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Une embauche bien peu orthodoxe
#5
[Pas dupe]
"Je verrai cela." Sémirande regarda le type avec attention.
Ce qu'elle en pensa ? Hum :-(
Mais, bon, ce qui comptait était la qualité de l'esprit que protégeait cette enveloppe charnelle discutable, et la façon dont cet esprit avait été puis s'était ensuite éduqué, non ?
Elle se décida rapidement.
[PV à PV]
"Bon, rends-toi tout de suite à ce silo et attends-moi. Je ne serai pas longue."
"Au revoir Petit Frère." dit Sémirande à voix haute, en se levant. Mais elle ne sortit pas. Elle se dirigea vers Miss Camionneuse pour lui dire deux-trois mots gentils, afin de protéger la retraite de l'éventuel embauché. Elle l'occupa cinq bonnes minutes, durant lesquelles elle contacta les mécaniciens - toujours par PV, leur demandant de s'occuper de certaines formalités et de mener un certain monsieur Azad à la passerelle ; et ce en faisant bien attention qu'il ne se "perde" pas dans les coursives.
Puis elle prit congé de la diablesse, lui donnant un rencard pour le lendemain ; si toutefois son métier (dont elle ne précisa pas la nature) lui en laissait le loisir. Bein oui : on ne fait pas ce que l'on veut dans la vie.
Son Cyrano l'attendait dehors. Elle se laissa littéralement tomber sur les poufs rétro et se dit qu'elle n'avait pas le choix. D'une commande mentale, elle libéra une unité d'antifatigue et ferma les yeux. Une des caractéristiques des cyborgs (bénédiction pour les uns, malédiction pour d'autres - en fait surement un peu des deux) était cette possibilité de savoir TOUT ce qui se passait en eux, et pas seulement dans leurs parties mécaniques. Bien que cyborg intégral, Sémi "sentit" la substance utile et dangereuse se répandre. L'apathie se résorba, les idées s'éclaircirent, la bonne femme redémarra, en pleine forme, et très consciente que cela n'aurait qu'un temps limité.
Elle fit un petit détour cependant, vers le vieux quartier d'Elseneur. Là, les immeubles ne dépassaient pas les cinq étages, et quelques échoppes et petits commerces soigneusement entretenus perduraient au fil des siècles. Demandant à son véhicule de l'attendre, elle entra dans un commerce d'alcools, de tabacs, de parfums et autres drogues destinées à rendre la vie plus agréable. Elle ressortit quelques minutes plus tard, tenant sous le bras quelques cartouches de trucs qui se fumaient, dont deux de petites contenant des cigarillos d'Akim ; et deux de ces fameuses Salinettes de deux ans d'age dans leur boîte en bois rouge à l'inimitable parfum. "Pas donné, ici !" se dit-elle.
Puis elle fila vers Lilith. Elle passa à sa cabine jeter ses achats sur sa couchette... euh, pardon : son lit ! Puis fila à la passerelle, où monsieur Skribllz briefait monsieur Eron Azad. Elle attendit quelques minutes en silence, puis dit au Panzanopède : "Merci monsieur : on va voir ce qu'il va faire des quelques connaissances que vous lui avez données, et comment il va reconstituer le reste.
Lancez les Varlets.
Monsieur Azad : je vous initie la séquence de décollage, et vous le laisse. Vous arrachez Lilith à cette planète, la passez en TL jusq'à TNL-715, la ramenez et la posez ici-même.
On discutera sérieusement après."


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