2012-02-25, 11:56 AM
Virik avait fait une pause dans son enquête.
Empruntant la bulle mis à sa disposition, il avait pris le chemin des écoliers pour se rendre à l’invitation de monsieur Djal.
Obtenant une dérogation il sortit des couloirs aériens, posant ses mains sur les commandes manuelles. Avec prudence, conscient de son inexpérience, il fit grimper la bulle … Un coup d’œil au radar de proximité le rassura : personne sur le trajet qu’il souhaitait prendre.
La bulle décrivit une trajectoire parabolique laissant derrière elle les bourrasques de neige qui noyaient le paysage urbain de long filets blancs qui s’accrochaient aux édifices … L’antigrav fût brièvement aveuglé, noyé dans les nuages, avant de bondir au dessus du plafond nuageux.
Le champ de force s’obscurcit immédiatement, se polarisant, atténuant la lumière rouge aveuglante du soleil mourant de Vonda. Virik leva les yeux. Absorbant la lumière qui lui rappelait celle de son propre monde.
Mais ce ne fut qu’un bref moment, celle de la flèche au sommet de son vol. La bulle plongea vers le sol, le linceul de nuage se refermant sur elle, dans un itinéraire quasiment vertical qui l’amènerait au dessus du parking du restaurant.
C’est dans les tourmentes de neige rosée que la bulle se posa dans le silo. Virik sortit et tout en verrouillant les portes, vérifia par-dessus son épaule l’emplacement de la trivid de surveillance. Utilisant son corps pour masquer son geste, il colla un de ses poils à l’aide de sa salive en travers le mécanisme d’ouverture. Peu décelable, et surtout inattendu à l’heure ou les systèmes électroniques étaient rois.
C’est avec quelques secondes d’avance sur le rendez-vous qu’il fit son entrée dans la pizzeria.
Il portait son long manteau marron cape marron, refermé, masquant ses armes. Tout en s’avançant il fit glisser ses yeux sur le lieu, notant les personnes présentes, repérant les entrées, la configuration des lieux. Discrètement. Il salua les personnes présentes, d’un hochement de têtes et d’une inclinaison des oreilles et pris un siège qui s’adossait au mur le plus proche.
Visiblement tout le monde était arrivé avant lui. Il se présenta et oreilles dressées, tournant celles-ci aux grés des conversations, écouta les qualifications de chacun et chacune.
Il commanda un jus de prune et de la viande séchée épicée en salade puis se mura dans un silence attentif. Pour l’instant il n’avait pas de commentaire à faire : les questions techniques étaient du domaine de Gurvan et Djal, la question de l’achat du formec était pour lui tranchée et l’absence de Sémirande lui était indifférente. Il étudiait les trois inconnus. Un triumvirat ? Représentatif des intérêts du cercle et des compétences à mettre en œuvre pour traiter avec les autres représentants de la compagnie ? Sans doute.
Empruntant la bulle mis à sa disposition, il avait pris le chemin des écoliers pour se rendre à l’invitation de monsieur Djal.
Obtenant une dérogation il sortit des couloirs aériens, posant ses mains sur les commandes manuelles. Avec prudence, conscient de son inexpérience, il fit grimper la bulle … Un coup d’œil au radar de proximité le rassura : personne sur le trajet qu’il souhaitait prendre.
La bulle décrivit une trajectoire parabolique laissant derrière elle les bourrasques de neige qui noyaient le paysage urbain de long filets blancs qui s’accrochaient aux édifices … L’antigrav fût brièvement aveuglé, noyé dans les nuages, avant de bondir au dessus du plafond nuageux.
Le champ de force s’obscurcit immédiatement, se polarisant, atténuant la lumière rouge aveuglante du soleil mourant de Vonda. Virik leva les yeux. Absorbant la lumière qui lui rappelait celle de son propre monde.
Mais ce ne fut qu’un bref moment, celle de la flèche au sommet de son vol. La bulle plongea vers le sol, le linceul de nuage se refermant sur elle, dans un itinéraire quasiment vertical qui l’amènerait au dessus du parking du restaurant.
C’est dans les tourmentes de neige rosée que la bulle se posa dans le silo. Virik sortit et tout en verrouillant les portes, vérifia par-dessus son épaule l’emplacement de la trivid de surveillance. Utilisant son corps pour masquer son geste, il colla un de ses poils à l’aide de sa salive en travers le mécanisme d’ouverture. Peu décelable, et surtout inattendu à l’heure ou les systèmes électroniques étaient rois.
C’est avec quelques secondes d’avance sur le rendez-vous qu’il fit son entrée dans la pizzeria.
Il portait son long manteau marron cape marron, refermé, masquant ses armes. Tout en s’avançant il fit glisser ses yeux sur le lieu, notant les personnes présentes, repérant les entrées, la configuration des lieux. Discrètement. Il salua les personnes présentes, d’un hochement de têtes et d’une inclinaison des oreilles et pris un siège qui s’adossait au mur le plus proche.
Visiblement tout le monde était arrivé avant lui. Il se présenta et oreilles dressées, tournant celles-ci aux grés des conversations, écouta les qualifications de chacun et chacune.
Il commanda un jus de prune et de la viande séchée épicée en salade puis se mura dans un silence attentif. Pour l’instant il n’avait pas de commentaire à faire : les questions techniques étaient du domaine de Gurvan et Djal, la question de l’achat du formec était pour lui tranchée et l’absence de Sémirande lui était indifférente. Il étudiait les trois inconnus. Un triumvirat ? Représentatif des intérêts du cercle et des compétences à mettre en œuvre pour traiter avec les autres représentants de la compagnie ? Sans doute.