2013-12-06, 12:20 PM
[hrp]Comme j’ai pas eu de jets de la part d’Oslar, j’ai fait les jets dans mon coin.[/hrp]
Dom s’était agenouillé auprès d’Oslar, lui tenant des propos rassurants, espérant pouvoir faire ses prélèvements par surprise. Il savait bien dans un coin de son esprit que la chose n’était pas totalement éthique, que le consentement du patient était requise pour tout prélèvement … en tout cas c’est ce qu’affirmait le docteur Ch’N’Ok. Il faut dire qu’il n’avait pas été très assidu aux cours du vieux professeur qui se déroulaient en première année juste après le déjeuner et qui étaient parfois l’occasion d’une sieste rapide dans l’amphithéâtre.
Hélas alors qu’il s’apprêtait a se saisir de la mâchoire d’Oslar l’attention de ce dernier fut attiré par un grognement de la lieutenante Watanabé qui, ayant suivi la scène, s’était à demi levée dans son siège, les yeux réduits à de simples fentes.
Ca n’alla pas plus loin : les yeux d’Oslar se tournèrent vers la prothèse déployée et il recula vivement dans son siège avant se glisser entre Dom et la paroi et de se réfugier dans un coin de la cabine.
La lieutenante acheva de se lever, mais n’alla pas plus loin : le wagon s’était arrêté, ses portes s’étaient ouvertes, libérant Oslar qui mit le plus de distance entre lui et le médecin militaire avant d’être suivit par les autres.
Ils retrouvèrent Oslar devant le sas blindé menant au silo. La double porte de métal Ma bleuté était couverte d’une inscription holographique en grandes lettres blanches indiquant 524B. Pour les habitués du système militaire il s’agissait d’un silo de taille B (la taille supérieure à celle destinée aux chasseurs), le numéro 4 de la zone 2 secteur planétaire 5.
L’amie de Théo se présenta devant le sas dont les capteurs scannèrent sa plaque d’indentification en un mince faisceau de lumière cohérente bleuté. Le pinceau caressa chacun des arrivants enregistrant leurs identités, vérifiant qu’ils étaient dument autorisés à pénétrer au sein de l’enceinte.
La porte de plusieurs tonnes glissa enfin en un chuintement pneumatique, les faisant pénétrer dans le sas. La porte se referma ensuite, le cycle se répétant pour la seconde porte. Les voyants d’équilibration de pression restèrent au vert : la pression était uniforme, mais c’était une procédure standard.
Enfin ils pénétrèrent dans l’enceinte blindée dont l’opercule supérieur en iris était hermétiquement fermé. Il faisait froid, visiblement l’on économisait l’énergie en cas d’absence humaine. Chacune se leur respiration se muait en nuage de vapeur.
Le Songe d’Aran les attendait là, reposant sur les cales magnétiques du silo, nimbé d’une fine couche de glace qui luisait dans le feu des projecteurs qui l’entouraient.
C’était un transistel de petite taille, deux moteurs en nacelles sous les quartiers de vie, six silos tubulaires à l’arrière pour le transport des marchandises. A la proue une vaste verrière de synthéverre transparent fumé masquait la passerelle. A la poupe les sas d’embarquement des marchandises et des passagers.
L’atmosphère se réchauffa imperceptiblement alors que le logimec environnemental détectant leur présence injectait de l’air chaud dans le sanctuaire de glace. Celle dernière se mit à fondre, laissant ruisseler l’eau, eau drainée instantanément par la structure en nid d’abeille du sol, recyclée pour humidifier l’air après filtration.
Ce dégel révéla la robe de leur navire. Celle-ci avait été sablée par les particules de la comète dans la queue de laquelle le varlet avait été retrouvé, laissant apparaître par endroit la structure grise pale du métal énergétisé. Le nom était presque effacé mais sur son flanc on pouvait encore lire son numéro d’identification en lettre noire qui contrastait avec la peinture blanche de sa livrée : h770b.
La lieutenante les accompagna jusqu’à la petite plateforme escamotable situé à la poupe.
C’est là que je vous quitte. Elle tendit à Théo une petite pochette contenant des badges d’indentification individuels, ainsi que des clefs quantiques mémorielles. Voici les clefs maitresses du navire. Elles ont été réinitialisées par les mécaniciens de la flotte avec avec le code qui est inscrit dessus. Je vous conseille de le changer rapidement.
Vous pouvez disposer comme vous voulez du silo pendant les jours qui viennent, utiliser les grues antigrav qui y sont intégrées et le local technique, elle désigna un petit local bon loin du sas d’entrée dont les verrière blindées étaient refermées. Je crois qu’il y a dans celui-ci des couchettes antigrav d’appoint en cas de besoin. Evitez de toucher aux rations et aux matériels de sécurité, combinaison, extincteurs … sauf en cas d’urgence bien entendu.
Vos passes vous permettrons de vous déplacer dans la base dans les parties ouvertes au publique, il n’y en a pas beaucoup, pendant votre séjour et vous permettrons d’obtenir des communications gratuites sur la base et jusqu’à Mandrake.
Je suis à votre disposition jusqu’à ce que mon remplaçant soit désigné. Ce dernier se présentera à vous j’imagine.
Elle posa une main sur l’épaule de Théo et lui fit deux bises, lui glissant en chuchotant au passage, appelle moi quand tu auras pris tes marques, avant de se retourner vers les autres membres de la petite équipe, les saluant d’une inclinaison du menton. Madame, messieurs, ser.
Elle les quitta ensuite, se dirigeant vers le sas qui s’ouvrit et se referma sur elle, les laissant au sas du Songe.
