2013-03-08, 10:59 AM
// Quand il faut y aller ;-)
Virik avait suivi la progression du logimec tout en attendant les réponses de ses compagnons sur la marche à suivre pour continuer l’exploration. Quand il vit l’holoprojection retransmise par celui-ci tourbillonner follement, ses oreilles se plaquèrent en arrière. Par les dieux morts de ses aïeux, le destin leur avait forcé la main.
Il se contenta d’un bref « j’y vais » avant d’entreprendre de progresser dans le tube de descente. Il laissa la caméra tourner, il serait toujours temps plus tard de procéder à un montage adéquate.
Sa descente fut un modèle de prudence. Il n’était pas à l’aise dans le vide spatial et il devait s’assurer non seulement de ne pas rester encalminer comme leur malheureux éclaireur, mais aussi veiller à ne pas abimer le conduit et son revêtement. Il se servit de l’apesanteur qui régnait, adoptant une position de plongeur pour progresser mètre par mètre, se propulsant du bout des doigts sur les barreaux de l’échelle.
A chaque contact délicat de ses doigts ganté d’énergie avec les barreaux, ceux-ci projetaient une fine poussière qui dansait dans le faisceau de sa lampe.
Il s’arrêta un instant, s’accrochant d’une griffe et basculant lentement autour de son point d’appui. Hummm, la longue exposition aux radiations spatiales avait finit par fragiliser la structure et les alliages, les micrométéorites n’avaient pas fait de bien non plus. C’était une coque instable de deux millions de tonnes dans laquelle ils s’étaient enfoncés, leur présence risquant de rompre le fragile équilibre dynamique qui avait permis à la structure de présenter un aspect presque intact de loin. De prés l’épave faisait son âge et n’était pas sans danger pour les explorateurs à son bord. C’était plus une intuition qu’une réelle réflexion étayée par des faits concrets … Il n’était nullement ingénieur, mais à bord les mécaniciens pourraient sans doute lui confirmer ou infirmer ses craintes. Il ouvrit un canal vers le bord et demanda une évaluation.
Il reprit ensuite sa lente progression, s’arrêtant au seuil de l’infirmerie … il observa le lieu avec soin depuis le pas de la porte, faisant glisser le faisceau de sa lampe sur les armoires, la table d’examen … pas de cadavre, ce qui était rassurant, mais ce n’était pas ce qu’il recherchait. Les armoires vitrées avaient-elles été vidées de leur contenu, régnait-il ici un désordre indiquant une évacuation précipitée ou au contraire réfléchie ?
Il poursuivit ensuite vers l’atelier, s’y arrêtant aussi et cherchant des yeux des preuves indirectes lui permettant de déterminer ce qui s’était passé dans les dernières heures de présences de l’équipage disparu.
Ses observations faites, il se dirigea vers le logimec, il était temps de le récupérer. Mais une fois fait il n’entendait plus le laisser explorer seul … Il se stabilisa et réfléchit quant à la manière de le faire …Coincer ses pieds sous le barreau de l’échelle et tendre le bras pour le repousser doucement vers la paroi ? S’en saisir et l’attirer vers lui ? Se servir du lance grappin ?
Virik avait suivi la progression du logimec tout en attendant les réponses de ses compagnons sur la marche à suivre pour continuer l’exploration. Quand il vit l’holoprojection retransmise par celui-ci tourbillonner follement, ses oreilles se plaquèrent en arrière. Par les dieux morts de ses aïeux, le destin leur avait forcé la main.
Il se contenta d’un bref « j’y vais » avant d’entreprendre de progresser dans le tube de descente. Il laissa la caméra tourner, il serait toujours temps plus tard de procéder à un montage adéquate.
Sa descente fut un modèle de prudence. Il n’était pas à l’aise dans le vide spatial et il devait s’assurer non seulement de ne pas rester encalminer comme leur malheureux éclaireur, mais aussi veiller à ne pas abimer le conduit et son revêtement. Il se servit de l’apesanteur qui régnait, adoptant une position de plongeur pour progresser mètre par mètre, se propulsant du bout des doigts sur les barreaux de l’échelle.
A chaque contact délicat de ses doigts ganté d’énergie avec les barreaux, ceux-ci projetaient une fine poussière qui dansait dans le faisceau de sa lampe.
Il s’arrêta un instant, s’accrochant d’une griffe et basculant lentement autour de son point d’appui. Hummm, la longue exposition aux radiations spatiales avait finit par fragiliser la structure et les alliages, les micrométéorites n’avaient pas fait de bien non plus. C’était une coque instable de deux millions de tonnes dans laquelle ils s’étaient enfoncés, leur présence risquant de rompre le fragile équilibre dynamique qui avait permis à la structure de présenter un aspect presque intact de loin. De prés l’épave faisait son âge et n’était pas sans danger pour les explorateurs à son bord. C’était plus une intuition qu’une réelle réflexion étayée par des faits concrets … Il n’était nullement ingénieur, mais à bord les mécaniciens pourraient sans doute lui confirmer ou infirmer ses craintes. Il ouvrit un canal vers le bord et demanda une évaluation.
Il reprit ensuite sa lente progression, s’arrêtant au seuil de l’infirmerie … il observa le lieu avec soin depuis le pas de la porte, faisant glisser le faisceau de sa lampe sur les armoires, la table d’examen … pas de cadavre, ce qui était rassurant, mais ce n’était pas ce qu’il recherchait. Les armoires vitrées avaient-elles été vidées de leur contenu, régnait-il ici un désordre indiquant une évacuation précipitée ou au contraire réfléchie ?
Il poursuivit ensuite vers l’atelier, s’y arrêtant aussi et cherchant des yeux des preuves indirectes lui permettant de déterminer ce qui s’était passé dans les dernières heures de présences de l’équipage disparu.
Ses observations faites, il se dirigea vers le logimec, il était temps de le récupérer. Mais une fois fait il n’entendait plus le laisser explorer seul … Il se stabilisa et réfléchit quant à la manière de le faire …Coincer ses pieds sous le barreau de l’échelle et tendre le bras pour le repousser doucement vers la paroi ? S’en saisir et l’attirer vers lui ? Se servir du lance grappin ?