2013-12-07, 08:41 PM
Le lieutenant déverrouilla les portes du hangar. Un à un, les puissants projecteurs de lumière s'allumèrent. Le silo aux parois gris-métal devint un puit de lumière au centre duquel se trouvait le « Songe D’Aran ».
Zelda sourit. Elle retrouvait un vieil ami depuis longtemps perdu le vu. Il lui semblait l'entendre murmurer : « tu en as mis du temps… »
Elle sentit un picotement naissant monté vers ces globes oculaires. Elle se maîtrisa. Elle s'avança gracieusement. Son pas était assuré.
[In petto]
Tu m'as manqué aussi, vieil ami.
Zelda se tourna vers le lieutenant il lui sourit : « merci mon lieutenant. Votre mission s'achève mais sachez que vous êtes la bienvenue à bord. J'espère que nous nous rencontrons sous d'autres auspices. Mettons tout cela sur le compte d'un rendez-vous manqué. »
Lorsque Théo lui remit les clés, elle lui sourit également. M. Calderon était un Naviborg à l'ancienne. Elle fit un pas en arrière et salua l’équipage.
« Sachez que je n’ai aucun rang au sein de la Guilde Naviborg. Je ne puis donc prêter serment au nom de Sainte Rosalia. Néanmoins, j’accepte d’être votre capitaine. Par la présente, je me mets donc au service du Songe d’Aran et de son équipage. J’accomplirait ma mission avec force et volonté et si nécessaire au péril de ma vie. Je vous donnerais des ordres mais toujours dans le respect des lois, des coutumes et des conventions. En tant que votre capitaine je n’oublis pas que je suis avant tout membre d'une équipe solidaire et fraternelle. »
Zelda s’avança sous la coque du Transistel. Son regard se posa sur ses plaies. Malgré les affres qu’il avait subies et les blessures endurées, le « Songe d’Aran » était un solide coursier.
D’un geste familier, elle activa la commande qui dévoila le sas antigrav. Il menait au premier pont. Une faible impulsion du pied suffit à propulser la jeune femme vers le haut. Elle franchit le halo de lumière coruscante et disparut dans la première coursive.
Le premier pont était celui des passagers. Ses doigts caressèrent la matière lisse des parois. Elle senti le vaisseau frémir… La coursive du pont 1 desservait cinq cabines confortables, la salle des hibernateurs et un salon salle à manger destiné aux ôtes. Le puit antigrav qu’elle venait d’emprunter menait également au jardin d’agrément situé sur le pont 2.
Mais Zelda se dirigea instinctivement vers l’arrière de la coursive, pour rejoindre le puit antigrav de service. Il menait lui aussi au pont 2. Mais dans une partie réservée à l’équipage. Sans attendre ses compagnons, Zelda se retrouva dans la réserve de bord. Cette pièce desservait la salle des machines, les ateliers et le hangar du Formec… Le domaine d’Oslar et de Bruhuk…
Zelda ne s’y arrêta pas et poursuivi son ascension vers le pont 3… Il s’illumina dès son arrivée. Zelda trembla. Là, devant elle la porte blindée de la passerelle… Une silhouette massive se dressait.. Jones… Un sourir aux lèvres et le regard inquisiteur. « Alors petite, qui est tu ? Donne moi une bonne raison pour ne pas te vider par le sas… »
Zelda tremblait… L’âme de Jones habitait ce navire… Elle ferma les yeux… Lorsqu’elle les rouvrit la coursive était vide…
D’un pas hésitant, la jeune femme avança. Elle passa devant la cabine du mécanicien, puis celle du capitaine. Des traces de feu étaient nettement visibles au niveau de l’infirmerie. On s’était battu à mort ici…
Le cœur battant, Zelda franchit les portes de la passerelle. La salle était vide. Les postes du premier et du second pilote étaient inoccupés. De part et d’autre de la paserelle les consoles annexes étaient également éteintes.
Derrière la console de tir, la porte blindée qui desservait l'armurerie était ouverte. Le guidage de la porte était faussé et noircie par l'incendie qui l'avait ravagé.
Zelda sentit une présence. Elle se retourna. Derrière elle Théo Calderon et Ser Spoutkin l’avaient suivi. Silencieusement, religieusement… Puis, le reste de l'équipage... Hors mis Mr Oslar qui inspectait le navire comme un médecin ausculte son patient. « Nous y voici ! Le quartier de l'équipage se situe sur le pont 4... Mais ça vous le savez déjà... Installez-vous... Nous nous verront dès que M Varigue aura terminé son inspection.»