[hrp]A vous. Que faites vous et quelles sont vos intentions ? Qui va où et fait quoi ?[/hrp]
Dom s’était agenouillé auprès d’Oslar, lui tenant des propos rassurants, espérant pouvoir faire ses prélèvements par surprise. Il savait bien dans un coin de son esprit que la chose n’était pas totalement éthique, que le consentement du patient était requise pour tout prélèvement … en tout cas c’est ce qu’affirmait le docteur Ch’N’Ok. Il faut dire qu’il n’avait pas été très assidu aux cours du vieux professeur qui se déroulaient en première année juste après le déjeuner et qui étaient parfois l’occasion d’une sieste rapide dans l’amphithéâtre.
Hélas alors qu’il s’apprêtait a se saisir de la mâchoire d’Oslar l’attention de ce dernier fut attiré par un grognement de la lieutenante Watanabé qui, ayant suivi la scène, s’était à demi levée dans son siège, les yeux réduits à de simples fentes.
Ca n’alla pas plus loin : les yeux d’Oslar se tournèrent vers la prothèse déployée et il recula vivement dans son siège avant se glisser entre Dom et la paroi et de se réfugier dans un coin de la cabine.
La lieutenante acheva de se lever, mais n’alla pas plus loin : le wagon s’était arrêté, ses portes s’étaient ouvertes, libérant Oslar qui mit le plus de distance entre lui et le médecin militaire avant d’être suivit par les autres.
Ils retrouvèrent Oslar devant le sas blindé menant au silo. La double porte de métal Ma bleuté était couverte d’une inscription holographique en grandes lettres blanches indiquant 524B. Pour les habitués du système militaire il s’agissait d’un silo de taille B (la taille supérieure à celle destinée aux chasseurs), le numéro 4 de la zone 2 secteur planétaire 5.
L’amie de Théo se présenta devant le sas dont les capteurs scannèrent sa plaque d’indentification en un mince faisceau de lumière cohérente bleuté. Le pinceau caressa chacun des arrivants enregistrant leurs identités, vérifiant qu’ils étaient dument autorisés à pénétrer au sein de l’enceinte.
La porte de plusieurs tonnes glissa enfin en un chuintement pneumatique, les faisant pénétrer dans le sas. La porte se referma ensuite, le cycle se répétant pour la seconde porte. Les voyants d’équilibration de pression restèrent au vert : la pression était uniforme, mais c’était une procédure standard.
Enfin ils pénétrèrent dans l’enceinte blindée dont l’opercule supérieur en iris était hermétiquement fermé. Il faisait froid, visiblement l’on économisait l’énergie en cas d’absence humaine. Chacune se leur respiration se muait en nuage de vapeur.
Le Songe d’Aran les attendait là, reposant sur les cales magnétiques du silo, nimbé d’une fine couche de glace qui luisait dans le feu des projecteurs qui l’entouraient.
C’était un transistel de petite taille, deux moteurs en nacelles sous les quartiers de vie, six silos tubulaires à l’arrière pour le transport des marchandises. A la proue une vaste verrière de synthéverre transparent fumé masquait la passerelle. A la poupe les sas d’embarquement des marchandises et des passagers.
L’atmosphère se réchauffa imperceptiblement alors que le logimec environnemental détectant leur présence injectait de l’air chaud dans le sanctuaire de glace. Celle dernière se mit à fondre, laissant ruisseler l’eau, eau drainée instantanément par la structure en nid d’abeille du sol, recyclée pour humidifier l’air après filtration.
Ce dégel révéla la robe de leur navire. Celle-ci avait été sablée par les particules de la comète dans la queue de laquelle le varlet avait été retrouvé, laissant apparaître par endroit la structure grise pale du métal énergétisé. Le nom était presque effacé mais sur son flanc on pouvait encore lire son numéro d’identification en lettre noire qui contrastait avec la peinture blanche de sa livrée : h770b.
La lieutenante les accompagna jusqu’à la petite plateforme escamotable situé à la poupe.
C’est là que je vous quitte. Elle tendit à Théo une petite pochette contenant des badges d’indentification individuels, ainsi que des clefs quantiques mémorielles. Voici les clefs maitresses du navire. Elles ont été réinitialisées par les mécaniciens de la flotte avec avec le code qui est inscrit dessus. Je vous conseille de le changer rapidement.
Vous pouvez disposer comme vous voulez du silo pendant les jours qui viennent, utiliser les grues antigrav qui y sont intégrées et le local technique, elle désigna un petit local bon loin du sas d’entrée dont les verrière blindées étaient refermées. Je crois qu’il y a dans celui-ci des couchettes antigrav d’appoint en cas de besoin. Evitez de toucher aux rations et aux matériels de sécurité, combinaison, extincteurs … sauf en cas d’urgence bien entendu.
Vos passes vous permettrons de vous déplacer dans la base dans les parties ouvertes au publique, il n’y en a pas beaucoup, pendant votre séjour et vous permettrons d’obtenir des communications gratuites sur la base et jusqu’à Mandrake.
Je suis à votre disposition jusqu’à ce que mon remplaçant soit désigné. Ce dernier se présentera à vous j’imagine.
Elle posa une main sur l’épaule de Théo et lui fit deux bises, lui glissant en chuchotant au passage, appelle moi quand tu auras pris tes marques, avant de se retourner vers les autres membres de la petite équipe, les saluant d’une inclinaison du menton. Madame, messieurs, ser.
Elle les quitta ensuite, se dirigeant vers le sas qui s’ouvrit et se referma sur elle, les laissant au sas du Songe.
[hrp]A vous. Que faites vous et quelles sont vos intentions ? Qui va où et fait quoi ?[/hrp]