2012-09-20, 09:03 AM
Satu 13 Prime 1505 CS (11505 AD)
[Et ce fut le matin...]
Comme prévu, Gurvan et Eron furent de retour au circuit de Prias à la huitième heure du lendemain, les bras chargés des victuailles que l'autochef du Lilith avait préparé pour le tidèje. Cuperno d'Eol s'était "sacrifié" pour rester à bord du navire, tout en indiquant que si Monsieur Banks décidait de se rendre au circuit pour voir la course de visu, il rejoindrait le reste de l'équipe. et laisserait le navire à la garde des panzanopèdes.
L'activité autour de la zone atmosphérisée du circuit augmenta comme la matinée avançait. Le réglement interdisait aux mécaniciens des écuries de travailler sur les engins le jour de l'épreuve. Monsieur Gorda put donc aller faire sa ballade le long des autres stands en exécutant ce curieux pas de danse qui donnait l'impression qu'il avançait en reculant... A l'exception du stand de Bolt Racing, il dût garder une distance prudente avec les autres concurrents, dont les accès aux ateliers étaient protégés par un échantillon de ce que l'humanité et les autres espèces ET produisaient de mieux en matière de gorilles et autres cerbères à la taille imposante, à la musculature impressionnante et à la mine revêche voire repoussante.
La Team Roquette reçut la visite d'une paire de commissaires de course aux alentours de la onzième heure. Le premier était accompagné d'un logimec qui effectua de brèves mais exhaustives vérifications techniques sur l'hoverjet, de ses moteurs à ses équipements de sécurité... à l'exception des carénages profilés des ailerons et des longs tubes qui couraient à l'avant de la carlingue, après que son propriétaire ait trouvé une liasse de crédits impériaux laissés pas complètement par inadvertance sur le siège profilé. L'autre commissaire était accompagné d'un toubib-robot qui procéda à un examen médical de routine de la pilote, assez approfondi pour déceler un éventuel dopage par pompe osmotique, mais suffisamment superficiel pour ne pas détecter des implants de plus haute technologie. Bref, vraisemblablement, tous les coups étaient permis, du moment qu'ils étaient discrets.
A partir de la douzième heure, les tribunes commençèrent à se remplir, et une foule dense de badauds de la haute société priasienne qui avaient suffisamment de crédits pour obtenir des passes d'accès aux stands vint flâner devant les ateliers. Cadres corporatifs, bimbos et autres vedettes de sensozique et personalités de la trivid locales, rivalisant toutes en matière de cosméto-chirurgie, de biosculptage-ARN et de mode vestimentaire, se déplaçaient d'un paddock à l'autre. Il ne s'agissait pas de montrer une quelconque passion pour les sports mécaniques extrêmes mais de s'afficher au cours de l'événement et être capturés par les caméras TriD des reporters.
L'avantage des médiocres performances de Sémirande au cours des essais et des qualifications, c'était que justement, la Team Roquette fut relativement tranquille par rapport à l'agitation ambiante... Mais à la treizième heure, une journaliste fit son apparition à l'entrée de l'atelier, suivie d'un cadreur dont l'holocam était fixée au bout d'un gyro-support d'épaule. Et le déluge de question commença :
"Bonjour ! Cynthia Torkmann pour Interstellar News Network ! Où puis-je trouver Madame Miaousse ? Puis-je l'interviewer ? Votre équipe a fait une apparition remarquée au Grand Prix, mais si vos performances ont été distinguées, c'est plutôt du fait de leur médiocrité. Les dernières côtes vous donnent à 19 contre 1. Quel est l'intérêt de prendre le départ après vos qualifications calamiteuses ?"
Qui fait quoi (et habillé comment ) ?
[Et ce fut le matin...]
Comme prévu, Gurvan et Eron furent de retour au circuit de Prias à la huitième heure du lendemain, les bras chargés des victuailles que l'autochef du Lilith avait préparé pour le tidèje. Cuperno d'Eol s'était "sacrifié" pour rester à bord du navire, tout en indiquant que si Monsieur Banks décidait de se rendre au circuit pour voir la course de visu, il rejoindrait le reste de l'équipe. et laisserait le navire à la garde des panzanopèdes.
L'activité autour de la zone atmosphérisée du circuit augmenta comme la matinée avançait. Le réglement interdisait aux mécaniciens des écuries de travailler sur les engins le jour de l'épreuve. Monsieur Gorda put donc aller faire sa ballade le long des autres stands en exécutant ce curieux pas de danse qui donnait l'impression qu'il avançait en reculant... A l'exception du stand de Bolt Racing, il dût garder une distance prudente avec les autres concurrents, dont les accès aux ateliers étaient protégés par un échantillon de ce que l'humanité et les autres espèces ET produisaient de mieux en matière de gorilles et autres cerbères à la taille imposante, à la musculature impressionnante et à la mine revêche voire repoussante.
La Team Roquette reçut la visite d'une paire de commissaires de course aux alentours de la onzième heure. Le premier était accompagné d'un logimec qui effectua de brèves mais exhaustives vérifications techniques sur l'hoverjet, de ses moteurs à ses équipements de sécurité... à l'exception des carénages profilés des ailerons et des longs tubes qui couraient à l'avant de la carlingue, après que son propriétaire ait trouvé une liasse de crédits impériaux laissés pas complètement par inadvertance sur le siège profilé. L'autre commissaire était accompagné d'un toubib-robot qui procéda à un examen médical de routine de la pilote, assez approfondi pour déceler un éventuel dopage par pompe osmotique, mais suffisamment superficiel pour ne pas détecter des implants de plus haute technologie. Bref, vraisemblablement, tous les coups étaient permis, du moment qu'ils étaient discrets.
A partir de la douzième heure, les tribunes commençèrent à se remplir, et une foule dense de badauds de la haute société priasienne qui avaient suffisamment de crédits pour obtenir des passes d'accès aux stands vint flâner devant les ateliers. Cadres corporatifs, bimbos et autres vedettes de sensozique et personalités de la trivid locales, rivalisant toutes en matière de cosméto-chirurgie, de biosculptage-ARN et de mode vestimentaire, se déplaçaient d'un paddock à l'autre. Il ne s'agissait pas de montrer une quelconque passion pour les sports mécaniques extrêmes mais de s'afficher au cours de l'événement et être capturés par les caméras TriD des reporters.
L'avantage des médiocres performances de Sémirande au cours des essais et des qualifications, c'était que justement, la Team Roquette fut relativement tranquille par rapport à l'agitation ambiante... Mais à la treizième heure, une journaliste fit son apparition à l'entrée de l'atelier, suivie d'un cadreur dont l'holocam était fixée au bout d'un gyro-support d'épaule. Et le déluge de question commença :
"Bonjour ! Cynthia Torkmann pour Interstellar News Network ! Où puis-je trouver Madame Miaousse ? Puis-je l'interviewer ? Votre équipe a fait une apparition remarquée au Grand Prix, mais si vos performances ont été distinguées, c'est plutôt du fait de leur médiocrité. Les dernières côtes vous donnent à 19 contre 1. Quel est l'intérêt de prendre le départ après vos qualifications calamiteuses ?"
Qui fait quoi (et habillé comment ) ?
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)