2013-11-17, 11:29 PM
Maître Folas releva ses branches médianes pour attirer leur attention.
Merci madame Zonk de votre intervention, mais si je ne peux répondre à certaines de ces interrogations je peux néanmoins satisfaire sur certains points la curiosité légitime de messieurs « spoukin », si vous permettez que je vous nomme par votre surnom, et Calderon.
Monsieur Jones a rédigé un testament extrêmement complexe prévoyant de multiples cas de figures il y a un peu plus d’un an quand son équipage précédent a décidé de se retirer, faisant valoir le droit à une retraite bien mérité.
Monsieur Jones était l’unique propriétaire de son navire qu’il tenait de sa famille, mais la société qui l’exploitait était gérée par l’ensemble des membres d’équipage actionnaires.
Sans entrer dans les détails, forcément confidentiels, les anciens membres d’équipages de monsieur Jones ont été confortablement dédommagés de leurs années de bons et loyaux services par le rachat par monsieur Jones de leurs parts.
Si certains sont rentrés chez eux à Prima, ou dans leur monde natal situé dans l’autre bras galactique, d’autres ont achetés avec leurs fonds une petite lune artificielle du nom de Colombine, dans le système de Bilbo tout proche et s’y sont installés définitivement.
Si j’ai bien compris monsieur Jones, faute d’héritier de son sang, il entendait donner sa chance à des personnes qu’il avait croisées lors de ses pérégrinations et qui lui avaient fait forte impression.
Il fit frotta ses branches l’une contre l’autre en un mouvement qui, pour ceux qui en percevaient les subtilités, était l’équivalent d’un haussement d’épaule.
Je n’ai jamais eu aucune idée précise des affaires de monsieur Jones. A vrai dire de par ma position de fidèle légiste je m’interdisais de savoir d’où provenaient ses sources de revenu.
En ce qui concerne l’enquête de la division Nova je n’ai pas été informé de ses conclusions.
Tout au plus ai-je collecté quelques éléments éparts, m’étant occupé des dispositions concernant la dépouille mortelle de feu monsieur Jones, des déclarations de sinistres pour les assurances du navire.
Le navire a été retrouvé réservoirs antimatière vides, dérivant dans l’espace newtonien aux positions 73192/32842/04756, masqué dans le sillage d’une comète. Si extérieurement il était intact, intérieurement il avait subit des dommages importants : des traces de combat aux armes énergétiques ont été retrouvés à bord, un incendie à touché l’infirmerie du bord ainsi que l’armurerie du bord qui y était contigu. Les mémoires de l’ordinateur de bord étaient manquantes. Monsieur Jones a visiblement succombé à de nombreuses blessures à l’arme blanche, suite à plusieurs hémorragies internes. Néanmoins l’entrepreneur de pompe funèbre qui a préparé son corps avant la crémation m’a affirmé que certaines de ces blessures superficielles avaient été soignées. Aucune trace des autres membres d’équipage n’a été relevée, mais certains de leurs effets personnels étaient nécessairement à bord, la division Nova m’ayant demandé les coordonnées de leurs proches afin de leur restituer ces effets personnels.
Il se tourna en direction de monsieur Irazacky en un long mouvement ligneux avant de répondre à ses questions.
Monsieur Jones n’a pas soumis son héritage à une quelconque mission post mortem. Quant à son navire c’est un transistel de transport de marchandise, avec quelques cabines passager. Je ne suis pas un expert en navigation spatiale mais je crois que monsieur Jones m’avait dit qu’il en avait fait « gonfler » les moteurs afin qu’il puisse « se tirer d’un traquenard comme un ange fuyant l’enfer et un démon le paradis ». Je vais néanmoins vous transmettre la fiche d’immatriculation du « songe d’Aran » qui je pense vous parlera plus qu’à moi.
Merci madame Zonk de votre intervention, mais si je ne peux répondre à certaines de ces interrogations je peux néanmoins satisfaire sur certains points la curiosité légitime de messieurs « spoukin », si vous permettez que je vous nomme par votre surnom, et Calderon.
Monsieur Jones a rédigé un testament extrêmement complexe prévoyant de multiples cas de figures il y a un peu plus d’un an quand son équipage précédent a décidé de se retirer, faisant valoir le droit à une retraite bien mérité.
Monsieur Jones était l’unique propriétaire de son navire qu’il tenait de sa famille, mais la société qui l’exploitait était gérée par l’ensemble des membres d’équipage actionnaires.
Sans entrer dans les détails, forcément confidentiels, les anciens membres d’équipages de monsieur Jones ont été confortablement dédommagés de leurs années de bons et loyaux services par le rachat par monsieur Jones de leurs parts.
Si certains sont rentrés chez eux à Prima, ou dans leur monde natal situé dans l’autre bras galactique, d’autres ont achetés avec leurs fonds une petite lune artificielle du nom de Colombine, dans le système de Bilbo tout proche et s’y sont installés définitivement.
Si j’ai bien compris monsieur Jones, faute d’héritier de son sang, il entendait donner sa chance à des personnes qu’il avait croisées lors de ses pérégrinations et qui lui avaient fait forte impression.
Il fit frotta ses branches l’une contre l’autre en un mouvement qui, pour ceux qui en percevaient les subtilités, était l’équivalent d’un haussement d’épaule.
Je n’ai jamais eu aucune idée précise des affaires de monsieur Jones. A vrai dire de par ma position de fidèle légiste je m’interdisais de savoir d’où provenaient ses sources de revenu.
En ce qui concerne l’enquête de la division Nova je n’ai pas été informé de ses conclusions.
Tout au plus ai-je collecté quelques éléments éparts, m’étant occupé des dispositions concernant la dépouille mortelle de feu monsieur Jones, des déclarations de sinistres pour les assurances du navire.
Le navire a été retrouvé réservoirs antimatière vides, dérivant dans l’espace newtonien aux positions 73192/32842/04756, masqué dans le sillage d’une comète. Si extérieurement il était intact, intérieurement il avait subit des dommages importants : des traces de combat aux armes énergétiques ont été retrouvés à bord, un incendie à touché l’infirmerie du bord ainsi que l’armurerie du bord qui y était contigu. Les mémoires de l’ordinateur de bord étaient manquantes. Monsieur Jones a visiblement succombé à de nombreuses blessures à l’arme blanche, suite à plusieurs hémorragies internes. Néanmoins l’entrepreneur de pompe funèbre qui a préparé son corps avant la crémation m’a affirmé que certaines de ces blessures superficielles avaient été soignées. Aucune trace des autres membres d’équipage n’a été relevée, mais certains de leurs effets personnels étaient nécessairement à bord, la division Nova m’ayant demandé les coordonnées de leurs proches afin de leur restituer ces effets personnels.
Il se tourna en direction de monsieur Irazacky en un long mouvement ligneux avant de répondre à ses questions.
Monsieur Jones n’a pas soumis son héritage à une quelconque mission post mortem. Quant à son navire c’est un transistel de transport de marchandise, avec quelques cabines passager. Je ne suis pas un expert en navigation spatiale mais je crois que monsieur Jones m’avait dit qu’il en avait fait « gonfler » les moteurs afin qu’il puisse « se tirer d’un traquenard comme un ange fuyant l’enfer et un démon le paradis ». Je vais néanmoins vous transmettre la fiche d’immatriculation du « songe d’Aran » qui je pense vous parlera plus qu’à moi.