2012-02-20, 10:13 PM
[Libérée]
Après son éclat, Sémirande s'était tout de suite sentie mieux.
Sans ostentation, elle prit quelques distances avec ses compagnons, ne les voyants qu'aux repas de milieu de journée. Elle parla assez peu, se tenant aux conversations passe-temps, gardant un silence poli quand on parlait "boutique". Elle ignora superbement le félin, se contentant de ne pas lui répondre s'il advint qu'il lui adressât la parole, ce qui ne dut pas arriver souvent, sauf - peut-être - pour un "passez moi le sel" neutre lors d'un repas au restau NT2-3. Quand à elle, elle n'en avait pas besoin. Du sel.
Elle visita la passerelle, effectivement, et n'en tira rien de bien enrichissant, vu son niveau. Elle fut par contre formidablement intéressée par les maintiens de vie, qu'elle put voir lors d'une visite exceptionnelle, organisée parce que, par chance, une vingtaine de passagers très avertis en avaient fait la demande.
Elle fut pour le coup extrêmement impressionnée. La règle voulait qu'en cas de perte d'énergie, les systèmes de maintien de vie sur batterie puissent tenir une durée minimum bien définie : en l'occurrence 5000 heures pour le Nyarlapompète, comme tous les Classe V d'ailleurs. Cela posé, ce qu'on leur montra allait bien au-delà. Par des systèmes utilisant avec intelligence les techniques les plus sophistiquées, principalement la femto filtration, comme les plus anciennes.
Une des plus rustiques était des rangées de bacs couverts. Ils étaient emplis d'un liquide gras dans lequel baignaient des écorces d'arbres lointains. De minuscules créatures s'y ébattaient, se poursuivant, s'attrapant et se relâchant dans un cycle sans fin. Leur guide, un jeune (?) humain en attrapa une et leur montra cette nouvelle merveille de la nature, car cet espèce de ballonnet multicolore était fruit de l'évolution. Cela pouvait fixer une quantité ahurissante de CO.
Pour en revenir à notre propos, à la question très technique d'un passager (qui avait donc plus que des notions) leur cicérone répondit par une série de termes très techniques que Sémirande suivit bien (50% Pas mal, hein ?). Elle eut néanmoins confirmation de ce qu'elle avait entend par ailleurs. 50000 heures. Dis fois plus que la norme.
Elle digérait encore cela quand elle prit congé de ses compagnons, peu après l'arrimage.
Après son éclat, Sémirande s'était tout de suite sentie mieux.
Sans ostentation, elle prit quelques distances avec ses compagnons, ne les voyants qu'aux repas de milieu de journée. Elle parla assez peu, se tenant aux conversations passe-temps, gardant un silence poli quand on parlait "boutique". Elle ignora superbement le félin, se contentant de ne pas lui répondre s'il advint qu'il lui adressât la parole, ce qui ne dut pas arriver souvent, sauf - peut-être - pour un "passez moi le sel" neutre lors d'un repas au restau NT2-3. Quand à elle, elle n'en avait pas besoin. Du sel.
Elle visita la passerelle, effectivement, et n'en tira rien de bien enrichissant, vu son niveau. Elle fut par contre formidablement intéressée par les maintiens de vie, qu'elle put voir lors d'une visite exceptionnelle, organisée parce que, par chance, une vingtaine de passagers très avertis en avaient fait la demande.
Elle fut pour le coup extrêmement impressionnée. La règle voulait qu'en cas de perte d'énergie, les systèmes de maintien de vie sur batterie puissent tenir une durée minimum bien définie : en l'occurrence 5000 heures pour le Nyarlapompète, comme tous les Classe V d'ailleurs. Cela posé, ce qu'on leur montra allait bien au-delà. Par des systèmes utilisant avec intelligence les techniques les plus sophistiquées, principalement la femto filtration, comme les plus anciennes.
Une des plus rustiques était des rangées de bacs couverts. Ils étaient emplis d'un liquide gras dans lequel baignaient des écorces d'arbres lointains. De minuscules créatures s'y ébattaient, se poursuivant, s'attrapant et se relâchant dans un cycle sans fin. Leur guide, un jeune (?) humain en attrapa une et leur montra cette nouvelle merveille de la nature, car cet espèce de ballonnet multicolore était fruit de l'évolution. Cela pouvait fixer une quantité ahurissante de CO.
Pour en revenir à notre propos, à la question très technique d'un passager (qui avait donc plus que des notions) leur cicérone répondit par une série de termes très techniques que Sémirande suivit bien (50% Pas mal, hein ?). Elle eut néanmoins confirmation de ce qu'elle avait entend par ailleurs. 50000 heures. Dis fois plus que la norme.
Elle digérait encore cela quand elle prit congé de ses compagnons, peu après l'arrimage.