2012-05-07, 12:45 PM
Virik distribuait à ceux qui le désiraient les brochettes qu’il faisait tourner avec dextérité pour les dorer sous tous les angles, prenant garde à ne pas recevoir de projection de graisse brulante.
Si les panzanopèdes n’étaient pas à l’aise avec les flammes vives, c’était aussi le cas de son espèce, comme la plupart des créatures poilues, chez qui les flammes pouvaient avoir des conséquences fâcheuses. Dans les temps anciens le tablier de cuir, les gants le masque facial et les protèges moustaches étaient l’apanage des grands chefs et cuisiniers.
Les brochettes les plus fades partaient bien, mais il avait du mal à fourg… à faire déguster les plus épicées. Seule exception notable Monsieur Djal avait fait preuve d’un courage tout à fait remarquable et lui avait adressé depuis le bassin dans lequel il avait plongé des félicitations.
Il se résolu donc à terminer les brochettes les plus épicées. Ce n’était pas raisonnable, mais il était bien décidé à ne pas laisser se perdre de la nourriture. Il fit passer l’ensemble avec une décoction de kaloj, une noix amère qui réduite en poudre, infusée longuement était généralement bue fraiche et produisait sur son organisme un état de douce torpeur éveillée.
Brochettes cuites, tache accomplie, il diminua l’intensité du petit grill, laissant les brochettes tiédies à la disposition de ceux qui le souhaitaient.
Il s’approcha des présents, écoutant leur conversation, répondant poliment quant on l’interrogeait.
A un moment ses pas l’amenèrent au bord du bassin. Pourquoi pas …
Il retira le kilt de cuir ne conservant en dessous que le kilt de tissus blanc, le jog, et doucement s’avança dans l’eau tiède, un pas, un autre suivant le fond qui s’enfonçait en pente douce.
Il plaqua son jog contre ses cuisses et plongea, plaquant les oreilles en arrière, obturant les canaux auditifs alors que l’eau transparente se refermait sur lui. Il émergea quelques mètres plus loin, pédalant pour se maintenir à flot.
Comme d’autres félinidés anthropoïdes les hanis nageaient bien et étaient à l’aise dans l’eau … Il s’alongea et entreprit de nager une sorte de crawl qui s’amena rapidement à l’embouchure du pseudo cours d’eau qui traversait le jardin. Il entreprit de remonter celui-ci, luttant contre le faible courant, suivant les circonvolutions de celui-ci jusqu’à la cascade qui marquait la fin du jardin.
Il arriva au banc de pierre synthétiques sur lequel l’eau venait se briser en une rumeur continue. Il se hissa et resta un long moment sous celle-ci, oscillant d’une épaule sur l’autre, dansant pour se laisser masser par le poids de l’eau qui chutait de quelques mètres.
Il était temps de revenir en arrière. Il s’ébroua, regrettant de ne pas avoir songé à prendre une serviette, et pieds nus, laissant derrière lui une trainée de gouttelettes, entreprit de revenir vers la fête dont il entendait les basses du techno zouk malachite.
Si les panzanopèdes n’étaient pas à l’aise avec les flammes vives, c’était aussi le cas de son espèce, comme la plupart des créatures poilues, chez qui les flammes pouvaient avoir des conséquences fâcheuses. Dans les temps anciens le tablier de cuir, les gants le masque facial et les protèges moustaches étaient l’apanage des grands chefs et cuisiniers.
Les brochettes les plus fades partaient bien, mais il avait du mal à fourg… à faire déguster les plus épicées. Seule exception notable Monsieur Djal avait fait preuve d’un courage tout à fait remarquable et lui avait adressé depuis le bassin dans lequel il avait plongé des félicitations.
Il se résolu donc à terminer les brochettes les plus épicées. Ce n’était pas raisonnable, mais il était bien décidé à ne pas laisser se perdre de la nourriture. Il fit passer l’ensemble avec une décoction de kaloj, une noix amère qui réduite en poudre, infusée longuement était généralement bue fraiche et produisait sur son organisme un état de douce torpeur éveillée.
Brochettes cuites, tache accomplie, il diminua l’intensité du petit grill, laissant les brochettes tiédies à la disposition de ceux qui le souhaitaient.
Il s’approcha des présents, écoutant leur conversation, répondant poliment quant on l’interrogeait.
A un moment ses pas l’amenèrent au bord du bassin. Pourquoi pas …
Il retira le kilt de cuir ne conservant en dessous que le kilt de tissus blanc, le jog, et doucement s’avança dans l’eau tiède, un pas, un autre suivant le fond qui s’enfonçait en pente douce.
Il plaqua son jog contre ses cuisses et plongea, plaquant les oreilles en arrière, obturant les canaux auditifs alors que l’eau transparente se refermait sur lui. Il émergea quelques mètres plus loin, pédalant pour se maintenir à flot.
Comme d’autres félinidés anthropoïdes les hanis nageaient bien et étaient à l’aise dans l’eau … Il s’alongea et entreprit de nager une sorte de crawl qui s’amena rapidement à l’embouchure du pseudo cours d’eau qui traversait le jardin. Il entreprit de remonter celui-ci, luttant contre le faible courant, suivant les circonvolutions de celui-ci jusqu’à la cascade qui marquait la fin du jardin.
Il arriva au banc de pierre synthétiques sur lequel l’eau venait se briser en une rumeur continue. Il se hissa et resta un long moment sous celle-ci, oscillant d’une épaule sur l’autre, dansant pour se laisser masser par le poids de l’eau qui chutait de quelques mètres.
Il était temps de revenir en arrière. Il s’ébroua, regrettant de ne pas avoir songé à prendre une serviette, et pieds nus, laissant derrière lui une trainée de gouttelettes, entreprit de revenir vers la fête dont il entendait les basses du techno zouk malachite.