2012-04-12, 01:38 PM
Hummmm. Voilà un évènement surprenant. Il continua à marcher comme si de rien n’était tout en continuant à réfléchir. Il y avait quatre possibilités.
La première était que le décés de Téo Ghetz n’avait rien à voir avec son affaire. Overdose ? Règlement de compte ? Accident domestique ? Qui pouvait dire …
La seconde qu’il s’agissait d’un piège qui lui était destiné. S’il avait été repéré l’on avait peut être exécuté monsieur Téo pour s’assurer qu’il était bien un membre des forces de l’ordre et qu’il se précipiterait là bas. Ou on avait simulé le décès de monsieur Téo. Ca revenait au même.
La troisième que les frères Luponi étaient en train de faire le ménage : ils éliminaient les pistes permettant de remonter à eux.
Dans les deux premières hypothèses chercher à ce stade à en savoir plus nécessiterait qu’il fasse voler en éclat sa couverture. Inacceptable à ce stade et générateur de tension avec les forces de police locales. De plus si monsieur Téo était bien mort, il ne tirerait pas grand-chose d’une inspection en personne : il voyait mal les frères Luponi agir par eux-même.
Restait la troisième hypothèse … et si cela s’avérerait juste les suivants (ou le précédent) sur la liste était monsieur Jonathan et monsieur Eibonn. Ce dernier était certes en prison, mais celles-ci regorgeaient d’assassins susceptibles de lui régler son compte.
Il était temps d’agir.
Les longues heures d’étude des dossiers de l’astroport, du personnel, des plans allaient payé maintenant.
Conscient qu’on pouvait le surveiller, que le réseau de tri-vi de sécurité pouvait le suivre et être piraté, il se dirigea vers une borne pour réserver un billet de retour pour la capitale. La prochaine navette était dans 50 minutes. Pendant qu’il pianotait il se concentra, cherchant à étendre à se placer dans un état de préscience volontaire pour faire face à un éventuel danger. Ca ne durerait pas longtemps, mais c’était suffisent pour ce qu’il voulait faire.
Réservation en poche il se rendit aux toilettes d’un pas tranquille conscient qu’il pouvait être suivi. Deux années auparavant un prisonnier en cours de transfert avait réussi à s’échapper brièvement en se glissant par une trappe technique qui menait, après une courte reptation jusqu’à un boyau conduisant au tarmac. L’administrateur de l’astroport, considérant que c’était un évènement exceptionnel avait refusé de sécuriser la trappe.
Quelques minutes plus tard il était dehors, combinaison énergétique allumée, se déplaçant à catimini entre les congères, utilisant au mieux les zones aveugles de la surveillance triD qu’il avait étudié lors de son enquête sur le détournement des marchandises.
D’après son planning monsieur Jonathan devait être en poste actuellement : il connaissait quasiment par cœur son emploi du temps et ses déplacements habituels. S’il était la prochaine cible il en aurait le cœur net et pourrait peut être agir.
Il fit une pause à l’approche du bâtiment administratif et en profita pour envoyer une requête au capitaine Lakryma lui demandant de placer sous surveillance rapprochée monsieur Eibonn, afin de le protéger.
Bon … où était monsieur Jonathan ?
La première était que le décés de Téo Ghetz n’avait rien à voir avec son affaire. Overdose ? Règlement de compte ? Accident domestique ? Qui pouvait dire …
La seconde qu’il s’agissait d’un piège qui lui était destiné. S’il avait été repéré l’on avait peut être exécuté monsieur Téo pour s’assurer qu’il était bien un membre des forces de l’ordre et qu’il se précipiterait là bas. Ou on avait simulé le décès de monsieur Téo. Ca revenait au même.
La troisième que les frères Luponi étaient en train de faire le ménage : ils éliminaient les pistes permettant de remonter à eux.
Dans les deux premières hypothèses chercher à ce stade à en savoir plus nécessiterait qu’il fasse voler en éclat sa couverture. Inacceptable à ce stade et générateur de tension avec les forces de police locales. De plus si monsieur Téo était bien mort, il ne tirerait pas grand-chose d’une inspection en personne : il voyait mal les frères Luponi agir par eux-même.
Restait la troisième hypothèse … et si cela s’avérerait juste les suivants (ou le précédent) sur la liste était monsieur Jonathan et monsieur Eibonn. Ce dernier était certes en prison, mais celles-ci regorgeaient d’assassins susceptibles de lui régler son compte.
Il était temps d’agir.
Les longues heures d’étude des dossiers de l’astroport, du personnel, des plans allaient payé maintenant.
Conscient qu’on pouvait le surveiller, que le réseau de tri-vi de sécurité pouvait le suivre et être piraté, il se dirigea vers une borne pour réserver un billet de retour pour la capitale. La prochaine navette était dans 50 minutes. Pendant qu’il pianotait il se concentra, cherchant à étendre à se placer dans un état de préscience volontaire pour faire face à un éventuel danger. Ca ne durerait pas longtemps, mais c’était suffisent pour ce qu’il voulait faire.
Réservation en poche il se rendit aux toilettes d’un pas tranquille conscient qu’il pouvait être suivi. Deux années auparavant un prisonnier en cours de transfert avait réussi à s’échapper brièvement en se glissant par une trappe technique qui menait, après une courte reptation jusqu’à un boyau conduisant au tarmac. L’administrateur de l’astroport, considérant que c’était un évènement exceptionnel avait refusé de sécuriser la trappe.
Quelques minutes plus tard il était dehors, combinaison énergétique allumée, se déplaçant à catimini entre les congères, utilisant au mieux les zones aveugles de la surveillance triD qu’il avait étudié lors de son enquête sur le détournement des marchandises.
D’après son planning monsieur Jonathan devait être en poste actuellement : il connaissait quasiment par cœur son emploi du temps et ses déplacements habituels. S’il était la prochaine cible il en aurait le cœur net et pourrait peut être agir.
Il fit une pause à l’approche du bâtiment administratif et en profita pour envoyer une requête au capitaine Lakryma lui demandant de placer sous surveillance rapprochée monsieur Eibonn, afin de le protéger.
Bon … où était monsieur Jonathan ?