2012-07-19, 07:45 AM
[Epsilon Agrippine V]
Comme la plupart des mégapoles récemment établies, Les agglomérations urbaines d'Epsilon sont bâties autour de leur astroport. En ce qui concerne Prias (mais cela s'applique aussi aux autres villes), elle est grossièrement divisée en trois zones.
Le quartier de l’astroport : Aussi appelé "zone franche", ce quartier est formé de l’astroport lui-même et des bâtiments qui se dressent à sa lisière : espaces administratifs, bars, hôtels. On y trouve des fonctionnaires aux principes moraux assez lâches, des équipages marchands en bordée, des délateurs, des petits trafiquants ou des pilotes indépendants virés de la Confrérie des Corsaires pour cause de contrebande et prêts à accepter toutes sortes de contrats même illégaux.
Le centre-ville : C’est le quartier des affaires. Il est protégé de l’atmosphère d’Epsilon par des dômes à champ de force. La richesse s’y étale de manière indécente et les bourses aux matières premières y voient quotidiennement des fortunes s’y créer ou disparaître.
La banlieue : Cette zone ne dispose pas de dômes de protection. Les laissés-pour-compte du rêve agrippin s’y entassent. C'est une jungle urbaine où les règlements de compte sont monnaie courante. Un endroit qui n’est pas très fréquentable, mais qui constitue une bonne planque pour des personnes recherchées…
La criminalité est maîtrisée dans les quartiers centraux et le quartier de l'astroport. La zone périphérique est au main des gangs. L'appât du gain y attire les chasseurs de prime. Les prévôts gouvernementaux n'y ont aucune autorité. Les milices privées n'y interviennent que si les intérêts de leurs clients y sont menacés (ce qui est rare) et leurs opérations s'apparentent alors à du nettoyage par le vide...
Le port d'arme est autorisé partout, recommandé dans le quartier de l'astroport, et indispensable à la survie dans les zones urbaines périphériques. Rappelons les subtilités sociales décrites ici en ce qui concerne l'exhibition de l'artillerie personnelle dans les quartiers "civilisés".
Les Agrippines, c'est le royaume de l'argent : une société où les capitalistes néo-libéraux de l'antiquité passeraient pour des gauchistes interventionnistes. La corruption y est endémique, à tous les niveaux de l'administration gouvernementale.
Les milices et armées privées sous contrat avec les hypercorpos sont bien sûr à vendre au plus offrant, mais il est difficile d'être plus offrant que les groupes miniers et industriels agrippins qui manipulent quotidiennement des centaines de mégacrédits... Donc ces forces de sécurité privées sont dans les faits incorruptibles.
En ce qui concerne les prévôts des forces de police officielles, c'est une autre affaire. En sous-effectifs, sous-équipés (NT3+, NT4-), sous-payés mais sur-syndiqués, ils prennent leurs aises avec la morale... quand ils ne sont pas en grève (cf. Robocop ).
Commentaires, autres questions : n'hésite pas
Comme la plupart des mégapoles récemment établies, Les agglomérations urbaines d'Epsilon sont bâties autour de leur astroport. En ce qui concerne Prias (mais cela s'applique aussi aux autres villes), elle est grossièrement divisée en trois zones.
Le quartier de l’astroport : Aussi appelé "zone franche", ce quartier est formé de l’astroport lui-même et des bâtiments qui se dressent à sa lisière : espaces administratifs, bars, hôtels. On y trouve des fonctionnaires aux principes moraux assez lâches, des équipages marchands en bordée, des délateurs, des petits trafiquants ou des pilotes indépendants virés de la Confrérie des Corsaires pour cause de contrebande et prêts à accepter toutes sortes de contrats même illégaux.
Le centre-ville : C’est le quartier des affaires. Il est protégé de l’atmosphère d’Epsilon par des dômes à champ de force. La richesse s’y étale de manière indécente et les bourses aux matières premières y voient quotidiennement des fortunes s’y créer ou disparaître.
La banlieue : Cette zone ne dispose pas de dômes de protection. Les laissés-pour-compte du rêve agrippin s’y entassent. C'est une jungle urbaine où les règlements de compte sont monnaie courante. Un endroit qui n’est pas très fréquentable, mais qui constitue une bonne planque pour des personnes recherchées…
La criminalité est maîtrisée dans les quartiers centraux et le quartier de l'astroport. La zone périphérique est au main des gangs. L'appât du gain y attire les chasseurs de prime. Les prévôts gouvernementaux n'y ont aucune autorité. Les milices privées n'y interviennent que si les intérêts de leurs clients y sont menacés (ce qui est rare) et leurs opérations s'apparentent alors à du nettoyage par le vide...
Le port d'arme est autorisé partout, recommandé dans le quartier de l'astroport, et indispensable à la survie dans les zones urbaines périphériques. Rappelons les subtilités sociales décrites ici en ce qui concerne l'exhibition de l'artillerie personnelle dans les quartiers "civilisés".
Les Agrippines, c'est le royaume de l'argent : une société où les capitalistes néo-libéraux de l'antiquité passeraient pour des gauchistes interventionnistes. La corruption y est endémique, à tous les niveaux de l'administration gouvernementale.
Les milices et armées privées sous contrat avec les hypercorpos sont bien sûr à vendre au plus offrant, mais il est difficile d'être plus offrant que les groupes miniers et industriels agrippins qui manipulent quotidiennement des centaines de mégacrédits... Donc ces forces de sécurité privées sont dans les faits incorruptibles.
En ce qui concerne les prévôts des forces de police officielles, c'est une autre affaire. En sous-effectifs, sous-équipés (NT3+, NT4-), sous-payés mais sur-syndiqués, ils prennent leurs aises avec la morale... quand ils ne sont pas en grève (cf. Robocop ).
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"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)