2012-02-15, 05:36 PM
Virik avait pendant le discours de Sémirande tapoté quelques annotations sur sa console avant de croiser les mains devant lui. Griffes rentrées, moustache frétillantes, oreilles dressées et semblait beaucoup s’amuser. Les manœuvres et le ton était transparent.
C’est précisément ce que j’essaye d’éclaircir.
Vous parlez d’un type d’expédition. Quel est-il ?
Le reste de votre discours semble fournir un début de réponse car vous parlez de cartographie, d’échantillonnage, de spectrographie. Vous semblez donc penser qu’il s’agira d’exploration pure et non pas d’exploration et d’exploitation.
Bien.
Pourquoi pas.
Néanmoins, il nous faut en discuter et établir la rentabilité d’un tel projet, à court, moyen et long terme de préférence avec un quorum d’actionnaires afin d’avaliser ceci.
Quant à la polyvalence des installations standards d’un navire de classe I, j’ai pris la liberté de collecter quelques documents sur ce qui se faisait à bord d’autres navires accomplissant des missions exo-explo. J’ai aussi demandé des cotations gratuites pour ce genre d’équipement à quelques chantiers locaux avant le départ. Par mesure de confidentialité ces cotations ont été faites à mon nom.
Il sortit sa tablette com et transmis les documents en question. L’ensemble des documents étaient accompagné d’un index et d’annexe. Un travail un peu scolaire mais propre.
Comme vous le verrez en fonction de ce que les navires cherchent à accomplir il y a une vaste gamme d’équipement possible : depuis des mini-logimec en grappe destinés à explorer des surface planétaires, des sondes furtives en réseau, des résonateurs gravitiques destinés explorer le cœur des planètes, une mini-unité de retraitement de minerait qui a elle seule pèse trois tonnes mais qui est capable de traiter plusieurs centaine de mètres cubes à l’heure, une cuve de réplication geloviv associé à un logimec émissaire capable de répliquer la forme de plus de 80 % des êtres pensants connus de la galaxie … La liste est longue, d’un matériel nécessitant parfois des permis spéciaux; des artéfacts technologiques pouvant être encombrant et toujours chers.
La plupart des navires d’exploration et d’exploitation tendent à se spécialiser dans telle ou telle mission. Sauf bien entendu les navires qui s’en tiennent à une mission d’exploration pure sans espoir d’exploitation immédiate. La source de revenu est généralement dans ce cas une commission, la compagnie agissant sur l’ordre d’un tiers ou un pari sur une exploitation à long terme des ressources découvertes lors de la première phase.
Quant à l’assertion que tous les formecs peuvent être armés, je vous laisse la maternité de cette affirmation gratuite. Je pourrai vous citer le cas de Jaraldouse la Belle qui après plus de quarante ans de guerre civile ne peut importer que des formecs destinés à la reconstruction, dont la structure, l’alimentation et l’équilibre ne peut être modifié pour accueillir des armes qu’au prix d’un bricolage hasardeux et le plus souvent vain. J’ai travaillé sur ce dossier pour une sombre histoire de contrebande.
Pour en revenir à notre sujet, la présence d’un formec à bord d’un navire de cette taille est nécessaire. Un formec de préférence multifonction, adapté à l’exploration que nous souhaitons accomplir. Et peut être en faudra-t-il un second … en cas de panne ou de défaillance du premier avec un pilote à bord il sera nécessaire de le récupérer.
Ce point étant éclaircit j’aimerai maintenant madame Sémirande que nous tirions les choses au clair.
Vous avez en quelques phrases douté de mon intelligence ou tout du moins de ma capacité à raisonner, m’avez traité de vieux, puis de jeune homme dans le but évident de me blesser, de m’insulter ou a minima de provoquer chez moi une réaction émotionnelle.
Ne doutant pas quant à moi de votre intelligence, ni de votre capacité à contrôler vos émotions j’en conclu que cela est parfaitement volontaire et calculé de votre part.
Contrairement à vous je ne me permettrai pas de prétendre pouvoir lire dans vos intentions et vos sentiments profonds, mais je puis simplement affirmer que vous avez échoué dans vos tentatives. Je vous prierai à l’avenir de ne plus faire ce genre de test.
