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En route vers Epsilon
#84
Virik coucha les oreilles … c’était la première fois qu’il « voyait » des follets … Si c’était bien des follets. Ca correspondait aux descriptions qu’on lui avait faites, mais avec les pseudos perceptions l’on pouvait s’attendre à tout et n’importe quoi.

Il décrocha son persoc, et demanda une ligne en direction du mécanicien cadet.

Monsieur Skroblllz, merci de regagner votre poste de combat, nous reprendrons cet inventaire plus tard. Il verrouilla le blaster d’épaule dans son logement, ferma le placard de sécurité et sortit de l’armurerie laissant la porte se refermer derrière lui. Il alluma sa combinaison.

Et quoi maintenant ? La passerelle ? Non … il n’était pas artilleur et un abordage n’était semble-t-il pas éminent … Il sortit sa console portable et demanda un relais de la console de sécurité sur celle-ci. Monsieur Eron, je monitore la sécurité interne depuis ma position. Il chercha un instant, hésitant un peu, cherchant l’entrée qu’il avait entraperçu plus tôt … Là, la localisation des personnes se trouvant à bord. L’image tri-di pirouetta, affichant chaque individu se trouvant à bord; icones jaunes pour l’équipage, vertes pour les passagers. Hummm ... certains passagers étaient sur le pont un et monsieur Cuperno était à proximité, mais d’autres se trouvaient à dans la soute. Or celle-ci ne disposait pas de dispositifs d’évacuation en cas de retour catastrophique en espace newtonien… sa décision était prise. Ici Virik, je suis en mouvement vers le hangar afin d’en évacuer les personnes s’y trouvant. Pas de temps à perdre. Il bondit dans le tube de descente.


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