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Délires méc(h)aniques
#2
[Oui, sauf que...]

Un formec d'exploration était sensé résister aux environnements les plus hostiles : zéro absolu du vide spatial, radiations dures, flux de particules, températures infernales de planètes à effet de serre, gaz délétères, fluides corrosifs, pressions atmosphériques ou hydrostatiques de plusieurs dizaines de millions de newtons par mètre carré. Et là, les coûts de conditionnement augmentaient géométriquement avec la taille de l'engin à équiper.

Au bout de quelques minutes de réflexion, Sémirande revit ses ambitions et finit par se fixer sur plusieurs modèles de dix mètres et de cinq tonnes, des mécaniques déjà fort impressionnantes à côté desquelles l'antique robot de manutention du Méphisto aurait ressemblé à un jouet.

Les spécifications techniques et les équipements de son mecha idéal s'affichaient sur les holos de la navyborg :
  • Une pile atomique pour l'alimentation en énergie,
  • Une protection de sécurité résistante jusqu'à 500 atmosphères,
  • Des membres articulés pour la locomotion principale,
  • Des plaques de répulsion accueillant des souches antigravs améliorées,
  • Un propulseur autonome à souche ionique pour les déplacements orbitaux,
  • Des manipulateurs de précision, avec un désintégrateur sur le bras droit,
  • Un cybercockpitt pour un mécanaute doté d'un plot vertébral,
  • Un alimenteur individuel pour les opérations de longue durée,
  • Un minicom et un enregistreur TriD pour les communications,
  • Un champ de forces civil pour une protection supplémentaire,
  • Un compartiment logistique pressurisé de 90 kilos : bien que ce soit en principe interdit, le formec pourrait au besoin accueillir un passager supplémentaire.

L'engin irait chercher dans les 2,3 millions de crédits...
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)


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