2013-06-03, 04:22 PM
Merci de vos explications, madame Naomi., monsieur Jarid. Je n’ai effectivement pas les doctorats évoqués et j’ai du mal à comprendre la notion d’ADN redondant et de ce que vous appelez les séquences poubelles que vous éliminez … Me permettrez- vous néanmoins de continuer à vous poser quelques questions ?
Si je comprends bien un examen ADN d’un bioroïde de par sa perfection, suite à l’élimination du surplus, donne un résultat différent de l’ADN d’un individu « naturel » ?
Quels sont les types de modules spécifiques que vous introduisez ? Cela peut il se faire à l’âge adulte chez les bioroïdes ? Enfin en ce qui concerne les mutations « naturelles » comment déterminez-vous celles que vous conservez et celles que vous éliminez ? Quel suivi génétique assurez-vous lorsqu’un bioroïde procrée avec un « naturel » ? Comment se comporte le pool génétique des enfants issus de telles unions ?
La question des risques d’eugénisme, de spencérisme ou de darwinisme social avait dut être longuement débattue connaissant le sens de l’éthique des citoyens de l’Alliance … mais curieusement l’ensemble du procédé le mettait mal à l’aise. Virik ne croyait pas dans les dieux de ses ancêtres (qui rappelons le avaient été tués par des héros en un temps reculé) … il croyait en la volonté, à sa capacité à transcender les obstacles et n’était pas ennemi du progrès scientifique. Mais appliquer des techniques de sélection, d’amélioration, d’optimisation à des individus pensants et sensible le mettait mal à l’aise, sans doute en raison des risques de part et d’autre.
Risque de ne pas savoir s’arrêter.
Risque d’individus à se considérer comme menacé et à s’en prendre à des créatures qui n’avaient rien à se reprocher si ce n’est d’être nait sous une mauvaise étoile génétique.
Son malaise ne varia pas lorsqu’il tourna une oreille en direction du discours que madame Sémirande.
Il coucha à moitié une oreille. Le premier cas ne drainait pas forcement la lie de la terre : certains mondes parmi les plus florissants de l’Empire avaient commencés comme cela. Le second cas laissait à penser que la plupart des êtres pensants étaient des barbares aux coutumes forcément contraires au respect des êtres, leurs différences irréconciliables. Quant à la troisième solution elle lui semblait relever de l’utopie, par définition pas de ce monde, ne pouvant se trouver en aucun lieu.
Pour ma part je crois madame Axl que les êtres ne sont pas fondamentalement bons, pas plus que mauvais, qu’il y a une majorité d’êtres raisonnables sensés qui n’aspirent qu’à pouvoir vivre avec un minimum de sécurité, de confort pour eux et pour leurs enfants, dans le cadre d’une société où le respect de leur individualité se fait pour le bien collectif. Il y a des monstres certes, mais leur monstruosité n’est pas génétique mais comportementale, inacceptable pour tout être qui croit en certains idéaux.
Si je comprends bien un examen ADN d’un bioroïde de par sa perfection, suite à l’élimination du surplus, donne un résultat différent de l’ADN d’un individu « naturel » ?
Quels sont les types de modules spécifiques que vous introduisez ? Cela peut il se faire à l’âge adulte chez les bioroïdes ? Enfin en ce qui concerne les mutations « naturelles » comment déterminez-vous celles que vous conservez et celles que vous éliminez ? Quel suivi génétique assurez-vous lorsqu’un bioroïde procrée avec un « naturel » ? Comment se comporte le pool génétique des enfants issus de telles unions ?
La question des risques d’eugénisme, de spencérisme ou de darwinisme social avait dut être longuement débattue connaissant le sens de l’éthique des citoyens de l’Alliance … mais curieusement l’ensemble du procédé le mettait mal à l’aise. Virik ne croyait pas dans les dieux de ses ancêtres (qui rappelons le avaient été tués par des héros en un temps reculé) … il croyait en la volonté, à sa capacité à transcender les obstacles et n’était pas ennemi du progrès scientifique. Mais appliquer des techniques de sélection, d’amélioration, d’optimisation à des individus pensants et sensible le mettait mal à l’aise, sans doute en raison des risques de part et d’autre.
Risque de ne pas savoir s’arrêter.
Risque d’individus à se considérer comme menacé et à s’en prendre à des créatures qui n’avaient rien à se reprocher si ce n’est d’être nait sous une mauvaise étoile génétique.
Son malaise ne varia pas lorsqu’il tourna une oreille en direction du discours que madame Sémirande.
Il coucha à moitié une oreille. Le premier cas ne drainait pas forcement la lie de la terre : certains mondes parmi les plus florissants de l’Empire avaient commencés comme cela. Le second cas laissait à penser que la plupart des êtres pensants étaient des barbares aux coutumes forcément contraires au respect des êtres, leurs différences irréconciliables. Quant à la troisième solution elle lui semblait relever de l’utopie, par définition pas de ce monde, ne pouvant se trouver en aucun lieu.
Pour ma part je crois madame Axl que les êtres ne sont pas fondamentalement bons, pas plus que mauvais, qu’il y a une majorité d’êtres raisonnables sensés qui n’aspirent qu’à pouvoir vivre avec un minimum de sécurité, de confort pour eux et pour leurs enfants, dans le cadre d’une société où le respect de leur individualité se fait pour le bien collectif. Il y a des monstres certes, mais leur monstruosité n’est pas génétique mais comportementale, inacceptable pour tout être qui croit en certains idéaux.