2013-11-14, 01:47 PM
Zelda froissa le communiqué qu’elle avait récupéré sur une borne "printimail". Elle le laissa tomber à ses pieds. Le souffle court, elle fut envahie par l'émotion. Les larmes lui vinrent. Ses jambes faiblirent et ne la portèrent plus. Un bref instant, elle crut s'entendre crier d'une sourde douleur. Assise sur son lit de fortune, dans un vieil entrepôt abandonné, elle se rappela son existence heureuse auprès du capitaine Jones.
C'était il y a 17 ans... Elle fuyait cette bande de pirate à la solde de Koutine… Et se rappela cette nuit de cauchemar, le meurtre de Kappa et l'expression sadique sur le visage de l'immonde pourriture qu'elle tuerait le jour venu. Elle avait fui et avait échappé à sa bande de tueurs. Elle ne sait par quel miracle elle s'était retrouvée à bord du « Songe d’Aran », mais toujours est-il que le vieux Jimmy Jones l’avait protégé et offert une place à son bord.
Zelda le considérait comme un oncle, plus que comme un père. Elle avait tout appris de lui, enfin presque… Les années qu'elle avait passées à son bord l’avaient réconciliées avec une vie honnête et droite. Jimmy Jones lui avait non seulement sauvé la vie, il avait sauvé son âme.
Aujourd'hui il n'était plus…
Elle rassembla ses affaires... Trois fois rien… Elle avait l’habitude de bouger, de ne rien laisser derrière elle qui puisse trahir son passage. Elle marcha en direction du terminal situé à une vingtaine de kilomètres, traversant les zones de stockages de la Hanse, des ateliers Naviborgs et autres unités de production Teknos…
Avant d’embarquer pour le système Mandrake, elle répondit laconiquement à Maître Folas par un « Je serai là ». Son trajet avait été payé à bord d’un Varlet de ligne sans confort… Elle s’en fiché bien, d’ailleurs…
En arrivant sur Marina de Lothar, elle décida de marcher à travers la ville. Inconsciemment elle souhaiter retarder l’entrevue. C’était sa façon à elle de conserver intact les souvenirs d’un Jimmy Jones toujours en vie… Oui, encore quelques heures…
Elle emprunta tout d’abord les trottoirs antigravs des quartiers d’affaires bordant la zone astroportuaire, puis les bandes roulantes piétonnières des zones résidentielles… Pour finir, elle pris le réseau publique sous marin et traversa le lagon qui la séparait de la tour Aigue Marine. Un hologimec la guida jusqu’au 28ième étage.
La pièce était spacieuse. Une baie vitrée s’ouvrait vers le large et le chatoiement de la mer. Deux hommes étaient tournés vers elle. Des inconnues. Le premier était grand, le crâne rasé et une courte queue de cheval, les traits anguleux et francs. Le second était un homme bien charpenté, les cheveux courts. Un Naviborg sans aucun doute…
Zelda resta une seconde entre deux portes… Devant elle, à quelques mètres, un Ballik en bleu de travail se tenait coi et de dos. Elle avança et fit un pas de coté. Posa son sac. S’avança dans la lumière.
Elle était grande, mince, athlétique. Les lignes de son corps sculptaient sa combi noire nt5. Son visage, bordé de longs cheveux châtain clair, arborait un air juvénile… Mais quiconque croisait son regard était stupéfait par sa dureté… A la base de ses poignées, une personne attentive pouvait apercevoir l'éclat cuivré de ses douilles naviborg… Elle était maquillée d’un loup couleur carmin…
« Je suis Zelda Zonk… Qui êtes vous ? », Lâcha t’elle.
C'était il y a 17 ans... Elle fuyait cette bande de pirate à la solde de Koutine… Et se rappela cette nuit de cauchemar, le meurtre de Kappa et l'expression sadique sur le visage de l'immonde pourriture qu'elle tuerait le jour venu. Elle avait fui et avait échappé à sa bande de tueurs. Elle ne sait par quel miracle elle s'était retrouvée à bord du « Songe d’Aran », mais toujours est-il que le vieux Jimmy Jones l’avait protégé et offert une place à son bord.
Zelda le considérait comme un oncle, plus que comme un père. Elle avait tout appris de lui, enfin presque… Les années qu'elle avait passées à son bord l’avaient réconciliées avec une vie honnête et droite. Jimmy Jones lui avait non seulement sauvé la vie, il avait sauvé son âme.
Aujourd'hui il n'était plus…
Elle rassembla ses affaires... Trois fois rien… Elle avait l’habitude de bouger, de ne rien laisser derrière elle qui puisse trahir son passage. Elle marcha en direction du terminal situé à une vingtaine de kilomètres, traversant les zones de stockages de la Hanse, des ateliers Naviborgs et autres unités de production Teknos…
Avant d’embarquer pour le système Mandrake, elle répondit laconiquement à Maître Folas par un « Je serai là ». Son trajet avait été payé à bord d’un Varlet de ligne sans confort… Elle s’en fiché bien, d’ailleurs…
En arrivant sur Marina de Lothar, elle décida de marcher à travers la ville. Inconsciemment elle souhaiter retarder l’entrevue. C’était sa façon à elle de conserver intact les souvenirs d’un Jimmy Jones toujours en vie… Oui, encore quelques heures…
Elle emprunta tout d’abord les trottoirs antigravs des quartiers d’affaires bordant la zone astroportuaire, puis les bandes roulantes piétonnières des zones résidentielles… Pour finir, elle pris le réseau publique sous marin et traversa le lagon qui la séparait de la tour Aigue Marine. Un hologimec la guida jusqu’au 28ième étage.
La pièce était spacieuse. Une baie vitrée s’ouvrait vers le large et le chatoiement de la mer. Deux hommes étaient tournés vers elle. Des inconnues. Le premier était grand, le crâne rasé et une courte queue de cheval, les traits anguleux et francs. Le second était un homme bien charpenté, les cheveux courts. Un Naviborg sans aucun doute…
Zelda resta une seconde entre deux portes… Devant elle, à quelques mètres, un Ballik en bleu de travail se tenait coi et de dos. Elle avança et fit un pas de coté. Posa son sac. S’avança dans la lumière.
Elle était grande, mince, athlétique. Les lignes de son corps sculptaient sa combi noire nt5. Son visage, bordé de longs cheveux châtain clair, arborait un air juvénile… Mais quiconque croisait son regard était stupéfait par sa dureté… A la base de ses poignées, une personne attentive pouvait apercevoir l'éclat cuivré de ses douilles naviborg… Elle était maquillée d’un loup couleur carmin…
« Je suis Zelda Zonk… Qui êtes vous ? », Lâcha t’elle.
"Va où tu veux, meurs où tu peux..."