C’est inutile, vain et indigne d’une personne prétendant au commandement d’un navire.
C’est précisément ce que j’essaye d’éclaircir.
Vous parlez d’un type d’expédition. Quel est-il ?
Le reste de votre discours semble fournir un début de réponse car vous parlez de cartographie, d’échantillonnage, de spectrographie. Vous semblez donc penser qu’il s’agira d’exploration pure et non pas d’exploration et d’exploitation.
Bien.
Pourquoi pas.
Néanmoins, il nous faut en discuter et établir la rentabilité d’un tel projet, à court, moyen et long terme de préférence avec un quorum d’actionnaires afin d’avaliser ceci.
Quant à la polyvalence des installations standards d’un navire de classe I, j’ai pris la liberté de collecter quelques documents sur ce qui se faisait à bord d’autres navires accomplissant des missions exo-explo. J’ai aussi demandé des cotations gratuites pour ce genre d’équipement à quelques chantiers locaux avant le départ. Par mesure de confidentialité ces cotations ont été faites à mon nom.
Il sortit sa tablette com et transmis les documents en question. L’ensemble des documents étaient accompagné d’un index et d’annexe. Un travail un peu scolaire mais propre.
Comme vous le verrez en fonction de ce que les navires cherchent à accomplir il y a une vaste gamme d’équipement possible : depuis des mini-logimec en grappe destinés à explorer des surface planétaires, des sondes furtives en réseau, des résonateurs gravitiques destinés explorer le cœur des planètes, une mini-unité de retraitement de minerait qui a elle seule pèse trois tonnes mais qui est capable de traiter plusieurs centaine de mètres cubes à l’heure, une cuve de réplication geloviv associé à un logimec émissaire capable de répliquer la forme de plus de 80 % des êtres pensants connus de la galaxie … La liste est longue, d’un matériel nécessitant parfois des permis spéciaux; des artéfacts technologiques pouvant être encombrant et toujours chers.
La plupart des navires d’exploration et d’exploitation tendent à se spécialiser dans telle ou telle mission. Sauf bien entendu les navires qui s’en tiennent à une mission d’exploration pure sans espoir d’exploitation immédiate. La source de revenu est généralement dans ce cas une commission, la compagnie agissant sur l’ordre d’un tiers ou un pari sur une exploitation à long terme des ressources découvertes lors de la première phase.
Quant à l’assertion que tous les formecs peuvent être armés, je vous laisse la maternité de cette affirmation gratuite. Je pourrai vous citer le cas de Jaraldouse la Belle qui après plus de quarante ans de guerre civile ne peut importer que des formecs destinés à la reconstruction, dont la structure, l’alimentation et l’équilibre ne peut être modifié pour accueillir des armes qu’au prix d’un bricolage hasardeux et le plus souvent vain. J’ai travaillé sur ce dossier pour une sombre histoire de contrebande.
Pour en revenir à notre sujet, la présence d’un formec à bord d’un navire de cette taille est nécessaire. Un formec de préférence multifonction, adapté à l’exploration que nous souhaitons accomplir. Et peut être en faudra-t-il un second … en cas de panne ou de défaillance du premier avec un pilote à bord il sera nécessaire de le récupérer.
Ce point étant éclaircit j’aimerai maintenant madame Sémirande que nous tirions les choses au clair.
Vous avez en quelques phrases douté de mon intelligence ou tout du moins de ma capacité à raisonner, m’avez traité de vieux, puis de jeune homme dans le but évident de me blesser, de m’insulter ou a minima de provoquer chez moi une réaction émotionnelle.
Ne doutant pas quant à moi de votre intelligence, ni de votre capacité à contrôler vos émotions j’en conclu que cela est parfaitement volontaire et calculé de votre part.
Contrairement à vous je ne me permettrai pas de prétendre pouvoir lire dans vos intentions et vos sentiments profonds, mais je puis simplement affirmer que vous avez échoué dans vos tentatives. Je vous prierai à l’avenir de ne plus faire ce genre de test.
C’est inutile, vain et indigne d’une personne prétendant au commandement d’un navire.