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En attendant God... euh ! Monsieur Banks...
#7
//Je pense que ceci est sans objet, car le matériel est vraisemblablement dans un entrepot où nous nous sommes donnés rendez-vous.
//Pour gagner du temps, je pars sur cette hypothèse.
[Réception]
Sémirande demanda donc à son logimek d'ouvrir la première caisse : celle des antiques couteaux de combat. Le durgel fondit sur le pourtour du couvercle, que le Gabeloumek put ouvrir sans effort grâce à ses "doigts" adhésif.
Cinq enveloppes de soie multicolores (synthétiques, mais quand même :-) ) contenaient cinq Tantos dans leur fourreau. Elle commanda à la machine de les sortir et de les examiner l'un après l'autre en effectuant des tests simples (analyse chimique apparentée à la chromatographie mais non destructrice, échographie, vérification visuelle de la rectitude de la lame & so on). Un essai de coupe sur une vieille sangle compléta la procédure.
Bien évidemment, cela ne préjugeait en rien de la qualité réelle des armes ; mais elle ne voyait pas Hephaistos s'amuser à escroquer ses clients, non plus que leur envoyé d'ailleurs.
Le Gabeloumek remit les tantos dans leur caisse et le durgel scella le couvercle.
Un premier paiement partit, et la caisse entra dans le conteneur du logimec.
Sémirande vérifia plus longuement les deux épées que l'on désignait par le même mot en Univerlang et en Galactique : "Levantines". Les linguistes ne connaissaient pas l'origine de l'expression. Une plaisanterie courante était de dire que cela venait de Notre Sainte Mère la Terre, aveu d'ignorance s'il en était.
Elles étaient parfaites. Exactement ce dont elle rêvait depuis des mois, ce à quoi elle aspirait d'un désir enfantin. Les monofilaments étaient quasi invisibles. La finition était extrêmement raffinée, preuve que technique moderne et savoir ancien pouvaient coexister. Prise d'une inspiration subite, sans crainte aucune du ridicule, la projection de Sémirande dit en regardant l'épée courte "Je te baptise San..." et la longue "...et toi Eboshi."
Les armes furent rangées, et un deuxième paiement partit.

Alors que le Gabeloumek se dirigeait vers une caisse longue d'un mètre cinquante, Sémirande appela le Commandant Edelman (qui, gageons le, en avisa immédiatement Ser Kiikti).
"Monsieur Edelman, merci de venir prendre livraison de matériels spéciaux commandés par le Commandant Antillès."
Elle s'abstint de préciser qu'elle était pour beaucoup dans le "concept de base". Elle se désengageait.
Le conteneur renfermait une tourelle aplatie, d'où émergeaient trous canons courts. L'engin était manifestement conçu pour être monté sur un support étroit, peut-être un véhicule. Le logimec brancha un câble, Sémirande entra un code, et reçut une réponse positive. Tout avait l'air en ordre. C'était un bien pauvre test, mais elle n'avait pas les moyens de faire mieux. Cela dit, et de nouveau, Hephaistos ne s'amuserait pas à arnaquer un client, surtout sur de si petites sommes.
Bien. Un troisième paiement partit, tandis que le conteneur, scellé de nouveau, partait sur un chariot ; en direction du Tao Bang qui décollerait le lendemain soir. La cargaison, après deux changements de navire, arriverait dans une quinzaine à Vonda, dûment déclarée sous douanes, attendant que sa propriétaire vienne effectuer les formalités nécessaires.
"Le Commandant Edelman ne devrait pas tarder monsieur Banks. Merci de votre patience."

Edit : correction quelques fautes


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