2012-02-25, 01:52 PM
Bien. Il enregistra quelques éléments sur sa tablette, prit quelques notes et se plongea plus avant dans l’analyse des données.
Il lui fallait avant tout identifier l’employé véreux qui avait permis le détournement de l’expédition. Se concentrer sur la liste des employés qui par leur fonction étaient au courant de la nature de la cargaison ? Insuffisant.
Les gens parlaient, se confiaient, ne protégeaient pas leur mot de passe, laissaient s’échapper une information. Et il pouvait s’agir de plusieurs complices et non d’une seule et même personne. Il savait d’expérience que la corruption était cancer, s’étendant petit à petit, faisant perdre aux individus tout repère de ce qu’était la règle et la loi. Des services entiers pouvaient être gangrénés.
Mais … c’était un point de départ. Il demanda la liste, puis la recoupa avec les personnes susceptibles de faciliter l’accès physique à la zone de stockage des marchandises.
Il appela aussi les dossiers des vols sur les deux dernières années qui s’étaient produits dans les entrepôts de l’astroport et compléta avec les dossiers d’assurances. Parfois l’on ne pouvait déterminer avec précision où le vol s’était produit, mais les assurances remboursaient, gardant trace des pertes.
Hummmm … captivant. Les entrepôts de l’astroport de Loiselle enregistraient depuis 8 mois une hausse significative des plaintes pour vol, une hausse qui corrigée des variations statistiques représentaient presque 120 % … Il appela les rapports de la police baronniale locale. Des rapports bien minces, qui semblaient presque uniquement destinées aux déclarations d’assurances, sans réelle investigation.
Il tapota de la griffe sur la console. Tic, tic, tic … Etrange.
Il chercha et trouva une réponse. Le sheriff dont c’était la juridiction était à trois mois de la retraite et semblait pantoufler en attendant celle-ci. Etait-ce la seule raison ? Il verrait …
Huit mois ? Il n’y avait eut aucune embauche à cette date ou a une date proche … Il appela les dossiers des personnes qui figuraient sur sa liste et demanda une vérification de leur situation bancaire … recoupa celle-ci après avoir demandé un accès au registre des immatriculations puis des impôts locaux : il cherchait une anomalie, une situation financière qui dénotait. Rien. Pas de luxueuse bulle, pas d’achat immobilier dispendieux. Saisi d’une inspiration il contrôla la situation des conjoints ascendants et descendants …
Bingo !
La mère d’un des employés, un humain du nom de Johnatan Carvet du service des expéditions terrestre, s’était offert une magnifique bulle de course. Un engin de luxe dont le prix excédait de loin ce que lui permettait sa retraite de biothech de classe II.
Il saurait où commencer demain.
Demain ? Il nota l’heure dans un coin de sa console … le petit jour commençait à se lever dehors. Les autres policiers avaient éteint leur console et étaient rentrés chez eux. Il avait vu en passant une salle de repos, un local où des cercueils de relaxation empilés permettaient à ses collègues de prendre quelques heures de sommeil. Il s’y rendit et dormit un peu avant de se rendre au rendez vous de Djal.
Il lui fallait avant tout identifier l’employé véreux qui avait permis le détournement de l’expédition. Se concentrer sur la liste des employés qui par leur fonction étaient au courant de la nature de la cargaison ? Insuffisant.
Les gens parlaient, se confiaient, ne protégeaient pas leur mot de passe, laissaient s’échapper une information. Et il pouvait s’agir de plusieurs complices et non d’une seule et même personne. Il savait d’expérience que la corruption était cancer, s’étendant petit à petit, faisant perdre aux individus tout repère de ce qu’était la règle et la loi. Des services entiers pouvaient être gangrénés.
Mais … c’était un point de départ. Il demanda la liste, puis la recoupa avec les personnes susceptibles de faciliter l’accès physique à la zone de stockage des marchandises.
Il appela aussi les dossiers des vols sur les deux dernières années qui s’étaient produits dans les entrepôts de l’astroport et compléta avec les dossiers d’assurances. Parfois l’on ne pouvait déterminer avec précision où le vol s’était produit, mais les assurances remboursaient, gardant trace des pertes.
Hummmm … captivant. Les entrepôts de l’astroport de Loiselle enregistraient depuis 8 mois une hausse significative des plaintes pour vol, une hausse qui corrigée des variations statistiques représentaient presque 120 % … Il appela les rapports de la police baronniale locale. Des rapports bien minces, qui semblaient presque uniquement destinées aux déclarations d’assurances, sans réelle investigation.
Il tapota de la griffe sur la console. Tic, tic, tic … Etrange.
Il chercha et trouva une réponse. Le sheriff dont c’était la juridiction était à trois mois de la retraite et semblait pantoufler en attendant celle-ci. Etait-ce la seule raison ? Il verrait …
Huit mois ? Il n’y avait eut aucune embauche à cette date ou a une date proche … Il appela les dossiers des personnes qui figuraient sur sa liste et demanda une vérification de leur situation bancaire … recoupa celle-ci après avoir demandé un accès au registre des immatriculations puis des impôts locaux : il cherchait une anomalie, une situation financière qui dénotait. Rien. Pas de luxueuse bulle, pas d’achat immobilier dispendieux. Saisi d’une inspiration il contrôla la situation des conjoints ascendants et descendants …
Bingo !
La mère d’un des employés, un humain du nom de Johnatan Carvet du service des expéditions terrestre, s’était offert une magnifique bulle de course. Un engin de luxe dont le prix excédait de loin ce que lui permettait sa retraite de biothech de classe II.
Il saurait où commencer demain.
Demain ? Il nota l’heure dans un coin de sa console … le petit jour commençait à se lever dehors. Les autres policiers avaient éteint leur console et étaient rentrés chez eux. Il avait vu en passant une salle de repos, un local où des cercueils de relaxation empilés permettaient à ses collègues de prendre quelques heures de sommeil. Il s’y rendit et dormit un peu avant de se rendre au rendez vous de Djal.