2013-11-14, 05:47 PM
Je n'en revenais pas.
En fait, c'est Oslar qui m'avait remis sur le droit chemin (bien contre ma volonté, à vrai dire, et si j'avais eu l'occasion, je me serai sauvé) il y a longtemps en terme de temps, mais ça me semblait hier.
Quand j'appris la nouvelle, via la borne d'information du spatioport, d'un seul coup mon sang sembla se figer. Et c'est pâle comme un linge avec des jambes en coton que je rentrai dans le premier bar venu.
Un verre de ce que vous avez de plus fort! et j'allai m'effondrer sur un siège. Je le revois encore, avec son sourire matois, l'air de dire "t'en fait pas, mon gars, rien ne peut m'arriver". Je me pris la tête, et d'un seul coup je me senti orphelin... Ma gorge avait du mal à laisser passer l'air d'un coup. Des larmes perlèrent aux coins de mes yeux...
Et c'est à ce moment là que le barman arriva avec une sorte de tord boyau et dit l'air un peu rude Ici, on ne fait pas crédit. C'est 30 crédits!. Je le payai sans un mot, avec l'impression de voir dans un tube... Je vidai l'alcool cul sec, et lui dit Un autre! en faisant claquer le petit verre sur la table en plastacier. Et ainsi de suite. Ce n'est qu'au troisième que je commençai à me sentir revivre un peu. J'arrivai à peu près à respirer correctement de nouveau et me senti assez en forme pour retourner chez moi.
Je me levai en tanguant un peu : je n'avais pas l'habitude de boire autant... Et rentra en taxi-bulle... Je retrouvai mon atelier/maison, avec la table où un moteur de récup attendait patiemment que je le démonte, mais il attendra encore un peu, dis-je en arrivant... Je devais être l'un des rares à habiter dans une zone industrielle, car je louai là bas un atelier, qui me servais autant d'atelier de pièces détachées, d'habitation (il y avait dans un coin un lit de camp, une table, un frigo et une plaque sur un petit meuble), et de pièce de travail...
Je m'écroulai sur le lit et laissa libre cours à mon chagrin... J'irais chercher mon camion plus tard, là, je n'étais vraiment pas en état...
Le lendemain, quelle ne fut pas ma surprise de recevoir une invitation accompagnée d'un billet en Varlet... Je m'étais remis, mais je m'étais persuadé que c'était un mauvais rêve... Et le billet que je tenais me disais le contraire. Une lettre disait laconiquement que Jimmy voulait rassembler une dernière fois les gens qu'il avait croisé dans sa vie, et que ma présence était souhaitée... Il n'y avait pas de temps à perdre, je ne disposai que de quelques heures pour me préparer... La liste des tâches à faire d'ici là s'égraina dans ma tête.
- D'abord aller chercher mon camion et le rentrer.
- Ensuite faire mes valises, ce qui devrait prendre en tout 1/2h... Je ne suis pas un grand coquet...
- Retourner à l'astroport, et donc retraverser toute la ville, cette fois en bulle.
- Faire enregistrer mon billet et les bagages et pendant le délais entre l'enregistrement et le départ, me trouver un costume noir ou quelque chose qui pourrait aller pour des funérailles.
- Passer les 2 jours de voyage le plus confortablement possible,
- Trouver un taxi et se rendre à l'hôtel,
- Essayer de dormir un peu, histoire d'avoir l'air reposé et ne pas arriver avec une mine de 2 pieds de long...
- Pendant ce temps donner le costume que j'aurai trouvé à repasser,
- Se rendre au lieu dit via un autre taxi...
... Bref tout une expédition...
En fait, c'est Oslar qui m'avait remis sur le droit chemin (bien contre ma volonté, à vrai dire, et si j'avais eu l'occasion, je me serai sauvé) il y a longtemps en terme de temps, mais ça me semblait hier.
Quand j'appris la nouvelle, via la borne d'information du spatioport, d'un seul coup mon sang sembla se figer. Et c'est pâle comme un linge avec des jambes en coton que je rentrai dans le premier bar venu.
Un verre de ce que vous avez de plus fort! et j'allai m'effondrer sur un siège. Je le revois encore, avec son sourire matois, l'air de dire "t'en fait pas, mon gars, rien ne peut m'arriver". Je me pris la tête, et d'un seul coup je me senti orphelin... Ma gorge avait du mal à laisser passer l'air d'un coup. Des larmes perlèrent aux coins de mes yeux...
Et c'est à ce moment là que le barman arriva avec une sorte de tord boyau et dit l'air un peu rude Ici, on ne fait pas crédit. C'est 30 crédits!. Je le payai sans un mot, avec l'impression de voir dans un tube... Je vidai l'alcool cul sec, et lui dit Un autre! en faisant claquer le petit verre sur la table en plastacier. Et ainsi de suite. Ce n'est qu'au troisième que je commençai à me sentir revivre un peu. J'arrivai à peu près à respirer correctement de nouveau et me senti assez en forme pour retourner chez moi.
Je me levai en tanguant un peu : je n'avais pas l'habitude de boire autant... Et rentra en taxi-bulle... Je retrouvai mon atelier/maison, avec la table où un moteur de récup attendait patiemment que je le démonte, mais il attendra encore un peu, dis-je en arrivant... Je devais être l'un des rares à habiter dans une zone industrielle, car je louai là bas un atelier, qui me servais autant d'atelier de pièces détachées, d'habitation (il y avait dans un coin un lit de camp, une table, un frigo et une plaque sur un petit meuble), et de pièce de travail...
Je m'écroulai sur le lit et laissa libre cours à mon chagrin... J'irais chercher mon camion plus tard, là, je n'étais vraiment pas en état...
Le lendemain, quelle ne fut pas ma surprise de recevoir une invitation accompagnée d'un billet en Varlet... Je m'étais remis, mais je m'étais persuadé que c'était un mauvais rêve... Et le billet que je tenais me disais le contraire. Une lettre disait laconiquement que Jimmy voulait rassembler une dernière fois les gens qu'il avait croisé dans sa vie, et que ma présence était souhaitée... Il n'y avait pas de temps à perdre, je ne disposai que de quelques heures pour me préparer... La liste des tâches à faire d'ici là s'égraina dans ma tête.
- D'abord aller chercher mon camion et le rentrer.
- Ensuite faire mes valises, ce qui devrait prendre en tout 1/2h... Je ne suis pas un grand coquet...
- Retourner à l'astroport, et donc retraverser toute la ville, cette fois en bulle.
- Faire enregistrer mon billet et les bagages et pendant le délais entre l'enregistrement et le départ, me trouver un costume noir ou quelque chose qui pourrait aller pour des funérailles.
- Passer les 2 jours de voyage le plus confortablement possible,
- Trouver un taxi et se rendre à l'hôtel,
- Essayer de dormir un peu, histoire d'avoir l'air reposé et ne pas arriver avec une mine de 2 pieds de long...
- Pendant ce temps donner le costume que j'aurai trouvé à repasser,
- Se rendre au lieu dit via un autre taxi...
... Bref tout une expédition...