2012-04-11, 09:03 PM
… a son entrée un petit logimec bleu et blanc s’était détaché de la paroi du hangar, suivant les faits et gestes de Virik, veillant à ce qu’il ne touche pas aux autres marchandises stockées.
Virik ignora le bourdonnant espion et se pencha sur les palettes et les caissons encore fermés.
Il porta la main à son revers allumant l’enregistreur légal. L’accessoire était tout aussi bien utilisé par les policiers que par les experts.
Il récupéra sa tablette et appela le manifeste de la cargaison. Il commença par vérifier les numéros de lots, de colis … Tout était là. C’était un peu étrange d’ailleurs. Il y avait là des communicos codés sur des fréquences militaires, des abestos de classe II, des illuminateurs … du matériel sensible dont bien des malfrats auraient facilement l’usage. Dans des bandes peu organisées le premier réflexe des hommes de main était de se servir à titre individuel. Il garda ces réflexions pour lui, se contentant d’égrener à haute voix les numéros des caisses pour l’enregistreur légal.
Il ouvrit ensuite les caissons, brisant les sceaux afin de vérifier les contenus … dans un premier temps il compta les pièces d’équipement. Il vérifia les caisses une par une, comptant les couches, vérifiant toutes les pièces, vérifiant les numéros de série.
Tout était là. Il se lissa les moustaches de perplexité.
Il sortit avec soin le contenu des caisses et vérifia les caissons. Non. Pas de double fond, la matière était homogène, pas de soucis de ce coté là.
Son regard tomba sur un des abestos de classe II. Il se saisit du vêtement encore enveloppé dans son étui. Il sortit une griffe et déchira la protection … le plastique épais se déchira en zigzag, sa griffe accrochant au passage la matière noir et soyeuse du tissus. Il n’alla pas plus loin, levant sa griffe à hauteur des yeux : un minuscule fragment de peluche noire y était resté attaché.
CA ce n’était pas normal.
Il termina d’ouvrir le paquet et sortit la combinaison moulante dont le tissu noir moiré luisait dans la lumière blanche de l’entrepôt. Il passa la main par l’encolure faisant glisser sa main à l’intérieur de la tunique. Il sorti les griffes et vit celles-ci traverser la soie. De la vraie soie enduite d’un revêtement brillant. Elle pouvait faire illusion, mais offrait autant de protection qu’une brise d’été.
Il replia le tissus et le remis dans son emballage. Par acquis de conscience il vérifia tout le reste de la cargaison. Le tout était à l’avenant : des radios civiles maquillées, des illuminateurs sont la cellule était défaillantes … Cette cargaison n’était qu’une vaste fraude.
Il consulta son chrono. Il avait passé de longues heures ici.
Il rangea avec soin les colis renfermant les caissons, les scellant avec le sceau qui lui avait été confié par le représentant de la compagnie d’assurances.
Cette dernière tache accomplie il ne lui restait plus qu’à regagner la sortie et a prendre un vol pour retourner à la capitale. Il se demanda maintenant qu’il s’était mis en position d’appât si un poisson tenterait de le gober …
Virik ignora le bourdonnant espion et se pencha sur les palettes et les caissons encore fermés.
Il porta la main à son revers allumant l’enregistreur légal. L’accessoire était tout aussi bien utilisé par les policiers que par les experts.
Il récupéra sa tablette et appela le manifeste de la cargaison. Il commença par vérifier les numéros de lots, de colis … Tout était là. C’était un peu étrange d’ailleurs. Il y avait là des communicos codés sur des fréquences militaires, des abestos de classe II, des illuminateurs … du matériel sensible dont bien des malfrats auraient facilement l’usage. Dans des bandes peu organisées le premier réflexe des hommes de main était de se servir à titre individuel. Il garda ces réflexions pour lui, se contentant d’égrener à haute voix les numéros des caisses pour l’enregistreur légal.
Il ouvrit ensuite les caissons, brisant les sceaux afin de vérifier les contenus … dans un premier temps il compta les pièces d’équipement. Il vérifia les caisses une par une, comptant les couches, vérifiant toutes les pièces, vérifiant les numéros de série.
Tout était là. Il se lissa les moustaches de perplexité.
Il sortit avec soin le contenu des caisses et vérifia les caissons. Non. Pas de double fond, la matière était homogène, pas de soucis de ce coté là.
Son regard tomba sur un des abestos de classe II. Il se saisit du vêtement encore enveloppé dans son étui. Il sortit une griffe et déchira la protection … le plastique épais se déchira en zigzag, sa griffe accrochant au passage la matière noir et soyeuse du tissus. Il n’alla pas plus loin, levant sa griffe à hauteur des yeux : un minuscule fragment de peluche noire y était resté attaché.
CA ce n’était pas normal.
Il termina d’ouvrir le paquet et sortit la combinaison moulante dont le tissu noir moiré luisait dans la lumière blanche de l’entrepôt. Il passa la main par l’encolure faisant glisser sa main à l’intérieur de la tunique. Il sorti les griffes et vit celles-ci traverser la soie. De la vraie soie enduite d’un revêtement brillant. Elle pouvait faire illusion, mais offrait autant de protection qu’une brise d’été.
Il replia le tissus et le remis dans son emballage. Par acquis de conscience il vérifia tout le reste de la cargaison. Le tout était à l’avenant : des radios civiles maquillées, des illuminateurs sont la cellule était défaillantes … Cette cargaison n’était qu’une vaste fraude.
Il consulta son chrono. Il avait passé de longues heures ici.
Il rangea avec soin les colis renfermant les caissons, les scellant avec le sceau qui lui avait été confié par le représentant de la compagnie d’assurances.
Cette dernière tache accomplie il ne lui restait plus qu’à regagner la sortie et a prendre un vol pour retourner à la capitale. Il se demanda maintenant qu’il s’était mis en position d’appât si un poisson tenterait de le gober …