermeture sécurisé. Cela prendrait du temps, et le coût en matériaux serait de 25.000 crédits.
Théo descendit ensuite jusqu'au pont no 1, pénétra dans le hangar de la bulle. C'était un engin de dix places, pilote inclus. Il semblait assez fatigué, les arceaux de limitude de la coque à champ de force étaient d'un gris terne, les disques de répulsion orientables des motivateurs antigrav étaient marqués d'innombrables éraflures, et les deux évents d'éjection des réacteurs Mhyd s'ouvrant à l'arrière de l'appareil oblong avaient visiblement subi quelques surchauffes ainsi que l'attestaient leurs orifices noircis. Une tourelle équipée d'un canon blaster lourd était visible sous l'intrados. Il monta à bord, s'installa dans le siège de pilotage et poussa le contacteur manuel qui sortait de veille la pile à fusion et démarrait tous les systèmes. Le navimec déploya l'interface TriD de pilotage au-dessus du tableau de bord. Il consulta les jauges et indicateurs immatériels qui flottaient devant ses yeux. Les motivateurs antigrav du véhicule étaient calés sur un mode de configuration très spécifique : celui qui permettait d'évoluer dans des milieux utilisant une gravité artificielle de 1g standard, comme c'était le cas sur la plupart des stations spatiales et des vaisseaux Lehouine. Ceci pourrait confirmer que le Songe était bien passé par Jonction... ou pas.
La fatigue commençait à se faire sentir, aussi Théo termina-t-il son inspection de l'appareil, puis remonta prendre une collation au carré de l'équipage, faisant part de ses dernière découvertes à ceux de ses nouveaux compagnons qu'il croisa dans les coursives et rencontra dans la salle de repos. Puis il alla s'enfermer dans sa cabine et s'affala tout habillé sur sa couche antigrav, s'endormant en quelques minutes.
La vérification des systèmes offensifs et défensifs ne lui prit pas très longtemps. Tout l'équipement était opérationnel et il suffirait d'un étalonnage en conditions de tir réelles pour ajuster la configuration et re-calibrer le programme infotir. Les diagnostics qu'il lança lui indiquèrent que la batterie antinavire était restée en position armée et les systèmes tactiques en mode acquisition jusqu'à la récupération du Songe d'Aran. Les mêmes tests effectués sur les tourelles grasers lui révélèrent qu'avant leur mise hors-ligne, celles-ci étaient configurées pour le ciblage de véhicules terrestres légers. Il laissa un premier rapport sur la messagerie interne de Zelda pour lui faire part de ses découvertes en même temps qu'une demande de test des fleurs de la mort en Espace profond à contresigner et à transmettre aux autorités militaires et astroportuaires de Mandrake, afin de terminer la remise en fonction de l'armement.
Puis il s'attaqua à la configuration du système de sécurité interne, en collaboration avec Zelda et Jim. La cabine mécanicien du pont 3 fut attribuée à Oslar, tandis que la cabine passager no 5 revint à Ser Bruhuk. Il configura les capteurs de sécurité de la cabine équipage no 3 sur le dossier biométrique de Spoutkin, et ceux de la cabine no 4 sur le sien.
Ceci fait, il consulta sa messagerie personnelle, et constata qu'Eladia avait répondu aux deux requêtes de restitution des objets saisis à bord du Songe d'Aran -- celle de Jim et la sienne. Il semblait que ce serait difficile, la Division Nova considérant que tous ces effets sans exception constituaient des pièces à conviction. Il prit l'initiative de contacter Maitre Folas pour lui demander son avis. Le Fidèle Légiste lui répondit une paire d'heures plus tard, joignant à son message de multiples références à des textes de loi et des jurisprudences. A peine eut-il accédé aux banques de données publiques du Cosmob et ouvert les pages correspondantes que de longs prolégomènes rédigés dans le jargon abscons cher au coeur des juristes depuis des temps immémoriaux se déroulèrent dans sa vision virtuelle. Le deuxième paragraphe eut raison de lui, et il transmit l'information dans une deuxième note destinée à Zelda.
[hrp]MdJ demande un test d'Intelligence + Loi Universelle avec un MOD +3 contre une difficulté de 4d6 mais mon personnage est inexpérimenté dans cette compétence et n'a que 16% de chance de réussite.
A vot' bon coeur...[/hrp]
Eladia lui avait aussi transmis les coordonnées de divers magasins de surplus militaires, où ils pourraient s'équiper en armes de service déclassées et matériel aux standards de l'Armée Impériale, à des prix inférieurs de 10% aux tarifs officiels, voire plus si on parvenait à négocier. Le commerce n'était pas son fort, mais Zelda leur avait dit qu'elle avait souvent accompagné l'ancien commissaire de bord du Songe, aussi ces informations rejoignirent également la messagerie de la skipper.
Théo se déconnecta de l'ordinateur de bord et rejoignit Jim et Ser Bruhuk qui commençaient à évaluer les réparations nécessaires au niveau de l'armurerie. Il put ainsi répondre directement à la demande du chef de la sécurité, lui indiquant qu'il ne possèdait qu'un paralyseur, et qu'il était actuellement dans une poche scellée de son sac de voyage disposant d'une sécurité palmaire. Ledit sac était posé sur le plancher de la passerelle, à proximité de la console tactique. Puis ils examinèrent ce qui restait de l'armurerie. En fait de réparation, il s'agirait d'une réfection complète, avec changement de la porte d'accès, installation d'un nouveau système de fermeture sécurisé. Cela prendrait du temps, et le coût en matériaux serait de 25.000 crédits.
Théo descendit ensuite jusqu'au pont no 1, pénétra dans le hangar de la bulle. C'était un engin de dix places, pilote inclus. Il semblait assez fatigué, les arceaux de limitude de la coque à champ de force étaient d'un gris terne, les disques de répulsion orientables des motivateurs antigrav étaient marqués d'innombrables éraflures, et les deux évents d'éjection des réacteurs Mhyd s'ouvrant à l'arrière de l'appareil oblong avaient visiblement subi quelques surchauffes ainsi que l'attestaient leurs orifices noircis. Une tourelle équipée d'un canon blaster lourd était visible sous l'intrados. Il monta à bord, s'installa dans le siège de pilotage et poussa le contacteur manuel qui sortait de veille la pile à fusion et démarrait tous les systèmes. Le navimec déploya l'interface TriD de pilotage au-dessus du tableau de bord. Il consulta les jauges et indicateurs immatériels qui flottaient devant ses yeux. Les motivateurs antigrav du véhicule étaient calés sur un mode de configuration très spécifique : celui qui permettait d'évoluer dans des milieux utilisant une gravité artificielle de 1g standard, comme c'était le cas sur la plupart des stations spatiales et des vaisseaux Lehouine. Ceci pourrait confirmer que le Songe était bien passé par Jonction... ou pas.
La fatigue commençait à se faire sentir, aussi Théo termina-t-il son inspection de l'appareil, puis remonta prendre une collation au carré de l'équipage, faisant part de ses dernière découvertes à ceux de ses nouveaux compagnons qu'il croisa dans les coursives et rencontra dans la salle de repos. Puis il alla s'enfermer dans sa cabine et s'affala tout habillé sur sa couche antigrav, s'endormant en quelques minutes.
"Veille qui veut vivre" (devise des officiers artilleurs de la Guilde Navyborg)