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... d'étoiles lointaines
// Ne pas oublier d'aller voir la page précédente pour la description du Hemmedéji et la bande son ;-)

Virik était resté à la traine, fermant volontairement la marche. Il avait étendu ses sens, prêt à faire face à toute menace imprévue … Il se permit ensuite de se reposer sur cette pseudo perception.

Il observa un long moment la jungle en contre bas d’où montait dans la lueur diffuse tamisée par la brume les stridulations d’une vie foisonnante, où le jeu de la vie, de la mort, de la reproduction jouait sans répits.

Il s’arrêta, se figeant, tentant de percevoir les ondes psychiques qui en provenaient. Il était très loin, trop loin pour percevoir quelque-chose de précis, seulement une impression diffuse de vie. De vies simples, acharnées, dépouillées des faux semblants mais aussi de la complexité des êtres pensant dits « supérieurs ».

Il aurait adoré avoir le temps, le loisir, d’aller faire un tour au sein de ce foisonnement. Mais les heures étaient comptées et il avait une tache à accomplir.

Il pénétra dans le bar, visiblement une salle de maintenance sur les plans originaux, maintenant transformée à l’aide d’un peu d’astuce, de quelques pièces de navires et pas mal d’objet de récup en un bar fait de bric et de brocs, mais néanmoins accueillant.

Un large balcon s’avançait en surplomb de la jungle, balcon recouvert d’une double moustiquaire en tissus indéchirable, qui n’isolait en rien le reste de la pièce plongé dans la pré ombre de la rumeur de la jungle et de son odeur entêtante. Sur cette avancée on avait disposé d’antiques fauteuils de matière végétale tressée et des tables basses, de simples caissons en plastacier usé.

Virik répondit à l’accueil du tanuki par un hochement de tête accompagné par un bref mouvement des oreilles en arrière.

Il ne parla pas tout de suite, faisant le tour du bar des yeux, se faisant une idée de qui était où, de ce qu’ils portaient sur eux comme arme et, c’était toujours utile, des chemins de replis existant.

Il y avait là moins d’une dizaine de personnes, des humains en majorité, des deux sexes, ne portant pas d’uniforme officiel si ce n’est les combinaisons habituelles de navigants. Des aventuriers ? Peut être … mais il ressortait une certaine uniformité de leur attitude et peut être un manque d’extravagance vestimentaire laissait à penser qu’ils n’étaient pas seulement cela.

Mes salutations ser aubergiste. Je prendrai un thé glacé je vous prie.


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