Zelda sourit. Elle retrouvait un vieil ami depuis longtemps perdu le vu. Il lui semblait l'entendre murmurer : « tu en as mis du temps… »
Elle sentit un picotement naissant monté vers ces globes oculaires. Elle se maîtrisa. Elle s'avança gracieusement. Son pas était assuré.
[In petto]
Tu m'as manqué aussi, vieil ami.
Zelda se tourna vers le lieutenant il lui sourit : « merci mon lieutenant. Votre mission s'achève mais sachez que vous êtes la bienvenue à bord. J'espère que nous nous rencontrons sous d'autres auspices. Mettons tout cela sur le compte d'un rendez-vous manqué. »
Lorsque Théo lui remit les clés, elle lui sourit également. M. Calderon était un Naviborg à l'ancienne. Elle fit un pas en arrière et salua l’équipage.
« Sachez que je n’ai aucun rang au sein de la Guilde Naviborg. Je ne puis donc prêter serment au nom de Sainte Rosalia. Néanmoins, j’accepte d’être votre capitaine. Par la présente, je me mets donc au service du Songe d’Aran et de son équipage. J’accomplirait ma mission avec force et volonté et si nécessaire au péril de ma vie. Je vous donnerais des ordres mais toujours dans le respect des lois, des coutumes et des conventions. En tant que votre capitaine je n’oublis pas que je suis avant tout membre d'une équipe solidaire et fraternelle. »
Zelda s’avança sous la coque du Transistel. Son regard se posa sur ses plaies. Malgré les affres qu’il avait subies et les blessures endurées, le « Songe d’Aran » était un solide coursier.
D’un geste familier, elle activa la commande qui dévoila le sas antigrav. Il menait au premier pont. Une faible impulsion du pied suffit à propulser la jeune femme vers le haut. Elle franchit le halo de lumière coruscante et disparut dans la première coursive.
Le premier pont était celui des passagers. Ses doigts caressèrent la matière lisse des parois. Elle senti le vaisseau frémir… La coursive du pont 1 desservait cinq cabines confortables, la salle des hibernateurs et un salon salle à manger destiné aux ôtes. Le puit antigrav qu’elle venait d’emprunter menait également au jardin d’agrément situé sur le pont 2.
Mais Zelda se dirigea instinctivement vers l’arrière de la coursive, pour rejoindre le puit antigrav de service. Il menait lui aussi au pont 2. Mais dans une partie réservée à l’équipage. Sans attendre ses compagnons, Zelda se retrouva dans la réserve de bord. Cette pièce desservait la salle des machines, les ateliers et le hangar du Formec… Le domaine d’Oslar et de Bruhuk…
Zelda ne s’y arrêta pas et poursuivi son ascension vers le pont 3… Il s’illumina dès son arrivée. Zelda trembla. Là, devant elle la porte blindée de la passerelle… Une silhouette massive se dressait.. Jones… Un sourir aux lèvres et le regard inquisiteur. « Alors petite, qui est tu ? Donne moi une bonne raison pour ne pas te vider par le sas… »
Zelda tremblait… L’âme de Jones habitait ce navire… Elle ferma les yeux… Lorsqu’elle les rouvrit la coursive était vide…
D’un pas hésitant, la jeune femme avança. Elle passa devant la cabine du mécanicien, puis celle du capitaine. Des traces de feu étaient nettement visibles au niveau de l’infirmerie. On s’était battu à mort ici…
Le cœur battant, Zelda franchit les portes de la passerelle. La salle était vide. Les postes du premier et du second pilote étaient inoccupés. De part et d’autre de la paserelle les consoles annexes étaient également éteintes.
Derrière la console de tir, la porte blindée qui desservait l'armurerie était ouverte. Le guidage de la porte était faussé et noircie par l'incendie qui l'avait ravagé.
Zelda sentit une présence. Elle se retourna. Derrière elle Théo Calderon et Ser Spoutkin l’avaient suivi. Silencieusement, religieusement… Puis, le reste de l'équipage... Hors mis Mr Oslar qui inspectait le navire comme un médecin ausculte son patient. « Nous y voici ! Le quartier de l'équipage se situe sur le pont 4... Mais ça vous le savez déjà... Installez-vous... Nous nous verront dès que M Varigue aura terminé son inspection.»
"Va où tu veux, meurs où tu peux..."