2013-05-30, 01:56 PM
Virik s’était levé tôt. Avant de prendre son petit déjeuner, soupe de viande et quelques légumes croquants, il était allé faire un tour dans la forêt derrière l’hôtel.
Il avait quitté l’hôtel à la nuit, après s’être informé des prédateurs qui avaient été implantés dans ces bois. Comme il s’y attendait un certain nombre de prédateurs exotiques, potentiellement dangereux avaient été acclimaté ici, pour la bonne santé de l’écosystème.
Il sentit frémir ses moustaches en un sombre amusement : de la part de personnes capables de faire venir des kia-kaous de Marine, il fallait s’attendre à tout. S’il avait eut le temps, si cela n’avait pas été aussi éloigné des personnes qu’il était sensé protégé, il aurait volontiers accompagné Djal. Il aurait trouvé fascinant de pouvoir rencontrer les zhous qui avaient été invités par l’Alliance à coloniser l’habitat. De ce qu’il avait lu, ces créatures étaient hautement intelligentes, sensibles … qu’il devait être étrange d’être les premiers à quitter le puits de gravité de son monde natale et de conquérir les étoiles si loin de celui-ci.
Ses pas l’amenèrent à la limite de la plate forme de l’hôtel où une discrète barrière holographique l’avertit qu’il quittait la zone de surveillance, lui donnant la fréquence des puces de localisation implantées sur plus gros prédateurs et les canaux d’urgence en cas de soucis.
Il s’avança sur le sentier de terre, laissant sa vision s’adapter à l’obscurité des sous bois. Il avait hérité de ses ancêtres une excellente vision nocturne et les ténèbres se peuplèrent bientôt de mouvements furtifs. Il avança avec prudence.
Il savait que non loin il y avait un bassin, un point d’eau où se désaltéraient proies et chasseurs en une trêve relative. Avec lenteur, à pas comptés, il s’approcha, veillant à rester sous le vent. Arrivé non loin il avisa un arbre, un solide hêtre de Flavio de plus de trente mètres. Il fit quelques pas de course rapide avant de se détendre et de se hisser d’un mouvement de balancier souple sur une branche basse. Il grimpa ensuite, se servant de ses griffes pour assurer ses prises. Il s’immobilisa un instant alors qu’il allait se saisir d’une branche, voyant celle-ci bouger. C'était une liane chasseuse, une créature végétale qui se déplaçait sur le tronc en recherchant grâce à ses palpes sensitive les creux contenant nids et colonies d’insectes. Il observa la créature et son manège jusqu’à ce qu’elle s’éloigne.
Il continua alors son ascension, parvenant jusqu’à l’ultime branche capable de soutenir son poids, dérangeant un couple de reptiles volants qui s’envola en caquetant de manière menaçante.
C’est là qu’il observa la venue du jour artificiel. La lumière dissipa la brume dont seul le faîte des plus grands arbres émergeait. Il resta un moment là, enveloppé dans sa cape, immobile, guettant les animaux qui s’assemblaient en contre bas autour de la mare, levant les yeux pour suivre le ballet des créatures aviennes qui s’éveillaient ou regagnaient leur abri diurne.
Il ne lui fallut pas longtemps pour regagner sa chambre, prendre une douche et avaler son repas. A l’heure dite il était au point de rendez-vous.
Il embarqua après avoir salué ses camarades de bord et leurs passagers d’un bonjour laconique, citant leur nom et d’une inclinaison d’oreille protocolaire. Ses yeux restèrent cependant un moment un peu plus long fixé sur la jeune Smark répondant au nom de madame Mila … Fascinante créature dont l’exotisme, les différences et les similarités étaient … digne d’attention. Fort heureusement pour Virik le temps des amours, essentiellement pilotés par un cycle hormonal complexe n’était pas venu. Cela ne l’aurait pas transformé en bête, mais aurait rendu la situation plus délicate à gérer, l’obligeant peut être à prendre des bloquants afin de ne pas se laisser distraire. Il la salua avec la même rigueur et la même attention qu’il avait apportée à chacun, mais ne put s’empêcher de poser à certains moments les yeux sur elle pendant le voyage.
Il suivit ensuite ses compagnons, pénétrant dans le centre médical.
Il salua madame Naomi, notant chez certains de ses compagnons males un changement d’attitude … Il se recula imperceptiblement. D’après que qu’il croyait savoir madame Naomi était … Comment le poète humain avait-il décrit cela ?
