2012-10-28, 03:54 PM
[Khrys, Cuperno, Virik]
Le directeur de Lucifer Transports fut soulevé comme un fétu de paille et sa tête entra violemment en contact avec le plafond de sa cabine avant qu'il ne retombe lourdement au sol. Une fois l'orage passé, ses deux logimecs le trainèrent tant bien que mal jusqu'à sa couche antigrav.
Cuperno eut un peu plus de chance : après avoir passé la combinaison-champ spécialement prévue à l'intention de Gédéon, il s'était lui-même équipé et ainsi que Virik le lui avait demandé, il avait pris le chemin de la salle des machines. Il se trouvait dans le puits de montée lorsque le Lilith se cabra comme une monture folle. Le vecteur d'accélération de la secousse s'additionna au mouvement ascensionnel du puits et Monsieur d'Eol dépassa la cafétéria des mécaniciens du pont 3 comme une fusée, émergeant le coeur au bord des lèvres au niveau du pont passagers. Il reprit ses esprits, avala sa bile et redescendit vers la salle des machines tout en prenant connaissance des dégâts sur son persoc.
Virik parvint sans encombres à l'infirmerie tandis que le rapport de Sémirande retentissait dans l'intercom.
[Passerelle]
Passé le bref moment de confusion consécutif au vol plané et à l'inconscience de Gurvan, les deux autres navyborgs reprirent leurs postes, Eron au pupitre de l'ordinav et Sémirande à la console tactique.
Toujours harnaché dans le fauteuil faisant face au poste transcom, Djal avait connu un moment de confusion, lui aussi. Il se reprit à la troisième demande de confirmation de l'ordre de lancement du drone : ce dernier regagnerait en effet l'Espace sous forme d'une pluie de particules à haute énergie dès qu'il franchirait le champ de normalité du navire.
Une voix s'éleva dans son espace virtuel de simulation en même temps qu'un avatar synthétique se matérialisait à partir d'un brouillard de pixels. Le timbre était métallique et neutre, et le visage androgyne et sans âge.
[De RHYCOM#007E41, bien reçu votre appel. Déclinez votre identité et le motif de votre demande. Fournissez toutes accréditations disponibles]
Tant que la liaison avec les programmes de spatio-localisation de la balise ne serait pas établie, il serait impossible à Djal d'essayer de déterminer la position du navire gigogne des deux Tracevides. D'après leurs évolutions, Sémirande évaluait leur VTL maximum à 36 EAL/h. Donc ledit navire se trouvait dans une sphère de 72 années-lumière de rayon au maximum, peut-être plus si les Tracevides avaient emporté des cartouches d'antimatière supplémentaires, sans doute moins en réalité...
Les évolutions acrobatiques du Lilith et de ses assaillants les avaient fait s'éloigner de leur plan de vol initial et revenir sur leur pas. La balise était à douze minutes de vol.
[roll=Poursuite]Eron, envoies-moi quatre jets de 2D STP...[/roll]
Le directeur de Lucifer Transports fut soulevé comme un fétu de paille et sa tête entra violemment en contact avec le plafond de sa cabine avant qu'il ne retombe lourdement au sol. Une fois l'orage passé, ses deux logimecs le trainèrent tant bien que mal jusqu'à sa couche antigrav.
Cuperno eut un peu plus de chance : après avoir passé la combinaison-champ spécialement prévue à l'intention de Gédéon, il s'était lui-même équipé et ainsi que Virik le lui avait demandé, il avait pris le chemin de la salle des machines. Il se trouvait dans le puits de montée lorsque le Lilith se cabra comme une monture folle. Le vecteur d'accélération de la secousse s'additionna au mouvement ascensionnel du puits et Monsieur d'Eol dépassa la cafétéria des mécaniciens du pont 3 comme une fusée, émergeant le coeur au bord des lèvres au niveau du pont passagers. Il reprit ses esprits, avala sa bile et redescendit vers la salle des machines tout en prenant connaissance des dégâts sur son persoc.
Virik parvint sans encombres à l'infirmerie tandis que le rapport de Sémirande retentissait dans l'intercom.
[Passerelle]
Passé le bref moment de confusion consécutif au vol plané et à l'inconscience de Gurvan, les deux autres navyborgs reprirent leurs postes, Eron au pupitre de l'ordinav et Sémirande à la console tactique.
Toujours harnaché dans le fauteuil faisant face au poste transcom, Djal avait connu un moment de confusion, lui aussi. Il se reprit à la troisième demande de confirmation de l'ordre de lancement du drone : ce dernier regagnerait en effet l'Espace sous forme d'une pluie de particules à haute énergie dès qu'il franchirait le champ de normalité du navire.
Une voix s'éleva dans son espace virtuel de simulation en même temps qu'un avatar synthétique se matérialisait à partir d'un brouillard de pixels. Le timbre était métallique et neutre, et le visage androgyne et sans âge.
[De RHYCOM#007E41, bien reçu votre appel. Déclinez votre identité et le motif de votre demande. Fournissez toutes accréditations disponibles]
Tant que la liaison avec les programmes de spatio-localisation de la balise ne serait pas établie, il serait impossible à Djal d'essayer de déterminer la position du navire gigogne des deux Tracevides. D'après leurs évolutions, Sémirande évaluait leur VTL maximum à 36 EAL/h. Donc ledit navire se trouvait dans une sphère de 72 années-lumière de rayon au maximum, peut-être plus si les Tracevides avaient emporté des cartouches d'antimatière supplémentaires, sans doute moins en réalité...
Les évolutions acrobatiques du Lilith et de ses assaillants les avaient fait s'éloigner de leur plan de vol initial et revenir sur leur pas. La balise était à douze minutes de vol.
[roll=Poursuite]Eron, envoies-moi quatre jets de 2D STP...[/roll]
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)