2013-06-27, 06:07 AM
Ser Kiikti capta le psychisme de la créature. Il ne ressentit que des schémas de pensée très primitifs basés sur les besoins naturels de base : il s'agissait d'un animal et non d'un Être intelligent. Lorsqu'il eut isolé ses motifs mentaux, il projeta ses antennes PSI aux alentours, essayant de ressentir la présence d'autres punaises du vide. Il en détecta plusieurs autres, une demie-douzaine, autour du point où celle qu'ils avaient repéré sur l'holocam avait commencé à descendre la paroi à pic.
"Ce sont des créatures insectoïdes qui prospèrent sur le pourtour de l'habitat", expliqua Mila, ses pupilles arrondies par la surprise et l'incompréhension. "Elles y profitent des radiations solaires et des flux de particules pour leur fournir l'énergie nécessaire à leur survie dans le vide. En principe, il y a des barrières à champs de force qui les empêchent d'approcher du bord des Parapets et des surfaces photo-voltaïques. Je ne comprends pas ce qu'elles font là..."
La recherche de Djal donna presqu'immédiatement le résultat suivant :
[Punaises du vide : Insectoïdes parvenant à vivre dans le vide de l'espace, sur la face externe de spatiocénoses. Ils combinent protéines structurelles à base de carbone-silice et éléments métalliques. On distingue trois segments principaux organisés autour d'un tronc nerveux central. Les punaises du vide ont la faculté de modifier l'organisation de leur membres effecteurs, grâce à une glande qui sécrète des fibres musculaires et leur système nerveux particulier. Une lymphe nutritive en émulsion mi-liquide mi-gazeuse baigne leurs organes alimentés par un tube cardiaque. Leur cycle est semi-organique : elles combinent protéines structurelles carbonées et métal en un alliage d'une grande résistance. Les punaises du vide se reproduisent par parthénogénèse ou par sporulation, selon les espèces. Des ingénieurs biotech ont tenté de les acclimater aux conditions planétaires pour les besoins des mondes miniers, le plus souvent sans succès, car leurs parties métalliques rouillent.]
Une représentation TriD accompagnait l'article encyclopédique.
L'entrée du refuge n'était plus qu'à vingt-cinq mètres. La créature avait parcouru trente mètres de mur et continuait de descendre. Une autre punaise du vide s'était lancée à son tour le long de la paroi.
"Ce sont des créatures insectoïdes qui prospèrent sur le pourtour de l'habitat", expliqua Mila, ses pupilles arrondies par la surprise et l'incompréhension. "Elles y profitent des radiations solaires et des flux de particules pour leur fournir l'énergie nécessaire à leur survie dans le vide. En principe, il y a des barrières à champs de force qui les empêchent d'approcher du bord des Parapets et des surfaces photo-voltaïques. Je ne comprends pas ce qu'elles font là..."
La recherche de Djal donna presqu'immédiatement le résultat suivant :
[Punaises du vide : Insectoïdes parvenant à vivre dans le vide de l'espace, sur la face externe de spatiocénoses. Ils combinent protéines structurelles à base de carbone-silice et éléments métalliques. On distingue trois segments principaux organisés autour d'un tronc nerveux central. Les punaises du vide ont la faculté de modifier l'organisation de leur membres effecteurs, grâce à une glande qui sécrète des fibres musculaires et leur système nerveux particulier. Une lymphe nutritive en émulsion mi-liquide mi-gazeuse baigne leurs organes alimentés par un tube cardiaque. Leur cycle est semi-organique : elles combinent protéines structurelles carbonées et métal en un alliage d'une grande résistance. Les punaises du vide se reproduisent par parthénogénèse ou par sporulation, selon les espèces. Des ingénieurs biotech ont tenté de les acclimater aux conditions planétaires pour les besoins des mondes miniers, le plus souvent sans succès, car leurs parties métalliques rouillent.]
Une représentation TriD accompagnait l'article encyclopédique.
L'entrée du refuge n'était plus qu'à vingt-cinq mètres. La créature avait parcouru trente mètres de mur et continuait de descendre. Une autre punaise du vide s'était lancée à son tour le long de la paroi.
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)