2013-03-31, 08:08 AM
Une étrange procession s'enfonça au pied du monumental tétraèdre noir : le petit disque argenté d'Aragorn flottant à 1m50 du sol, derrière lequel trottinait le logimec mécanicien quadripode LAK-640 promu au rang d'éclaireur. Ser Kiikti suivait les deux robots, observant l'étrange couloir d'une blancheur immaculée qui semblait irradier une lumière crue. Sa main gantée par la pellicule énergétique de sa combinaison-champ passa sur la matière lisse, sans aucune imperfection. Derrière lui venait Mademoiselle Brison puis, fermant la marche, tous ses sens aux aguets, Monsieur Azad.
"D'après les programmes d'analyse, le cratère où se trouve la pyramide est là depuis 800.000 ans" déclara Monsieur Antillès depuis le Lilith. "Mais à mon avis, ça ne permet en rien de dater l'artefact lui-même..."
Ils avaient franchis une dizaine de mètres à l'intérieur de l'édifice lorsque les détecteurs d'Aragorn et les mini-scanners intégrés aux combinaisons des explorateurs signalèrent que la pression atmosphérique diminuait progressivement. Encore dix mètres, et elle était tombée à environ un millier d'hectopascals. D'autres moniteurs virtuels projetés par leurs synthéviseurs se mirent à palpiter au fond de leur rétine comme ils continuaient à avancer, indiquant une modification de la composition de l'air, qui passa sans transition à 78% d'azote, 20% d'oxygène, et le reste en oxydes de carbone, vapeur d'eau et gaz rares divers. La température ambiante se mit également à augmenter puis se stabilisa aux alentours de 18°C.
Au bout de quarante mètres de marche, ils parvinrent à l'extrémité du couloir dont l'arche triangulaire se trouvait à présent à huit mètres au-dessus de leurs têtes et débouchèrent directement dans un immense espace éclairé par une clarté ambrée. Le temps que leurs yeux s'habituent à leur nouvel environnement, ils purent constater qu'ils se trouvaient sur le seuil d'une vaste salle qui occupait tout le volume intérieur de l'artefact. La lumière ambiante avait cette teinte jaune-orangée parce que si de l'extérieur, le tétraèdre était absolument opaque, de l'intérieur, ses parois étaient totalement translucides. En se retournant, les trois explorateurs purent apercevoir le Gerfaut à quelques centaines de mètres d'eux, posé au milieu de l'aire d'atterrissage.
Devant eux, s'étendait donc une grande salle triangulaire dont chaque côté mesurait dans les deux mille cinq cents mètres, totalement vide, à l'exception d'une forme sphérique placée en son centre géométrique et rendue minuscule par la distance.
"D'après les programmes d'analyse, le cratère où se trouve la pyramide est là depuis 800.000 ans" déclara Monsieur Antillès depuis le Lilith. "Mais à mon avis, ça ne permet en rien de dater l'artefact lui-même..."
Ils avaient franchis une dizaine de mètres à l'intérieur de l'édifice lorsque les détecteurs d'Aragorn et les mini-scanners intégrés aux combinaisons des explorateurs signalèrent que la pression atmosphérique diminuait progressivement. Encore dix mètres, et elle était tombée à environ un millier d'hectopascals. D'autres moniteurs virtuels projetés par leurs synthéviseurs se mirent à palpiter au fond de leur rétine comme ils continuaient à avancer, indiquant une modification de la composition de l'air, qui passa sans transition à 78% d'azote, 20% d'oxygène, et le reste en oxydes de carbone, vapeur d'eau et gaz rares divers. La température ambiante se mit également à augmenter puis se stabilisa aux alentours de 18°C.
Au bout de quarante mètres de marche, ils parvinrent à l'extrémité du couloir dont l'arche triangulaire se trouvait à présent à huit mètres au-dessus de leurs têtes et débouchèrent directement dans un immense espace éclairé par une clarté ambrée. Le temps que leurs yeux s'habituent à leur nouvel environnement, ils purent constater qu'ils se trouvaient sur le seuil d'une vaste salle qui occupait tout le volume intérieur de l'artefact. La lumière ambiante avait cette teinte jaune-orangée parce que si de l'extérieur, le tétraèdre était absolument opaque, de l'intérieur, ses parois étaient totalement translucides. En se retournant, les trois explorateurs purent apercevoir le Gerfaut à quelques centaines de mètres d'eux, posé au milieu de l'aire d'atterrissage.
Devant eux, s'étendait donc une grande salle triangulaire dont chaque côté mesurait dans les deux mille cinq cents mètres, totalement vide, à l'exception d'une forme sphérique placée en son centre géométrique et rendue minuscule par la distance.
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)