La voir de face est troublant,
L’admirer de dos mortel,
Elle captive les regards et
Séduit les cœurs.
Il avait quitté l’hôtel à la nuit, après s’être informé des prédateurs qui avaient été implantés dans ces bois. Comme il s’y attendait un certain nombre de prédateurs exotiques, potentiellement dangereux avaient été acclimaté ici, pour la bonne santé de l’écosystème.
Il sentit frémir ses moustaches en un sombre amusement : de la part de personnes capables de faire venir des kia-kaous de Marine, il fallait s’attendre à tout. S’il avait eut le temps, si cela n’avait pas été aussi éloigné des personnes qu’il était sensé protégé, il aurait volontiers accompagné Djal. Il aurait trouvé fascinant de pouvoir rencontrer les zhous qui avaient été invités par l’Alliance à coloniser l’habitat. De ce qu’il avait lu, ces créatures étaient hautement intelligentes, sensibles … qu’il devait être étrange d’être les premiers à quitter le puits de gravité de son monde natale et de conquérir les étoiles si loin de celui-ci.
Ses pas l’amenèrent à la limite de la plate forme de l’hôtel où une discrète barrière holographique l’avertit qu’il quittait la zone de surveillance, lui donnant la fréquence des puces de localisation implantées sur plus gros prédateurs et les canaux d’urgence en cas de soucis.
Il s’avança sur le sentier de terre, laissant sa vision s’adapter à l’obscurité des sous bois. Il avait hérité de ses ancêtres une excellente vision nocturne et les ténèbres se peuplèrent bientôt de mouvements furtifs. Il avança avec prudence.
Il savait que non loin il y avait un bassin, un point d’eau où se désaltéraient proies et chasseurs en une trêve relative. Avec lenteur, à pas comptés, il s’approcha, veillant à rester sous le vent. Arrivé non loin il avisa un arbre, un solide hêtre de Flavio de plus de trente mètres. Il fit quelques pas de course rapide avant de se détendre et de se hisser d’un mouvement de balancier souple sur une branche basse. Il grimpa ensuite, se servant de ses griffes pour assurer ses prises. Il s’immobilisa un instant alors qu’il allait se saisir d’une branche, voyant celle-ci bouger. C'était une liane chasseuse, une créature végétale qui se déplaçait sur le tronc en recherchant grâce à ses palpes sensitive les creux contenant nids et colonies d’insectes. Il observa la créature et son manège jusqu’à ce qu’elle s’éloigne.
Il continua alors son ascension, parvenant jusqu’à l’ultime branche capable de soutenir son poids, dérangeant un couple de reptiles volants qui s’envola en caquetant de manière menaçante.
C’est là qu’il observa la venue du jour artificiel. La lumière dissipa la brume dont seul le faîte des plus grands arbres émergeait. Il resta un moment là, enveloppé dans sa cape, immobile, guettant les animaux qui s’assemblaient en contre bas autour de la mare, levant les yeux pour suivre le ballet des créatures aviennes qui s’éveillaient ou regagnaient leur abri diurne.
Il ne lui fallut pas longtemps pour regagner sa chambre, prendre une douche et avaler son repas. A l’heure dite il était au point de rendez-vous.
Il embarqua après avoir salué ses camarades de bord et leurs passagers d’un bonjour laconique, citant leur nom et d’une inclinaison d’oreille protocolaire. Ses yeux restèrent cependant un moment un peu plus long fixé sur la jeune Smark répondant au nom de madame Mila … Fascinante créature dont l’exotisme, les différences et les similarités étaient … digne d’attention. Fort heureusement pour Virik le temps des amours, essentiellement pilotés par un cycle hormonal complexe n’était pas venu. Cela ne l’aurait pas transformé en bête, mais aurait rendu la situation plus délicate à gérer, l’obligeant peut être à prendre des bloquants afin de ne pas se laisser distraire. Il la salua avec la même rigueur et la même attention qu’il avait apportée à chacun, mais ne put s’empêcher de poser à certains moments les yeux sur elle pendant le voyage.
Il suivit ensuite ses compagnons, pénétrant dans le centre médical.
Il salua madame Naomi, notant chez certains de ses compagnons males un changement d’attitude … Il se recula imperceptiblement. D’après que qu’il croyait savoir madame Naomi était … Comment le poète humain avait-il décrit cela ?
La voir de face est troublant,
L’admirer de dos mortel,
Elle captive les regards et
Séduit les cœurs.