2012-02-20, 09:18 PM
Un sourire se dessina sur le large visage de Gorm Redian. Il tira sur son cigare, souffla un cumulo-nimbus de fumée bleutée et répondit :
"Enchanté, Gédéon pour vous servir. Gestionnaire de bord, c'est ça ? Bon, je vais être franc avec toi, fils, je ne connais pas de capitaine qui serait susceptible de t'embarquer. Mais si ce que tu cherches, c'est te barrer d'ici vite fait, j'ai peut-être un tuyau..."
Il souffla une nouvelle bouffée.
"Tu ne m'as pas encore demandé ce qu'on stoppe par ici, à part les passants distraits. Ici, c'est le carré des astro-stoppeurs, fiston. Ou les Routards du Vide, selon certains pressyborgs un peu poètes. A voir ta tête, tu n'en as jamais entendu parler..."
Il montra du doigt un petit groupe d'Êtres à une vingtaine de mètres, assis eux aussi sur des caisses en plastex autour d'un brasero à fusion froide. Derrière eux, Cuperno put apercevoir dans la pénombre plusieurs grandes sphères argentées flottant à quelques centimètres du tarmac sur leurs antigravs au repos.
"Le principe, c'est qu'on embarque dans une bulle de survie un peu spéciale. Le bazar n'est pas fait pour se poser sur un monde, mais pour grimper en orbite. L'idée, c'est de se positionner correctement dans l'espace cislunaire pour que ton transpondeur soit capté par un vaisseau en partance, et que son capitaine accepte de te prendre à son bord avant sa translation TL."
"En principe, c'est illégal, mais pas suffisamment pour qu'il n'y ait pas une demie-douzaine de compagnies qui fabriquent le matos. Quant aux autorités planétaires, elles ferment les yeux, ou regardent ailleurs : ça leur permet de se débarrasser des éléments indésirables. L'avantage de la méthode, c'est qu'au regard du Cosmob, l'astro-stoppeur est considéré comme étant en péril, donc les navires qui captent sa balise se doivent de lui porter assistance. En général, ça marche... Mais c'est assez dangereux."
Nouveau nuage de fumée.
"Voilà, ça c'est l'astro-stop. Qu'est-ce que t'en dis, fils ?"
"Enchanté, Gédéon pour vous servir. Gestionnaire de bord, c'est ça ? Bon, je vais être franc avec toi, fils, je ne connais pas de capitaine qui serait susceptible de t'embarquer. Mais si ce que tu cherches, c'est te barrer d'ici vite fait, j'ai peut-être un tuyau..."
Il souffla une nouvelle bouffée.
"Tu ne m'as pas encore demandé ce qu'on stoppe par ici, à part les passants distraits. Ici, c'est le carré des astro-stoppeurs, fiston. Ou les Routards du Vide, selon certains pressyborgs un peu poètes. A voir ta tête, tu n'en as jamais entendu parler..."
Il montra du doigt un petit groupe d'Êtres à une vingtaine de mètres, assis eux aussi sur des caisses en plastex autour d'un brasero à fusion froide. Derrière eux, Cuperno put apercevoir dans la pénombre plusieurs grandes sphères argentées flottant à quelques centimètres du tarmac sur leurs antigravs au repos.
"Le principe, c'est qu'on embarque dans une bulle de survie un peu spéciale. Le bazar n'est pas fait pour se poser sur un monde, mais pour grimper en orbite. L'idée, c'est de se positionner correctement dans l'espace cislunaire pour que ton transpondeur soit capté par un vaisseau en partance, et que son capitaine accepte de te prendre à son bord avant sa translation TL."
"En principe, c'est illégal, mais pas suffisamment pour qu'il n'y ait pas une demie-douzaine de compagnies qui fabriquent le matos. Quant aux autorités planétaires, elles ferment les yeux, ou regardent ailleurs : ça leur permet de se débarrasser des éléments indésirables. L'avantage de la méthode, c'est qu'au regard du Cosmob, l'astro-stoppeur est considéré comme étant en péril, donc les navires qui captent sa balise se doivent de lui porter assistance. En général, ça marche... Mais c'est assez dangereux."
Nouveau nuage de fumée.
"Voilà, ça c'est l'astro-stop. Qu'est-ce que t'en dis, fils ?"
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)