2013-06-19, 10:37 PM
[Evacuation]
Fazil Lemuel chargea Norj Pal'Kis sur son épaule sans effort apparent, tandis que Jarid Moray aidait Sven Corso à se mettre debout. La bosse sur la tempe gauche de Gurvan commençait à s'orner d'une ecchymose bleutée et il se redressa le coeur au bord des lèvres avec l'assistance de Djal. Eron entreprit de charger sur son épaule sa coguildienne... dont le bouclier protecteur glissa sur son propre écran immatériel généré par le boitier de sa combinaison-champ.
La file de passagers indemnes soutenant les passagers blessés ou inconscients se forma tandis que Monsieur Azad essayait vainement de se saisir de Sémirande. Milanivaho dépressurisa la cabine après s'être assurée que tout le monde avait activé sa combinaison énergétique puis déploya la rampe de secours. Les premiers occupants quittèrent le maglev et franchirent le plan incliné au-dessus de cinquante kilomètres de vide jusqu'à la galerie de service.
Eron commençait à grogner en poursuivant ses tentatives pour agripper la savonnette cybernétique à forme humaine étalée en travers de l'allée centrale de la cabine. Il n'y eut bientôt plus que lui dans le compartiment, avec Mila devant le panneau d'accès lui faisant des signes désespérés. Il avisa la civière antigrav rangée dans l'armoire de sécurité, bondit pour s'en emparer et la posa au sol à côté de sa coguildienne. Au bout d'une minute d'efforts, il parvint à la faire rouler sur le brancard dont il activa les suspenseurs, et la poussa à l'extérieur. Milanivaho bondit souplement derrière lui et gagna la galerie de secours.
C'était une sorte de conduite semi-circulaire de six mètres de diamètre "creusée" dans le Parapet, dotée d'un plancher en caillebotis. D'un côté, il y avait le gouffre du mur de confinement atmosphérique, et de l'autre, la paroi incurvée de la galerie s'arrondissant à quatre mètre au-dessus de leurs têtes.
Ils s'y étaient tous réfugiés depuis quelques minutes lorsque les veilleuses éclairant la galerie s'éteignirent. Ceux qui tournaient le dos à la cabine maglev eurent juste le temps de se retourner pour la voir piquer brutalement du nez et disparaître de leur champ de vision, tandis qu'elle entamait une chute de sept minutes jusqu'au sol d'Arago.
Fazil Lemuel chargea Norj Pal'Kis sur son épaule sans effort apparent, tandis que Jarid Moray aidait Sven Corso à se mettre debout. La bosse sur la tempe gauche de Gurvan commençait à s'orner d'une ecchymose bleutée et il se redressa le coeur au bord des lèvres avec l'assistance de Djal. Eron entreprit de charger sur son épaule sa coguildienne... dont le bouclier protecteur glissa sur son propre écran immatériel généré par le boitier de sa combinaison-champ.
La file de passagers indemnes soutenant les passagers blessés ou inconscients se forma tandis que Monsieur Azad essayait vainement de se saisir de Sémirande. Milanivaho dépressurisa la cabine après s'être assurée que tout le monde avait activé sa combinaison énergétique puis déploya la rampe de secours. Les premiers occupants quittèrent le maglev et franchirent le plan incliné au-dessus de cinquante kilomètres de vide jusqu'à la galerie de service.
Eron commençait à grogner en poursuivant ses tentatives pour agripper la savonnette cybernétique à forme humaine étalée en travers de l'allée centrale de la cabine. Il n'y eut bientôt plus que lui dans le compartiment, avec Mila devant le panneau d'accès lui faisant des signes désespérés. Il avisa la civière antigrav rangée dans l'armoire de sécurité, bondit pour s'en emparer et la posa au sol à côté de sa coguildienne. Au bout d'une minute d'efforts, il parvint à la faire rouler sur le brancard dont il activa les suspenseurs, et la poussa à l'extérieur. Milanivaho bondit souplement derrière lui et gagna la galerie de secours.
C'était une sorte de conduite semi-circulaire de six mètres de diamètre "creusée" dans le Parapet, dotée d'un plancher en caillebotis. D'un côté, il y avait le gouffre du mur de confinement atmosphérique, et de l'autre, la paroi incurvée de la galerie s'arrondissant à quatre mètre au-dessus de leurs têtes.
Ils s'y étaient tous réfugiés depuis quelques minutes lorsque les veilleuses éclairant la galerie s'éteignirent. Ceux qui tournaient le dos à la cabine maglev eurent juste le temps de se retourner pour la voir piquer brutalement du nez et disparaître de leur champ de vision, tandis qu'elle entamait une chute de sept minutes jusqu'au sol d'Arago.
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)