2012-05-30, 10:11 PM
Virik resta donc à l’invitation de monsieur Khrys. Il devait bien se l’avouer, il y avait dans sa démarche un peu de curiosité quant à ce qui se passait ici, quant à la manière dont les relations entre le tout nouveau Président de la compagnie et la Commandante historique du Méphisto et du Lilith allaient trouver un nouvel équilibre.
Il coucha les oreilles aux déferlements de reproches de part et d’autre qui avaient suivi la descente de Khrys de son piédestal cybernétique. Dans son fort intérieur il n’était pas trop certain de particulièrement apprécier cet engin, sans particulièrement mettre le doigt sur ce qui le gênait. Etait-ce l’image d’un trône païen, dédié à une divinité que l'on nommait richesse ? Le fait que Khrys oblige en flottant ainsi dans les airs ses interlocuteurs à relever la tête dans sa direction ? Un simple signe de décadence ? De la jalousie pure et simple de devoir utiliser ses jambes alors que Khrys filait à toute allure au sein des coursives ? N’importe quoi : Il n’était certainement pas jaloux.
Il força ses oreilles à se redresser, à réécouter les arguments de Khrys … il était plus fatigué qu’il ne le pensait pour laisser son esprit ainsi battre la campagne. Quand il en aurait terminé ici il essaierait de dormir un peu.
Il quitta la cloison sur laquelle il s’était adossé quand la dernière phrase de khrys l’invita tacitement à intervenir.
Je ne suis pas un homme de loi monsieur Khrys : Je ne suis pas un homme et je ne suis qu’un policier ayant reçu une formation en justice pénale et en procédure afin que son travail ne soit pas frappé de nullité pour des procédures non respectées ou des délits imaginaires.
Lors de ma visite à bord de l’Ataraxie avec monsieur Cuperno j’ai laissé ce dernier mener les négociations dont le mandat du Président Khrys et votre accord commandante Sémirande l’avait chargé. Il a à cette occasion accomplit un acte qui bien que répréhensible moralement, ne m’est pas apparu sur l'instant comme illégal.
Il passa sous silence ce qu’aurait été sa réaction si ça avait été le cas. A vrai dire il n’en savait rien.
Comme je vous le disais je ne suis cependant pas un homme de loi. J’ai pu me tromper. Nous disposons d’un service juridique au sein des forces de police fédérale de l’Alliance qui se fera un devoir de nous répondre dans ce cas précis et qui pourra nous confirmer la constitution ou non d’une infraction dans la négociation qui a été menée par monsieur Cuperno.
Ce service sert justement en cas de doute sur la démarche légale que doit suivre un policier sur le terrain. Permettez, ça ne prendra qu’un instant … Il décrocha son com, activa le mode conférence et appela le service d’expertise légale de la police fédéral de l’Alliance. Il s’identifia, demanda le service concernant les échanges entre navires et compagnies … l’attente dura peu et l’hologramme d’une femme, vêtue d’un sarong coloré, entre deux âge, les cheveux roux piquetés de fleurs artificielles se matérialisa. Virik présenta les personnes présentes et résuma les évènements qui s’étaient produits plus tôt, n’omettant aucun point et restant le plus neutre possible … Il termina : Voilà madame les faits. Pouvez-vous nous dire si à votre sens il y a un délit dans cette affaire ?
Il coucha les oreilles aux déferlements de reproches de part et d’autre qui avaient suivi la descente de Khrys de son piédestal cybernétique. Dans son fort intérieur il n’était pas trop certain de particulièrement apprécier cet engin, sans particulièrement mettre le doigt sur ce qui le gênait. Etait-ce l’image d’un trône païen, dédié à une divinité que l'on nommait richesse ? Le fait que Khrys oblige en flottant ainsi dans les airs ses interlocuteurs à relever la tête dans sa direction ? Un simple signe de décadence ? De la jalousie pure et simple de devoir utiliser ses jambes alors que Khrys filait à toute allure au sein des coursives ? N’importe quoi : Il n’était certainement pas jaloux.
Il força ses oreilles à se redresser, à réécouter les arguments de Khrys … il était plus fatigué qu’il ne le pensait pour laisser son esprit ainsi battre la campagne. Quand il en aurait terminé ici il essaierait de dormir un peu.
Il quitta la cloison sur laquelle il s’était adossé quand la dernière phrase de khrys l’invita tacitement à intervenir.
Khrys Wrote:... un homme de loi devient interressant quand il faut départager une situation diplomatique dans l'impasse.
Je ne suis pas un homme de loi monsieur Khrys : Je ne suis pas un homme et je ne suis qu’un policier ayant reçu une formation en justice pénale et en procédure afin que son travail ne soit pas frappé de nullité pour des procédures non respectées ou des délits imaginaires.
Lors de ma visite à bord de l’Ataraxie avec monsieur Cuperno j’ai laissé ce dernier mener les négociations dont le mandat du Président Khrys et votre accord commandante Sémirande l’avait chargé. Il a à cette occasion accomplit un acte qui bien que répréhensible moralement, ne m’est pas apparu sur l'instant comme illégal.
Il passa sous silence ce qu’aurait été sa réaction si ça avait été le cas. A vrai dire il n’en savait rien.
Comme je vous le disais je ne suis cependant pas un homme de loi. J’ai pu me tromper. Nous disposons d’un service juridique au sein des forces de police fédérale de l’Alliance qui se fera un devoir de nous répondre dans ce cas précis et qui pourra nous confirmer la constitution ou non d’une infraction dans la négociation qui a été menée par monsieur Cuperno.
Ce service sert justement en cas de doute sur la démarche légale que doit suivre un policier sur le terrain. Permettez, ça ne prendra qu’un instant … Il décrocha son com, activa le mode conférence et appela le service d’expertise légale de la police fédéral de l’Alliance. Il s’identifia, demanda le service concernant les échanges entre navires et compagnies … l’attente dura peu et l’hologramme d’une femme, vêtue d’un sarong coloré, entre deux âge, les cheveux roux piquetés de fleurs artificielles se matérialisa. Virik présenta les personnes présentes et résuma les évènements qui s’étaient produits plus tôt, n’omettant aucun point et restant le plus neutre possible … Il termina : Voilà madame les faits. Pouvez-vous nous dire si à votre sens il y a un délit dans cette affaire ?